Biomimétisme : Quand la nature fournit le mode d’emploi

Le biomimétisme est la science qui imite les organismes et les structures présents dans la nature, et il est en passe de devenir une nouvelle branche du savoir, tout comme la mécanique, la physique et, évidemment, la chimie ! Ce courant est né à la suite de l’étonnante capacité des espèces animales et végétales à construire ou à utiliser des systèmes que l’être humain n’aurait jamais pu concevoir sans l’aide de ces exemples. On a juste à penser à l’utilisation de structures en nids d’abeilles pour créer des matériaux à la fois résistants et légers, à la bande Velcro, qui n’a plus besoin de présentation, ou encore à l’étonnante solidité des fils de toile d’araignée, pourtant tissés avec une rapidité étonnante. Si la recherche moderne tire avantage aujourd’hui de ces inventions uniques, nous gagnons à nous en inspirer.

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Quand l’affichage environnemental révolutionne les relations avec les fournisseurs

Depuis un an, plus de 150 entreprises testent l’affichage environnemental des produits. Trois industriels spécialisés dans l’ameublement et la chaussure reviennent sur leur propre expérience et les mutations générées tout au long de la supply chain

L’affichage environnemental des produits est expérimenté à grande échelle en France depuis le 1er juillet 2011. Un bilan sera dressé à l’automne et transmis au Parlement début 2013 pour décider de l’avenir de ce dispositif. En effet, si la loi Grenelle 1 prévoyait une obligation d’affichage environnemental des produits de grande consommation à partir de janvier 2011, la loi Grenelle 2 a conditionné cette obligation à la mise en place d’une expérimentation d’un an.

Trois industriels, réunis par Hop-Cube lors d’une matinée d’échange le 14 juin, sont revenus sur leur propre expérience de l’affichage des produits. Tous ont souligné l’impact de cette démarche dans leurs relations avec les fournisseurs. Pour certains, l’affichage a déjà aboutit à des améliorations de leur chaîne de production. Continuer la lecture de « Quand l’affichage environnemental révolutionne les relations avec les fournisseurs »

Des propriétés exceptionnelles pour des bouchons techniques pour le vin, biosourcés à 50%

Le projet européen PLACOTOP qui réunit des partenaires français (dont la Société de Recherches RESCOLL) et espagnols (dont le Centre Technique TECNALIA)  est en train de finaliser la mise au point d’un bouchon technique pour le bouchage du vin tranquille constitué à parts égales volumiques d’une matière synthétique et de granulé de liège. C’est la première fois qu’un bouchon technique pour le vin serait ainsi constitué à 50% d’une matière biosourcée.

Ce bouchon réussit la synergie des propriétés des bouchons naturels et des bouchons synthétiques avec une visée de prix extrêmement attractif.

Les propriétés mécaniques de ce nouveau bouchon sont équivalentes de celles des bouchons actuellement sur le marché ainsi que les propriétés de bouchage et étanchéité. Les analyses d’alimentarité réalisées par RESCOLL confirment cette tendance, mais ce sont les caractéristiques organoleptiques qui relèvent son caractère exceptionnel.

Les analyses réalisées par la Chambre d’Agriculture de la Gironde ont démontré que ce nouveau bouchon est parfaitement inerte vis à vis des vins, ne leur conférant aucun gout parasite ni caractéristique organoleptique indésirable.

La PMI basque espagnole a l’origine du projet (Plasticos Urteta) est actuellement en train d’industrialiser le procédé de fabrication avec, en parallèle, la réalisation de tests commerciaux auprès des principaux producteurs de vins de plusieurs régions productrices de la péninsule ibérique.

Pour plus d’infos sur le projet et le produit : http://www.placotop.eu/

Panorama et potentiel de développement des bioraffineries : une étude de l’ADEME

Le développement des bioraffineries et de la chimie du végétal s’est accéléré depuis la première version de cette étude, réalisée il y a quelques années.

Les filières céréalières, betteravières et oléagineuses sont parfaitement structurées. Il en est de même de celles qui approvisionnent les usines de pâte à papier. Les autres filières d’approvisionnement en biomasse lignocellulosiques sont en revanche encore dans leur phase de développement.

Si l’amont de ces différentes filières reste bien identifié, chacune conservant toutes ses spécificités, les secondes transformations génèrent des molécules plateformes communes qui sont à l’origine des mêmes dérivés.

Les biotechnologies blanches connaissent un essor rapide, favorisé par le développement des outils de bioinformatique et de tri à haut débit. Les changements d’échelle restent cependant longs et coûteux et les réalisations industrielles sont encore en nombre limité, hormis dans le domaine du bioéthanol et du biodiesel de première génération.

Le développement de plusieurs molécules plateformes avait été anticipé par les experts. Certaines prévisions se sont révélées correctes (glycérol, sorbitol, acide succinique) mais d’autres molécules tardent à être produites avec des procédés innovants (3-HPA, acide levulinique, furanes). A l’inverse, on assiste à des développements « imprévus » de projets industriels de fabrication par fermentation de terpènes et de butanol ou de conversion chimique du bioéthanol en éthylène et dans ses dérivés.

Il est recommandé en conclusion de soutenir le développement de la chimie du végétal en s’appuyant sur les réalisations industrielles engagées, y compris celles associées aux biocarburants de première génération. Les filières françaises et européennes ont certains avantages concurrentiels qu’il convient de valoriser dans un petit nombre de projets d’ambition suffisante.

Pour lire le document en entier : Bioraffinerie_2010

ASTM D6866 Measures Organic Carbon vs Total Carbon

ASTM D6866  Measures Organic Carbon vs Total Carbon

• ASTM D6866 looks at Total Organic Carbon and excludes Inorganic Carbon

• Carbonates are excluded from ASTM D6866 computations

ASTM D6866 was written for the US Department of Agriculture to provide a measure of renewable carbon to total organic carbon within carbon-containing solids, liquids, and gases. The term « biobased » is therein defined as « total renewable carbon to total ORGANIC carbon. »

Biobased Products Definition

As defined by the 2002 Farm Bill, biobased products are commercial or industrial products (other than food or feed) that are composed in whole, or in significant part, of biological products, renewable agricultural materials (including plant, animal, and marine materials), or forestry materials. The 2008 Farm Bill extended the definition of biobased products to include biobased intermediate ingredients or feedstocks.

Biobased products like writing papers, paints, insect repellents, plastics, liquid cleaners, diesel fuel additives, and floor tiles contain inorganic carbon in significant quantities. Since ASTM D6866, by definition, only takes into account total organic carbon, inclusion of inorganic carbon in the biobased content calculation will affect the accuracy of the measurement. It is important to know if the product submitted for ASTM D6866 testing has inorganic components so that correction factors will be applied during biobased content calculation. Biobased products with inorganic carbon that has little or no carbon 14 activity will have biobased content values that are too low if corrections will not be applied. Inorganic carbon in biobased products is usually present in the form of carbonates. However, not all carbonate-containing biobased products have sufficient amounts of inorganic carbon to affect the accuracy of the results. Products with high organic carbon content and low inorganic carbon content will generally not be affected by the presence of the latter. Those with very low organic carbon content, on the other hand, will be affected by even small amounts of inorganic carbon because the latter constitutes a significant portion of the product’s total carbon content. For products with inorganic carbon constituting more than 3% of the total carbon, the inorganic carbon must be excluded from the biobased content calculation. Thus, to ensure the accuracy of results, the lab must be informed if a product’s inorganic component concentration is sufficient enough to pose analytical concerns.