L’Hythane® est un mélange de 20 % d’hydrogène et de 80 % de GNV. Avec l’Hythane®, l’hydrogène apparaît concrètement, de manière opérationnelle, comme carburant dans le paysage urbain.
L’Hythane® a un double intérêt environnemental et énergétique. L’ajout de l’hydrogène dans le gaz naturel permet une diversification énergétique et renforce les bénéfices environnementaux du GNV. L’hydrogène est généré sur site par un électrolyseur et est mélangé au gaz naturel avant le remplissage du véhicule. Les installations GNV existantes peuvent être utilisées pour délivrer de l’Hythane®.
Des performances environnementales
L’hydrogène permet d’augmenter les performances environnementales du GNV en :
- réduisant de 8 % les polluants locaux et gaz à effet de serre par rapport au GNV
- réduisant de 10 % des NOx par rapport au GNV.
L’Hythane® est également un carburant propre dans sa production, ne générant aucune pollution. L’électrolyseur, qui décompose l’eau en oxygène et produit l’hydrogène sur site, peut être alimenté en électricité verte (éolienne…).
Des performances techniques
Le mélange de gaz naturel et d’hydrogène a des propriétés voisines de celles du gaz naturel dont les risques sont connus et maîtrisés. L’ajout de l’hydrogène comme carburant améliore le rendement des moteurs et permet une combustion rapide et plus stable, tout en maintenant un haut niveau de sécurité.
Seul inconvénient, le mélange gaz naturel et d’hydrogène diminue très légèrement l’autonomie des véhicules.
Un intérêt économique
L’Hythane® utilise une technologie aujourd’hui disponible. Sa production n’exige pas de profondes modifications des installations actuelles : elle nécessite l’installation d’une station hydrogène sur le site d’une station gaz naturel existante. Ainsi, pour une flotte de véhicules circulant déjà au GNV, seule l’infrastructure pour l’hydrogène est à financer et à implanter (générateur d’H2, compresseur, mélangeur, borne de distribution, équipement spécifique de mesure et de détection).
Toutefois, aujourd’hui, la production d’hydrogène sur site reste coûteuse. La solution présente un surcoût par rapport au diesel. Ce surcoût est largement compensé par les externalités négatives évitées pour la collectivité (au sens de la directive européenne 2009/33.CE).