Projet SOLCIS : Le salut de la filière photovoltaïque française passe par l’innovation

Créée en novembre 2008 et opérationnelle depuis juillet 2009, la société NEXCIS a pour vocation à développer un procédé low cost de production de cellules photovoltaïques en couches minces (CIGS : Cuivre, Indium, Gallium, Sélénium) via une technologie de rupture. Objectif : développer un process compétitif par rapport au silicium cristallin chinois autour d’une ambition industrielle française !

Innovation : Du procédé à l’encapsulation
Depuis quelques mois, Nexcis, dans le cadre du projet SOLCIS cofinancé par OSEO,  travaille sur la technologie des couches minces CIGS, celle qui doit permettre de passer un cap. Pour l’heure, la réalisation des couches minces en CIGS est essentiellement fondée sur un procédé classique qui consiste à co-évaporer, sous vide, du cuivre, du gallium et de l’indium en surpression de sélénium. Eh bien, Nexcis a pour ambition de réaliser ces opérations en limitant justement les étapes sous vide et en les réalisant sous pression atmosphérique avec à la clé des gains de temps et de coût. Les ingénieurs de Nexcis sont ainsi en train de mettre au point un système d’électro dépôt de cuivre, d’indium et de gallium recuit sous atmosphère de sélénium et de soufre.

De leur côté, les équipes de RESCOLL…..

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Affichage environnemental : Ethicity dresse une première analyse de l’expérimentation

Dans une étude sur la consommation durable, publiée le 8 septembre, le cabinet Ethicity a mené une analyse de 43 expérimentations d’affichage environnemental. Pour rappel, l’expérimentation nationale du dispositif a été lancée le 1er juillet dernier. 168 entreprises ou groupements d’entreprise y prendront part pendant un an.

Une grande diversité dans la formeL’étude se penche d’abord sur la forme.  »Si l’expérimentation est structurée par un référentiel de bonnes pratiques pour l’affichage environnemental (BP X 30 – 323), la façon de mettre en avant l’impact, que ce soit sur la manière de présenter, de calculer, de nommer, de communiquer, recèle d’une richesse rarement atteinte ». Ainsi, le CO2 est nommé ou présenté de 12 manières différentes, ce qui  »permettra en juillet prochain de savoir ce qui est le plus clair pour le consommateur ». Plus globalement, Ethicity note que  »peu d’expérimentations répondent à toutes les attentes des Français en matière de communication responsable ». Continuer la lecture de « Affichage environnemental : Ethicity dresse une première analyse de l’expérimentation »

ASTRIUM, l’ONERA et RESCOLL partenaires dans un projet innovant dans le domaine éolien

Du fait de l’augmentation croissante de la taille des éoliennes, de la recherche de performance et de gain de masse, de l’augmentation associée des charges mécaniques, de l’évolutions des règles de certification, prenant de plus en plus en référence les normes aéronautiques et dubesoin d’automatisation des processus de fabrication, Astrium a identifié dès 2006 le marché éolien, en particulier en offshore, comme un secteur dans lequel ses compétences pouvaient être applicables. Dans ce cadre,  Astrium a mis en place un projet industriel visant à adapter ses compétences en vue de proposer à ce marché une offre globale couvrant toutes les phases de vie des pales d’éoliennes, avec des pales au « standard qualité de type aéronautique » tout en restant au prix du marché de l’éolien.
Cet objectif répond à la demande croissante de fiabilité de la part des opérateurs éoliens, dont le coût de maintenance représente une part importante du coût d’exploitation. Ceci est d’autant plus vrai dans le cas de la maintenance des parcs éoliens offshore.
Le développement de pales de qualité aéronautique est donc un atout majeur permettant de rentrer sur le marché éolien français dans un premier temps, puis à terme de proposer ces produits à l’exportation.
Le projet R&D, cofinacé par l’ADEME, s’inscrit donc dans cette démarche, avec l’objectif de rattraper d’abord le retard pris par le secteur industriel français des pales par rapport aux autres pays européens, puis d’innover technologiquement pour prendre une place majeure sur le marché des pales de prochaine génération, en particulier sur le marché offshore.
L’accent sera notamment mis sur les activités génériques permettant d’augmenter la « maturité technologique » des partenaires du projet, afin de répondre aux besoins du marché, tout en intégrant des aspects permettant de favoriser l’acceptabilité de l’éolien sur le marché français (acoustique, l’éco-conception et la recyclabilité des pales).
Les travaux réalisés dans le cadre de ce projet R&D font l’objet d’une collaboration avec l’ONERA et le Centre de Recherche RESCOLL.

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Les premiers exemples d’affichage environnemental produit !

L’information du consommateur sur les impacts environnementaux des produits : une mesure forte du Grenelle avec comme double objectif :

  • donner le pouvoir d’agir aux consommateurs en leur permettant d’intégrer le critère de qualité environnementale dans leurs choix d’achat,
  • inciter les entreprises à améliorer leurs produits en leur donnant des indicateurs de performance environnemental.

Un affichage qui prend en compte le cycle de vie des produits et leurs principaux impacts :

  • à chaque étape de son cycle de vie (depuis l’extraction des matériaux qui le composent jusqu’à son élimination final, en passant par sa fabrication, sa distribution et son utilisation), un produit peut générer des impacts sur l’environnement : avoir une vision globale nécessite donc de prendre en compte toutes les étapes,
  • une approche multicritère : épuisement des ressources, pollution de l’air, de l’eau ou des sols, atteintes portées à la biodiversité, les impacts d’un produit peuvent être multiples et on ne peut se limiter au seul changement climatique.

Ainsi, par exemple, pour une lessive, l’impact sur le changement climatique est important mais mérite d’être complété par une information sur son impact sur la qualité de l’eau en matière d’évaluation globale afin d’éviter qu’en cherchant à réduire un impact (le changement climatique), on en détériore d’autres (en l’occurrence, la pollution des eaux).

Il en est de même pour les produits d’origine agricole : il faut lutter contre le changement climatique, sans pour autant oublier la préservation de la biodiversité, la qualité de l’eau…

Plus globalement, c’est le critère de sobriété en terme de consommation de ressource qui apparaît essentiel, tant en terme de ressources non renouvelables que d’espace ou encore de biodiversité…

Voici les premiers exemples d’affichage sortis cet été par les entreprises engagées dans l’expérimentation : http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Exemples_illustrations_au_1er_juillet_2.pdf

L’écodiversité par Rescoll et ses abeilles.

Juste avant le départ en vacances fin juillet, les abeilles qui habitent sur le toit du nouveau bâtiment de RESCOLL ont livré leur première récolte de miel : la ReScollte.

En effet, depuis que nous avons investi notre nouveau bâtiment et avec l’objectif de participer (modestement) à l’écodiversité de notre environnement de travail, plusieurs salariés de RESCOLL (Wilfrid, Cyril et Loïc) se sont investis, hors de leur temps de travail, dans l’agréable tâche de soigner les 3 ruches que nous avons disposé sur le toit de notre immeuble.

Les abeilles ont l’air de s’être relativement bien acclimatées à leur nouveau domicile car elles ont livré plusieurs kilos d’un excellent miel que, une fois conditionnés, les responsables de l’activité ont mis à disposition des salariés et partenaires de RESCOLL.

Après dégustation, tout le monde s’est accordé sur les qualités organoleptiques exceptionnelles de cette première cuvée. On vous donnera des nouvelles de la prochaine ReScollte à venir.

« Innover et être responsable, les clés du développement durable »

La délégation régionale Aquitaine du Groupe AFNOR organise le 13 octobre à  une journée permettant de découvrir des pratiques d’entreprises régionales qui sont su allier avec exemplarité «innovation» et «engagements responsables».
RESCOLL intervient, par son témoignage, dans cette manifestation.

La 7ème édition des Rencontres Régionales Sud-Ouest AFNOR est une opportunité à saisir pour comprendre les bénéfices d’un engagement responsable en matière d’innovation technique, organisationnelle et sociale. Ce rendez-vous sera également l’occasion de faire le point sur l’ISO 26000, un an après sa publication !
La norme ISO 26000 est une norme ISO relative à la responsabilité sociétale des organisations, c’est-à-dire qu’elle définit comment les organisations peuvent et doivent contribuer au développement durable. Elle est publiée depuis le 1er novembre 2010.
Selon D. Gauthier, président le la commission Responsabilité sociétale à l’AFNOR : « la 26000 n’est pas un document amené à faire l’objet de certifications, c’est un document qui tiendra compte de la diversité des situations .(…) C’est un outil de progrès dans une logique de responsabilité sociétale et de progrès permanent et participatif, respectueux de l’environnement, respectueux des agents, et des hommes et des femmes à l’extérieur, tout en assurant la pérennité économique. Nous sommes dans une logique d’ouverture et d’évolution de culture ».

Pour télécharger le programme : 111013- Programme Rencontres Régionales SO 2011- Bordeaux V6

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Combien coute mon café en termes d’énergie?

Les cafetières électriques ne sont pas les appareils les plus gourmands, électriquement parlant, de la maison. Cependant on sait aujourd’hui que l’ensemble des 18 millions d’unités de ces appareils domestiques européens consomme annuellement 17 térawatt.h. De ce fait, la Commission Européenne, dans le cadre de la directive Eco-Design 2005/32/EC, a commandé une étude à la société BIS pour essayer de réduire cette consommation électrique.
L’étude compare les consommations des différents types de cafetières, d’une durée de vie estimée entre 6 et 10 ans, et conclut sur le fait que la plupart des impact environnementaux ne proviennent pas des matériaux utilisés mais de leur utilisation : c’est à cette phase qu’elles génèrent 90% des impacts liés à l’énergie, l’eau ou les émissions de CO².
Pour son utilisation, une cafetière consomme en moyenne entre 113 et 195 kWh par an, mais cette consommation se fait majoritairement pendant les phases de “stand by”  ou “ready to use” en non pas pendant la préparation du café une cafetière expresso semi-automatique pourrait dépenser 91 kWh par an pour préparer le café auxquels il faudrait ajouter annuellement 104 kWh lorsqu’elle se trouve en position “ready to use”.
Mais quelle serait donc la meilleure option pour préparer mon café?  L’étude d’en dit rien mais l’Institut d’Ecologie Appliqué allemand Oko-Institut a analysé l’impact environnemental des différentes méthodes (électriques ou pas) de préparer un café.
 Elle conclut que la cafetière manuelle à piston (la plus simple : un récipient en verre, avec un filtre séparant l’eau chaude  du café) est la plus environnementalement responsable.
La pire ? La cafetière à capsules, bien sur, car il faut tenir compte des déchets produits.
Petit bémol pour cette étude : elle avait été commandée…. par un fabricant de cafetières à piston !!
Pour avoir une copie de la première étude, contacter : claire.michaud@rescoll.fr