L’assemblée générale constitutive du Cluster Eolien Aquitain s’est tenu ce lundi 13 Décembre au Conseil Régional d’Aquitaine. Une trentaine de membres fondateurs, majoritairement des entreprises du secteur, se sont concertés afin de créer cette nouvelle structure qui a pour objectif de fédérer l’ensemble des initiatives régionales dans le domaine.
M. J-Y. Grandidier, créateur et président de VALOREM a été élu président du cluster.
RESCOLL, en tant que laboratoire de R&D et essais dans de domaine des matériaux pour les pales d’éolienne, fait partie des membres fondateurs de l’association.
Le nom prévisionnel du cluster est AQUITAINE WIND INDUSTRIE CLUSTER.
Environnement, Social et Economique : les 3 piliers du Développement Durable
Le développement durable est un développement qui répond aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs.
Le développement durable fait l’objet d’une attention de plus en plus importante : pensons par exemple aux nombreux articles consacrés aux pollutions engendrées par l’activités des grande firmes, la pollution atmosphérique, aux problèmes de mobilité, aux milieux naturels, au réchauffement climatique de la planète, … Chacun peut tirer profit d’une politique de développement durable et chacun peut facilement y contribuer.
Les trois piliers du développement durable
– Le pilier Économique : l’ économie est un pilier qui occupe une place prééminente dans notre société de consommation. Le développement durable implique la modification des modes de production et de consommation en introduisant des actions pour que la croissance économique ne se fasse pas au détriment de l’environnement et du social.
– Le pilier Social : ou encore le pilier humain. Le développement durable englobe la lutte contre l’exclusion sociale, l’accès généralisé aux biens et aux services, les conditions de travail, l’amélioration de la formation des salariés et leur diversité, le développement du commerce équitable et local.
– Le pilier Environnemental : il s’agit du pilier le plus connu. Le développement durable est souvent réduit à tort à cette seule dimension environnementale. Il est vrai que dans les pays industrialisés, l’environnement est l’une des principales préoccupations en la matière. Nous consommons trop et nous produisons trop de déchets. Il s’agit de rejeter les actes nuisibles à notre planète pour que notre écosystème, la biodiversité, la faune et la flore puissent être préservées.
REACH : entrée en vigueur de la réglémentation CLP
A partir du 1er décembre 2010, les produits chimiques mis sur le marché devront être étiquetés selon les critères de la réglementation Européenne CLP (Classification, Labelling and Packaging). De plus, à partir de cette date, la fabrication ou l’importation de toute substance non enregistrée auprès de l’European Chemicals Agency (ECHA) et dont le volume annuel dépasse 1.000 tonnes est interdite en Europe. C’est le règlement REACH qui impose l’enregistrement, l’évaluation et l’autorisation des produits chimiques dans l’Union européenne. Tout contrevenant s’expose à des sanctions administratives (15.000 € d’amende maximale et une astreinte journalière de 1.500 €) et pénales (jusqu’à 2 ans d'emprisonnement et 75.000 € d’amende) prévues dans le Code de l’environnement.
Pour plus d’infos : www.reach-office.eu
L’ACFCI publie un guide sur les problématiques environnement et énergie des PME
L’evolution de l’encadrement réglementaire en porte témoignage et accompagne des pratiques nouvelles. Aujourd’hui, réglementation et jurisprudence mettent l’accent sur l’obligation de protection de l’environnement de l’exploitant, placant l’énergie, les produits, le management environnemental au coeur des démarches de responsabilite societale de l’entreprise.
Or la prise en compte de l’environnement par l’entreprise est véritablement une affaire de management au même titre que ce qui peut être fait pour la qualité, pour les ressources humaines ou pour les approvisionnements. A ce titre c’est bien l’affaire de tous. Si la démarche doit etre impulsée par le dirigeant comme un choix stratégique et doit etre gérée au plus haut niveau, l’implication des travailleurs et leurs représentants est tout aussi indispensable. Leurs contributions sont necessaires tant pour l’élaboration des mesures opérationnelles que pour leur mise en oeuvre effective.
Resolument pratique, ce guide est destiné notamment aux dirigeants de PME et à leurs collaborateurs dans leur démarche de gestion de l’environnement et de l’énergie. Il fournit des informations et des conseils pour identifier les risques, les evaluer et prendre les mesures de preéentions nécessaires.
Pour en savoir plus : guide PME PMI
Eco-Conception : l’intégration du plastique dans la démarche d’éco-conception
Les plastiques, souvent critiqués d’un point de vue environnemental, sont devenus un atout majeur lors d’une démarche d’éco-conception. La consommation de pétrole nécessaire à la synthèse des plastiques ne représente que 4 % de la consommation pendant que l’utilisation de ces mêmes plastiques, en remplacement des matériaux traditionnels, permet une économie énergétique de 15%. Cette consommation semble dérisoire lorsqu’on constate que 86% du pétrole consommé est brulé pour produire de l’énergie, soit pour les transports sous la forme de carburant, soit comme combustible pour la production d’électricité.
Ces matériaux, bien qu’issus de ressources fossiles, présentent un certain nombre d’avantages :
L’ECOBLANCHIMENT ou la lessive qui lave plus vert que vert
L’écoblanchiment, éco-blanchiment ou blanchiment écologique est un procédé de marketing utilisé par une organisation (entreprise, association, gouvernement, etc) dans le but de donner à l’opinion publique une image écologique responsable, alors que plus d’argent a été investi en publicité «verte» (la couleur verte symbolisant ici l’écologie) que pour de réelles actions en faveur de l’environnement.
Le terme vient de l’anglais « greenwashing » qui vient de la contraction des mots green, vert et whitewash, terme aussi utilisé pour désigner le blanchiment d’argent.
On définit l’écoblanchiment comme :
1. Le comportement d’entreprises nocives du point de vue social ou environnemental qui tentent de préserver et étendre leurs marchés en se présentant comme des amis de l’environnement et des leaders dans le combat pour éradiquer la pauvreté�
2. Blanchiment environnemental ou écoblanchiment�
3. Hogwash (=foutaises).
L’acte de faire de l’écoblanchiment est l’acte de transmettre au public des informations qui sont, dans le fond et dans leur expression, une présentation erronée des faits et de la vérité, dans le but d’apparaître socialement et/ou environnementalement responsable aux yeux d’un public ciblé. C’est un système de communication vaste et complexe destiné à faire passer une « mauvaise » donnée ou information pour une « bonne »
L’écoblanchiment, c’est « s’habiller en vert écolo », ce qui n’a rien à voir avec la protection de l’environnement. Ce terme fait donc référence au double langage des organisations qui parlent de « développement durable » et de « protection de l’environnement » en l’inscrivant même dans leurs objectifs, alors qu’en vérité, leurs activités consistent à augmenter la charge que fait peser l’humanité sur la planète.
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Objectif du projet européen SUST-FOREST : la gestion durable de la forêt
L’Autorité de Gestion du Programme de Coopération Territorial de l’Espace Sud-Ouest Européen vient de communiquer que le Comité de Programmation du 29 Novembre 2010 a décidé de concéder une aide FEDER d’environ 800 000 € au projet SUST-FOREST qui compte l’Institut Polytechnique de Bordeaux et RESCOLL comme participants français.
Le projet SUST-FOREST part du principe que l’exploitation de la forêt peut être réalisé de manière durable et respectueuse pour l’environnement et compte le démonter.
Prenant comme exemple le gemmage des pins, le projet compte vérifier que les aspects économiques, sociaux, sociétaux et environnementaux peuvent s’aborder ensemble dans cette activité.
Et qui sait ? Peut être dans quelques années le gemmage des pins aura ainsi fait son retour sur le massif forestier landais.
Projet FILTEXCOL : valorisation d’un sousproduit de l’industrie du latex naturel
Les produits à base de polyisoprène naturel sous forme latex -dispersion colloïdale de particules constituées de macromolécules- représentent un marché de 1,3Mt/an. Les deux phases non miscibles -eau et polymère- formant le latex restent en mélange stable grâce aux émulsifiants, lesquels forment un système très complexe dans le cas des latex naturels (LN).
La concentration du LN par centrifugation (1Mt/an monde) pour produire gants chirurgicaux et préservatifs donne un effluent appelé « skim » contenant 5 à 10 % du polyisoprène (PI) initial, conduisant à la dégradation de cette matière première et à la pollution des rivières, à cause de sa récupération ultérieure par un procédé archaïque avec l’acide sulfurique (1kg d’acide concentré / kg de PI récupéré).
Le projet vise un procédé de concentration du skim par ultrafiltration (UF) ou microfiltration (MF), permettant, d’une part, la récupération du PI sous forme de latex concentré utilisable par l’industrie et, d’autre part, la réduction de la demande chimique en oxygène (DCO) ainsi que l’absence de sulfates dans l’effluent (perméat), double problème de la filière.
Le « vert » est bien plus qu’une couleur ou un argumentaire marketing
« Le « vert » se quantifie », telle est l’affirmation de José Alcorta, Gérant de RESCOLL lors des Journées de l’Economie Aquitaine qui ont eu comme thème cette année l’Economie Verte.
« L’industrie cherche une croissance verte, une innovation responsable et les industriels et les pouvoirs publics ont aujourd’hui les moyens de quantifier le réel impact environnemental des innovations« . Il est vrai que l’Analyse de Cycle de Vie (ACV) d’un matériau ou un procédé est aujourd’hui normalisée et qu’il ne suffit pas de « passer un vernis vert » sur un matériau pour qu’il soit réellement respectueux de l’environnement.
Voir la vidéo de l’intervention de José ALCORTA :
Economie verte
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