As products and services have become more geographically diverse in their resources, manufacturing and assembly operations, usage, and final disposition, the need for LCA users to obtain data that accurately and consistently measure the resource consumption and environmental aspects of those activities has never been more acute. Providing a sound scientific basis for product stewardship in business and industry and for life cycle–based policies in governments ultimately helps to advance the sustainability of products and society’s economic activities. For the past two decades, databases have been developed, maintained, and updated by different general database providers, by academics and researchers, by industry sector database providers, and by industry internal groups. The primary basis for development of global guidance principles is the belief that agreement on recommended practices for data collection, modeling, aggregation, and insertion in databases exists for a large percentage of the aspects to be addressed. Thus, the workshop that resulted in this global guidance principles document focused on getting consensus on aspects where prior agreement was not achieved.
In early February 2011, forty-eight participants from 23 countries gathered in Shonan Village, southeast of Tokyo, Japan, for the Workshop on Global Guidance Principles for Life Cycle Assessment Databases, a Pellston workshop (informally to be known as the “Shonan Guidance Principles Workshop”) to develop principles for creating, managing, and disseminating datasets for the purpose of supporting life cycle assessments (LCAs) of globally produced products and services. The Pellston format, established by the Society of Environmental Toxicology and Chemistry (SETAC) in the 1970s and used since in some 50 workshops worldwide, strives for a consensus approach among a diverse group of experts. Strict groundrules on the conduct of the workshop and the participation of the attendees were enforced to allow for an open, honest, objective, and individual (rather than organizational) forum. The results of the workshop presented in this report reflect only the views of its participants : Global-Guidance-Principles-for-LCA
Besoin d’industrialisation pour la chimie du végétal
La chimie du végétal, qui fabrique des produits chimiques à partir de ressources végétales et non fossiles, a besoin de soutiens publics pour passer à un stade industriel en Europe, a estimé mardi Christophe Rupp-Dahlem, le président de l’association d’industriels ACDV. « Il y a des investissements importants à faire. On a besoin d’un coup de main des pouvoirs publics pour nous aider dans cette phase de démarrage de cette nouvelle chimie du végétal », a expliqué à l’AFP M. Rupp-Dahlem. La chimie du végétal utilise soit des matières agricoles comme le colza ou la betterave, ou de la cellulose du bois, pour produire notamment des plastiques, des solvants ou encore des tensioactifs utilisés dans les cosmétiques ou les détergents. Les industriels se penchent aussi sur l’utilisation d’algues. Estimé à 28 milliards d’euros en Europe pour 2010, ce marché devrait atteindre 51 milliards d’euros en 2020, rappelle le président de l’ACDV (Association Chimie du Végétal). Si la recherche est soutenue, notamment à travers les investissements d’avenir en France, de l’innovation jusqu’aux premiers démonstrateurs industriels, « nous avons aussi besoin d’être aidés quand on va lancer les produits ». Il appelle de ses vœux des aides pour les premières unités industrielles, ainsi que des incitations à utiliser des produits issus de ressources végétales « par exemple, avec une préférence sur les marchés publics ».
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Retour sur le BPA (Bisphénol A)
Si les biberons contenant du bisphénol A sont interdits en France depuis 2010, ce composant chimique n’a pas disparu ailleurs. En particulier dans les matériaux au contact des aliments. L’Assemblée a voté le 12 octobre une proposition de loi PS de Gérard Bapt soutenue par le gouvernement interdisant le bisphénol A dans les contenants alimentaires à compter de 2014. Et dès 2013 pour les contenants alimentaires de produits destinés aux enfants de moins de 3 ans. Une date anticipée voulue par le ministre de la Santé, Xavier Bertrand. Ce texte, accepté à l’unanimité en commission, intervient après un récent rapport de l’Agence de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) jugeant nécessaire de remplacer « sans tarder » le bisphénol A, utilisé pour fabriquer de très nombreux plastiques.
L’interdiction concerne la fabrication, l’importation, l’exportation et la mise sur le marché de tout conditionnement alimentaire contenant du bisphénol A. Quant au délai d’entrée en vigueur, il vise à permettre « aux industriels de finir de mettre au point des substituts au bisphénol A et aux scientifiques de démontrer leur innocuité, comme le recommande le rapport de l’Anses paru mardi », avait souligné en septembre la rapporteure de la proposition. Jugeant « heureux que l’intérêt général l'emporte », Gérard Bapt a estimé que « cela tranch(ait) singulièrement avec la position du gouvernement ces dernières années » et « singulièrement de Roselyne Bachelot ». « Cette mesure devrait réduire significativement l’exposition quotidienne à ce perturbateur endocrinien et contribuer à diminuer l’intoxication du foetus via la contamination maternelle », indique aussi le Réseau environnement Santé dans un communiqué. Vendredi 28, Le Monde, dans son édition datée du 29, publie un article en exhumant les résultats des premiers travaux montrant la dangerosité du BPA.