Les produits à base de polyisoprène naturel sous forme latex -dispersion colloïdale de particules constituées de macromolécules- représentent un marché de 1,3Mt/an. Les deux phases non miscibles -eau et polymère- formant le latex restent en mélange stable grâce aux émulsifiants, lesquels forment un système très complexe dans le cas des latex naturels (LN).
La concentration du LN par centrifugation (1Mt/an monde) pour produire gants chirurgicaux et préservatifs donne un effluent appelé « skim » contenant 5 à 10 % du polyisoprène (PI) initial, conduisant à la dégradation de cette matière première et à la pollution des rivières, à cause de sa récupération ultérieure par un procédé archaïque avec l’acide sulfurique (1kg d’acide concentré / kg de PI récupéré).
Le projet vise un procédé de concentration du skim par ultrafiltration (UF) ou microfiltration (MF), permettant, d’une part, la récupération du PI sous forme de latex concentré utilisable par l’industrie et, d’autre part, la réduction de la demande chimique en oxygène (DCO) ainsi que l’absence de sulfates dans l’effluent (perméat), double problème de la filière.
Rescoll présent aux Journées Innovation du Centre de Formation de la Plasturgie
Rescoll a participé le 14 septembre dernier à la Journée Innovation organisée par le CFP en collaboration avec l’ARDI Rhône Alpes. Cette journée axée sur l’utilisation des polymères dans les transports a donné lieu a des échanges enrichissants entre les intervenants et le public.
Cette manifestation a permis à Rescoll de restituer à d’éventuels futurs partenaires les résultats obtenus dans le cadre du projet européen ECODISM sur les assemblages collés plastiques-composites. Le produit étudié alors était un hayon hybride (structure en SMC et peau en PP) développé par Plastic Omnium Auto Exterior, également partenaire du projet. Les essais menés ont permis de valider la faisabilité d’un démontage sur commande des différents éléments.
Nombre de modèles à venir intégreront ce nouveau type de hayon, l’intégration d’une technologie de collage réversible pourrait alors apporter une réponse intéressante aux problématiques de maintenance et de fin de vie.
Pour plus de détails:
Journées de L’Innovation (CFP-ARDI RA)
Contact: maxime.olive@rescoll.fr
LA SECONDE VIE DES PLASTIQUES
Recyclage et valorisation énergétique, les plastiques en fin de vie sont plein de ressource. Pour autant que des politiques volontaristes leur permettent de libérer tout leur potentiel. Et que leur mise en décharge ne soit plus qu’un vieux souvenir. Comment vivre aujourd’hui sans les plastiques ? Impossible si l’on pense à leurs multiples applications dans nombre de secteurs industriels auxquels ils ont permis d’innover, de gagner en performances et, le plus souvent, en coût. Pour autant, ils sont souvent l’objet d’attaques virulentes, à cause de leur impact, réel ou supposé, sur l’environnement.
ECONOMIES DE RESSOURCES
Contrairement aux idées reçues, les matières plastiques permettent d’économiser de l’énergie de réduire les émissions de CO2. Si l’on devait remplacer toutes les matières plastiques présentes dans toutes les applications par d’autres matériaux, 22,4 millions de tonnes de pétrole brut supplémentaires seraient consommées chaque année.
Les émissions de gaz à effet de serre correspondantes représentent 30% de l’objectif de réduction défini par le protocole de Kyoto pour l’Union Européenne ! Bouteilles toujours plus légères, films d’emballage toujours plus fins, la quantité de matière utilisée pour produire des objets en plastique n’a cessé de diminuer de manière drastique.
Dossier réalisé par : http://www.plastic-lemag.com/
Valorisation du polystyrène recyclé : le procédé MAGMA
Le développement des filières de recyclage ne peut être réel que s’il est économiquement viable. Or de nombreuses étapes de tri, de purification, de transport sont nécessaires entre la collecte du déchet et sa réutilisation dans de nouvelles applications.
C’est notamment le cas pour le polystyrène expansé (PSE), très présent dans l’emballage ou l’isolation. Sa faible densité posait cependant un problème de coût de transport, et sa manipulation sous une forme liquide était incommode car donnant lieu à un mélange très collant et/ou inhomogène.
RESCOLL, pour le compte de la société ESKA et en collaboration avec le CREPIM, a donc mis au point un nouveau procédé, breveté sous le nom de MAGMA, qui permet d’obtenir une pâte facile à manipuler, filtrer et réutiliser à partir de PSE et d’additifs spécifiques.
Cette innovation facilite donc le recyclage du PSE en rendant la filière plus attractive techniquement et économiquement.