ETV comme «Environmental Technology Verification»

Les facteurs écologiques devenant déterminants pour la compétitivité et la performance des entreprises, l’Europe et la France entendent promouvoir l’éco-innovation. L’innovation, et donc l’éco-innovation, implique l’introduction de solutions significativement nouvelles. La difficulté de l’appréciation ex ante de leur performance est due à l’absence de retour d’expériences. Les systèmes de vérification des performances d’éco-technologies innovantes dit ETV pour «Environmental Technology Verification» entendent y répondre.

A l’issue des réflexions menées à l’échelle européenne sur la mise en place d’un tel système de vérification, la Commission Européenne a souhaité lancer un «Pré-Programme ETV» européen basé sur trois familles d’éco-technologies (Eau, Déchets et Energie) parmi sept, les autres familles non sélectionnées à ce stade pouvant être intégrées par la suite. Ce système de vérification opération dans une relation B to B.

La France s’est positionnée pour participer à ce Pré-Programme, tout comme la Belgique, le Danemark, la Pologne, le Royaume-Uni, la Finlande et la République Tchèque. Il est devenu opérationnel début 2011 et doit permettre de tester le dispositif à grande échelle.

Dans le cadre des réflexions menées par le COSEI, la France a lancé en 2008 le plan ECOTECH 2012 visant à organiser et à soutenir les éco-industries, notamment par la R&D. Le COSEI a également identifié le déploiement d’un système de vérification des performances des écotechnologies innovantes comme un levier possible pour l’éco-innovation et la compétitivité des éco-entreprises françaises.

Dans ce cadre, le CGDD et la DGCIS ont confié à l’ADEME le soin de mettre en œuvre le dispositif expérimental européen en France et de préciser le cadre et les conditions opérationnelles du futur dispositif national.

Veuillez trouver ci-joint l’étude réalisée : ADEME__Synthese_Etude_ETV_2011

ASTM D6866 Measures Organic Carbon vs Total Carbon

ASTM D6866  Measures Organic Carbon vs Total Carbon

• ASTM D6866 looks at Total Organic Carbon and excludes Inorganic Carbon

• Carbonates are excluded from ASTM D6866 computations

ASTM D6866 was written for the US Department of Agriculture to provide a measure of renewable carbon to total organic carbon within carbon-containing solids, liquids, and gases. The term « biobased » is therein defined as « total renewable carbon to total ORGANIC carbon. »

Biobased Products Definition

As defined by the 2002 Farm Bill, biobased products are commercial or industrial products (other than food or feed) that are composed in whole, or in significant part, of biological products, renewable agricultural materials (including plant, animal, and marine materials), or forestry materials. The 2008 Farm Bill extended the definition of biobased products to include biobased intermediate ingredients or feedstocks.

Biobased products like writing papers, paints, insect repellents, plastics, liquid cleaners, diesel fuel additives, and floor tiles contain inorganic carbon in significant quantities. Since ASTM D6866, by definition, only takes into account total organic carbon, inclusion of inorganic carbon in the biobased content calculation will affect the accuracy of the measurement. It is important to know if the product submitted for ASTM D6866 testing has inorganic components so that correction factors will be applied during biobased content calculation. Biobased products with inorganic carbon that has little or no carbon 14 activity will have biobased content values that are too low if corrections will not be applied. Inorganic carbon in biobased products is usually present in the form of carbonates. However, not all carbonate-containing biobased products have sufficient amounts of inorganic carbon to affect the accuracy of the results. Products with high organic carbon content and low inorganic carbon content will generally not be affected by the presence of the latter. Those with very low organic carbon content, on the other hand, will be affected by even small amounts of inorganic carbon because the latter constitutes a significant portion of the product’s total carbon content. For products with inorganic carbon constituting more than 3% of the total carbon, the inorganic carbon must be excluded from the biobased content calculation. Thus, to ensure the accuracy of results, the lab must be informed if a product’s inorganic component concentration is sufficient enough to pose analytical concerns.

L’équipe chimie durable de RESCOLL continue de se développer

L’équipe chimie durable continue de se développer avec l’arrivée en Mai 2012 de Camille Suret. Avec en poche un master II professionnel en « éco-conception et gestion des déchets » et un master II recherche en  « biologie et écologie marine » ainsi qu’une expérience en ACV au sein d’Agro-Transfert Ressources et Territoires, Camille était la recrue idéale pour Rescoll. Son arrivée permettra ainsi de répondre à la demande grandissante des clients de Rescoll en Analyse du Cycle de Vie et éco-conception de produits et technologies. Son travail permettra notamment de compléter l’action collective éco-conception menée par Rescoll avec l’aide de la DIRECCTE Aquitaine et qui vise à accompagner 10 PME au développement d’un projet d’éco-conception.

Avec son passé de sportive de haut niveau, Camille a l’habitude de relever des défis, en natation ou en éco-conception !

Rescoll consulté à Zurich pour le projet européen eLCAr

 L’objectif du projet E-Mobility Life Cycle ASsessment (eLCAr) aidé par la Commission Européenne dans le cadre du « 7th Framework programme for Researxch and Technological Development » est d’apporter un socle commun aux acteurs européens de l’ACV (Analyse de Cycle de Vie) et des technologies pour les véhicules électriques en Europe. L’idée centrale est d’adapter la méthodologie du guide édité par la Commission Européenne ‘The International Reference Life Cycle Data System Handbook » aux besoins spécifiques des praticiens de l’ACV travaillant sur le véhicule électrique ou ses composants.

« The European Green Cars Initiative » (EGCI)

L’EGCI a été lancé en 2009 par la Commission Européenne et les indiustriels à travers des projets dans le cadre du « 7th Framexork Programme supporting R&D » portant sur les technologies et infrastructures essentielles pour l’efficacité énergétique et l’utilisation d’énergie renouvelable dans les transports. Le thème principal est l’électrification des voitures même si les sujets de recherche incluent aussi la mise en place du transport routier sur de longues distances ainsi que l’amélioration de la logistique. Plus de 50 projets collaboratifs sont ainsi en cours dans ce cadre.

Besoin d’un guide adapté 

Les lignes directrices permettront de mettre en place une approche plus standardisée en donnant une description claire des limites du champ de l’étude dans le contexte des véhicules électrique. En effet, le ILCD handbook qui donne des lignes directrices pour la réalisation de l’ensemble des produits est, par essence, générique. Ces travaux devront également permettre d’améliorer la comparabilité des différents résultats entre eux puisqu’une base commune sera crée. Ceci permettra ainsi d’évaluer un composant spécifique du véhicule ainsi que de le replacer à l’échelle du véhicule et de comparer leurs impacts entre eux.

Concertation des parties prenantes par l’organisation de réunions de travail

Dans l’objectif de réaliser le guide le plus en accord possible avec les pratiques de la communauté ACV, le retour des principaux acteurs, les praticiens de l’ACV, était nécessaire. Le premier des trois workshops prévus dans le cadre de ce projet s’est tenu le 12 Juin dernier à Zurich et était hébergé par ETH, une des parties prenantes de la très connue base ecoinvent.

Dans le cadre de ses travaux de R&D et sur l’ACV des batteries lithium-Ion, Rescoll faisait partie des experts identifiés et a ainsi participé à cette réunion de travail avec beaucoup d’autres experts européens du domaine. Une réunion riche en enseignement !

Aerospace: economic and environmental impacts of the use of new materials

While time and experience have helped composites become established in the aerospace industry, these materials continue to be closely monitored, with extra efforts on the part of aircraft manufacturers. Today, it is generally acknowledged that every passenger who makes the round trip from Paris to New York by plane in normal travelling conditions “produces” one metric ton of CO2. One can easily calculate the per-passenger fuel consumption at about 400 litres of kerosene. That may seem like a lot, but given the distance between Paris and New York (about 5,850 km, or 11,700 km round trip), 400 litres of fuel to go 12,000 km comes out to an average per-passenger consumption of about 3.5 litres per 100 km. Certainly better than any car! Environment and economy We are faced with a twofold problem, both environmental and economic. These two notions cannot be addressed separately. With more than two billion passengers per year, the CO2 production for travel by aircraft adds up to impressive quantities of CO2 emissions – more than 600 million metric tons per year! And yet, all these tons account for only 5% of annual global human-induced production. On the economic side, the aerospace industry generates more than 30 million jobs worldwide and the equivalent of 7.5% of global GDP. So once again for this issue, the environmental and economic aspects are crucial.

You can read this article in : Aerospace – economic and environmental impacts

Or in the JEC Composites Magazine N° 72

Journée Analyse du Cycle de Vie au Pôle ELASTOPOLE

Elastopôle, le pôle de compétitivité du caoutchouc et des polymères, a organisé sa 4ème journée d’axe sur la thématique du Développement durable le jeudi 7 juin 2012 à Cergy-Pontoise.

Cette journée a été consacrée aux thèmes de l’Eco-conception et de l’Analyse du cycle de vie, des sujets primordiaux pour les matériaux élastomères. La conception, la fabrication, l’utilisation et le recyclage de mélanges et de produits élastomères font appel à une chaine de valeur complexe, pour laquelle la mise en œuvre d’une démarche d’éco-conception et l’utilisation de méthodologies telle l’analyse de cycle sont appelées à se développer afin de répondre aux enjeux environnementaux, énergétiques, économiques et sociétaux des prochaines années.

Des présentations d’horizons variés et complémentaires, industriel, éco-organisme, recherche, bureau d’études environnementales, …, ont permis d’approfondir les connaissances, de dialoguer avec les experts et d’envisager les futurs projets collaboratifs et actions collectives à mener sur ces thèmes d’avenir.

RESCOLL a été invité à présenter ses actions dans le domaine (projets européens et nationaux d’éco-conception, ETV,…)  et plus particulièrement les expériences pilote menées en partenariat avec le CRA (action collective Green Power avec 5 PMI Aquitaines) et la DIRECCT Aquitaine (action collective Eco-Conception avec 10 autres PMI Aquitaines).

Pour télécharger la présentation de RESCOLL : RESCOLL Elastopole

Réunion du projet Greenlion à Bordeaux

Ce sont 16 entreprises, laboratoires et centres techniques venus de toute l’Europe qui se sont rendus la semaine dernière à Bordeaux dans les locaux de Rescoll à l’occasion de la réunion technique de suivi du projet Greenlion avec comme tête de file l’industriel Cegasa.

Cela fait en effet 6 mois qu’a débuté ce projet collaboratif à grande échelle inclu dans le programme européen FP7 et ce sont donc 26 personnes qui se sont réunis pour présenter l’avancées de leurs études aussi diverses que passionantes.

Dans ce projet seront menés des travaux pour l’amélioration de la batterie lithium-ion en application automobile à tous ses niveaux (des électrodes à la ligne de montage) avec l’objectif ambitieux d’en améliorer les performances environnementales tout en réduisant le coût de production.

Rescoll apporte sa contribution dans 4 des 8 lots grâce à ses compétences en collage démontable (procédé INDAR), éco-conception et dissémination des connaissances du projet.

Pour en savoir plus, le site du projet : http://www.greenlionproject.eu/homepage

 

 

 

The PLACOTOP project : an innovative and sustainable composite material for stoppers

This project is the culmination of prior successful research at laboratory-scale. The project was considered satisfactory by the European Commission which has decided to co-finance the activity necessary for its complete development until its final commercialization and marketing phase.

Plastic stoppers are gaining ground in the annual market quota to the detriment of natural corks, due mainly to the price of the former being more competitive. Most manufacturers of plastic or synthetic stoppers are small and medium-sized enterprises located in Spain, France, Germany and Italy. Currently, the manufacture of plastic stoppers accounts for only 13% of the total market production – 20 thousand million stoppers annually – but with a projected increase in market share of up to 50% over the next ten years.

Plastic stoppers are inevitably increasing their presence on the wine market as well; nevertheless, some hybrid systems could help to maintain the presence and use of cork at the same time. Recently, certain partners involved in this proposal have developed a new composite material; the plastic part of the stopper is partially substituted by a material obtained from biomass. Thus, it provides a better use of natural resources. This new material provides a number of advantages, such as a lower price than cork and less density, less extracting force and better environmental performance than the plastic stoppers.

For more information : http://www.placotop.eu/

ACV – Revue Critique – ETV…: des évolutions importantes

Des évolutions importantes sont en cours d’étude par l’Union Européenne concernant la quantification de l’impact environnemental d’une éco-innovation. Actuellement et en réglé générale, cette quantification se fait par la réalisation d’une analyse du cycle de vie (ACV). Cette démarche, bien qu’importante, est autodéclarative : l’entreprise proposant l’éco-innovation fournit également une grande partie des informations permettant de réaliser l’ACV.

Une revue critique est certes imposée par la norme ISO 14040-44, mais elle concerne uniquement la forme et non  pas le fond. Ainsi, à ce jour, aucune réglementation, aucune norme, ne permettait de statuer sur la véracité des données fournies par une ACV, même lorsqu’elle avait subie une revue critique.

Avec l’ETV ou « Vérification Technologique Environnementale« , c’est chose faite. Ou plutôt, le sera lorsqu’elle sera appliquée. Elle permettra à une tierce personne, étrangère à l’ACV réalisée, de vérifier la validité des performances d’une éco-technologie et de fournir des valeurs crédibles et fiables.

Pour plus d’infos sur les 3 étapes d’une quantification de l’impact environnemental d’une éco innovation, téléchargez : Slides ACV-revue critique-ETV_190112 (2)