Alors qu’un froid intense a touché la France et que les besoins en électricité atteignent des sommets, le parc éolien fournit une quantité d’électricité particulièrement importante et contribue de manière significative à l’équilibre offre demande.
Jeudi 2 février, alors que la température moyenne en France a été de – 4°C, le parc éolien a couvert en moyenne 4 % de nos besoins en électricité (taux atteint y compris lors de la pointe de consommation de 19h), en parvenant à des puissances de production de plus de 4000 MW : c’est l’équivalent de deux fois la puissance électrique consommée par la ville de Paris.
Cette production réduit d’autant le recours aux centrales thermiques (charbon, gaz et fioul), polluantes et au coût de production élevé, ainsi que les importations d’électricité. La situation actuelle démontre une nouvelle fois que les périodes de grand froid ne sont pas synonymes d’une absence de production éolienne. RTE l’avait constaté dès 2007 et le rappelle régulièrement depuis : « L’analyse météorologique à l’échelle nationale ne montre pas que les périodes de froid intense s’accompagnent systématiquement de faibles productions éoliennes ». Au contraire, la production éolienne est en moyenne plus élevée durant ces périodes.