Des propriétés exceptionnelles pour des bouchons techniques pour le vin, biosourcés à 50%

Le projet européen PLACOTOP qui réunit des partenaires français (dont la Société de Recherches RESCOLL) et espagnols (dont le Centre Technique TECNALIA)  est en train de finaliser la mise au point d’un bouchon technique pour le bouchage du vin tranquille constitué à parts égales volumiques d’une matière synthétique et de granulé de liège. C’est la première fois qu’un bouchon technique pour le vin serait ainsi constitué à 50% d’une matière biosourcée.

Ce bouchon réussit la synergie des propriétés des bouchons naturels et des bouchons synthétiques avec une visée de prix extrêmement attractif.

Les propriétés mécaniques de ce nouveau bouchon sont équivalentes de celles des bouchons actuellement sur le marché ainsi que les propriétés de bouchage et étanchéité. Les analyses d’alimentarité réalisées par RESCOLL confirment cette tendance, mais ce sont les caractéristiques organoleptiques qui relèvent son caractère exceptionnel.

Les analyses réalisées par la Chambre d’Agriculture de la Gironde ont démontré que ce nouveau bouchon est parfaitement inerte vis à vis des vins, ne leur conférant aucun gout parasite ni caractéristique organoleptique indésirable.

La PMI basque espagnole a l’origine du projet (Plasticos Urteta) est actuellement en train d’industrialiser le procédé de fabrication avec, en parallèle, la réalisation de tests commerciaux auprès des principaux producteurs de vins de plusieurs régions productrices de la péninsule ibérique.

Pour plus d’infos sur le projet et le produit : http://www.placotop.eu/

Panorama et potentiel de développement des bioraffineries : une étude de l’ADEME

Le développement des bioraffineries et de la chimie du végétal s’est accéléré depuis la première version de cette étude, réalisée il y a quelques années.

Les filières céréalières, betteravières et oléagineuses sont parfaitement structurées. Il en est de même de celles qui approvisionnent les usines de pâte à papier. Les autres filières d’approvisionnement en biomasse lignocellulosiques sont en revanche encore dans leur phase de développement.

Si l’amont de ces différentes filières reste bien identifié, chacune conservant toutes ses spécificités, les secondes transformations génèrent des molécules plateformes communes qui sont à l’origine des mêmes dérivés.

Les biotechnologies blanches connaissent un essor rapide, favorisé par le développement des outils de bioinformatique et de tri à haut débit. Les changements d’échelle restent cependant longs et coûteux et les réalisations industrielles sont encore en nombre limité, hormis dans le domaine du bioéthanol et du biodiesel de première génération.

Le développement de plusieurs molécules plateformes avait été anticipé par les experts. Certaines prévisions se sont révélées correctes (glycérol, sorbitol, acide succinique) mais d’autres molécules tardent à être produites avec des procédés innovants (3-HPA, acide levulinique, furanes). A l’inverse, on assiste à des développements « imprévus » de projets industriels de fabrication par fermentation de terpènes et de butanol ou de conversion chimique du bioéthanol en éthylène et dans ses dérivés.

Il est recommandé en conclusion de soutenir le développement de la chimie du végétal en s’appuyant sur les réalisations industrielles engagées, y compris celles associées aux biocarburants de première génération. Les filières françaises et européennes ont certains avantages concurrentiels qu’il convient de valoriser dans un petit nombre de projets d’ambition suffisante.

Pour lire le document en entier : Bioraffinerie_2010

ASTM D6866 Measures Organic Carbon vs Total Carbon

ASTM D6866  Measures Organic Carbon vs Total Carbon

• ASTM D6866 looks at Total Organic Carbon and excludes Inorganic Carbon

• Carbonates are excluded from ASTM D6866 computations

ASTM D6866 was written for the US Department of Agriculture to provide a measure of renewable carbon to total organic carbon within carbon-containing solids, liquids, and gases. The term « biobased » is therein defined as « total renewable carbon to total ORGANIC carbon. »

Biobased Products Definition

As defined by the 2002 Farm Bill, biobased products are commercial or industrial products (other than food or feed) that are composed in whole, or in significant part, of biological products, renewable agricultural materials (including plant, animal, and marine materials), or forestry materials. The 2008 Farm Bill extended the definition of biobased products to include biobased intermediate ingredients or feedstocks.

Biobased products like writing papers, paints, insect repellents, plastics, liquid cleaners, diesel fuel additives, and floor tiles contain inorganic carbon in significant quantities. Since ASTM D6866, by definition, only takes into account total organic carbon, inclusion of inorganic carbon in the biobased content calculation will affect the accuracy of the measurement. It is important to know if the product submitted for ASTM D6866 testing has inorganic components so that correction factors will be applied during biobased content calculation. Biobased products with inorganic carbon that has little or no carbon 14 activity will have biobased content values that are too low if corrections will not be applied. Inorganic carbon in biobased products is usually present in the form of carbonates. However, not all carbonate-containing biobased products have sufficient amounts of inorganic carbon to affect the accuracy of the results. Products with high organic carbon content and low inorganic carbon content will generally not be affected by the presence of the latter. Those with very low organic carbon content, on the other hand, will be affected by even small amounts of inorganic carbon because the latter constitutes a significant portion of the product’s total carbon content. For products with inorganic carbon constituting more than 3% of the total carbon, the inorganic carbon must be excluded from the biobased content calculation. Thus, to ensure the accuracy of results, the lab must be informed if a product’s inorganic component concentration is sufficient enough to pose analytical concerns.

Rescoll intervient au colloque éco-conception Aquitain

 Le 19 Juin 2012 s’est tenu le 3° colloque éco-conception organisé par le réseau des CCI Aquitaines avec pour objectif de présenter des outils, méthodes et retours d’expériences régionaux, nationaux et internationaux. L’ensemble des acteurs, industriels, designers, experts techniques de l’éco-conception sont venus nombreux pour ce rendez-vous régional devenu incontournable.

Les sujets abordés ont été les suivants :

– Le tour du monde de l’éco-conception en 45 minutes

– Sensibilité environnementales, consommation responsable où en sont les français ?

– Table ronde autour de l’innovation produit : l’expérience d’entreprises régionales et nationales

– Plateformes techniques : Rescoll y a notamment présenté l’outil GaBi (dont il est le seul utilisateur en Aquitaine)

– Principes de l’approche biomimétique

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L’équipe chimie durable de RESCOLL continue de se développer

L’équipe chimie durable continue de se développer avec l’arrivée en Mai 2012 de Camille Suret. Avec en poche un master II professionnel en « éco-conception et gestion des déchets » et un master II recherche en  « biologie et écologie marine » ainsi qu’une expérience en ACV au sein d’Agro-Transfert Ressources et Territoires, Camille était la recrue idéale pour Rescoll. Son arrivée permettra ainsi de répondre à la demande grandissante des clients de Rescoll en Analyse du Cycle de Vie et éco-conception de produits et technologies. Son travail permettra notamment de compléter l’action collective éco-conception menée par Rescoll avec l’aide de la DIRECCTE Aquitaine et qui vise à accompagner 10 PME au développement d’un projet d’éco-conception.

Avec son passé de sportive de haut niveau, Camille a l’habitude de relever des défis, en natation ou en éco-conception !

Rescoll consulté à Zurich pour le projet européen eLCAr

 L’objectif du projet E-Mobility Life Cycle ASsessment (eLCAr) aidé par la Commission Européenne dans le cadre du « 7th Framework programme for Researxch and Technological Development » est d’apporter un socle commun aux acteurs européens de l’ACV (Analyse de Cycle de Vie) et des technologies pour les véhicules électriques en Europe. L’idée centrale est d’adapter la méthodologie du guide édité par la Commission Européenne ‘The International Reference Life Cycle Data System Handbook » aux besoins spécifiques des praticiens de l’ACV travaillant sur le véhicule électrique ou ses composants.

« The European Green Cars Initiative » (EGCI)

L’EGCI a été lancé en 2009 par la Commission Européenne et les indiustriels à travers des projets dans le cadre du « 7th Framexork Programme supporting R&D » portant sur les technologies et infrastructures essentielles pour l’efficacité énergétique et l’utilisation d’énergie renouvelable dans les transports. Le thème principal est l’électrification des voitures même si les sujets de recherche incluent aussi la mise en place du transport routier sur de longues distances ainsi que l’amélioration de la logistique. Plus de 50 projets collaboratifs sont ainsi en cours dans ce cadre.

Besoin d’un guide adapté 

Les lignes directrices permettront de mettre en place une approche plus standardisée en donnant une description claire des limites du champ de l’étude dans le contexte des véhicules électrique. En effet, le ILCD handbook qui donne des lignes directrices pour la réalisation de l’ensemble des produits est, par essence, générique. Ces travaux devront également permettre d’améliorer la comparabilité des différents résultats entre eux puisqu’une base commune sera crée. Ceci permettra ainsi d’évaluer un composant spécifique du véhicule ainsi que de le replacer à l’échelle du véhicule et de comparer leurs impacts entre eux.

Concertation des parties prenantes par l’organisation de réunions de travail

Dans l’objectif de réaliser le guide le plus en accord possible avec les pratiques de la communauté ACV, le retour des principaux acteurs, les praticiens de l’ACV, était nécessaire. Le premier des trois workshops prévus dans le cadre de ce projet s’est tenu le 12 Juin dernier à Zurich et était hébergé par ETH, une des parties prenantes de la très connue base ecoinvent.

Dans le cadre de ses travaux de R&D et sur l’ACV des batteries lithium-Ion, Rescoll faisait partie des experts identifiés et a ainsi participé à cette réunion de travail avec beaucoup d’autres experts européens du domaine. Une réunion riche en enseignement !

Aerospace: economic and environmental impacts of the use of new materials

While time and experience have helped composites become established in the aerospace industry, these materials continue to be closely monitored, with extra efforts on the part of aircraft manufacturers. Today, it is generally acknowledged that every passenger who makes the round trip from Paris to New York by plane in normal travelling conditions “produces” one metric ton of CO2. One can easily calculate the per-passenger fuel consumption at about 400 litres of kerosene. That may seem like a lot, but given the distance between Paris and New York (about 5,850 km, or 11,700 km round trip), 400 litres of fuel to go 12,000 km comes out to an average per-passenger consumption of about 3.5 litres per 100 km. Certainly better than any car! Environment and economy We are faced with a twofold problem, both environmental and economic. These two notions cannot be addressed separately. With more than two billion passengers per year, the CO2 production for travel by aircraft adds up to impressive quantities of CO2 emissions – more than 600 million metric tons per year! And yet, all these tons account for only 5% of annual global human-induced production. On the economic side, the aerospace industry generates more than 30 million jobs worldwide and the equivalent of 7.5% of global GDP. So once again for this issue, the environmental and economic aspects are crucial.

You can read this article in : Aerospace – economic and environmental impacts

Or in the JEC Composites Magazine N° 72

Journée Analyse du Cycle de Vie au Pôle ELASTOPOLE

Elastopôle, le pôle de compétitivité du caoutchouc et des polymères, a organisé sa 4ème journée d’axe sur la thématique du Développement durable le jeudi 7 juin 2012 à Cergy-Pontoise.

Cette journée a été consacrée aux thèmes de l’Eco-conception et de l’Analyse du cycle de vie, des sujets primordiaux pour les matériaux élastomères. La conception, la fabrication, l’utilisation et le recyclage de mélanges et de produits élastomères font appel à une chaine de valeur complexe, pour laquelle la mise en œuvre d’une démarche d’éco-conception et l’utilisation de méthodologies telle l’analyse de cycle sont appelées à se développer afin de répondre aux enjeux environnementaux, énergétiques, économiques et sociétaux des prochaines années.

Des présentations d’horizons variés et complémentaires, industriel, éco-organisme, recherche, bureau d’études environnementales, …, ont permis d’approfondir les connaissances, de dialoguer avec les experts et d’envisager les futurs projets collaboratifs et actions collectives à mener sur ces thèmes d’avenir.

RESCOLL a été invité à présenter ses actions dans le domaine (projets européens et nationaux d’éco-conception, ETV,…)  et plus particulièrement les expériences pilote menées en partenariat avec le CRA (action collective Green Power avec 5 PMI Aquitaines) et la DIRECCT Aquitaine (action collective Eco-Conception avec 10 autres PMI Aquitaines).

Pour télécharger la présentation de RESCOLL : RESCOLL Elastopole

SMILE : un traitement des surfaces des métaux écologique

Jeudi 31 mai et vendredi 1 juin a eu lieu à Arcachon le Forum des adhérents du Pôle Mondial de Compétitivité « AEROSPACE VALLEY ».  Plusieurs centaines d’entreprises se sont réunies pour faire le bilan de l’année passée et les prévisions pour l’année à venir.

Parmi les projets que le Pôle avait voulu mettre en avant, il y a eu une présentation au sein du DAS AMS du projet SMILE (Surface Mono Innovative Layer for Environment) coordonné par RESCOLL et comportant dans le consortium 3 donneurs d’ordres (AIRBUS, DASSAULT et EADS), 2 labos universitaires (LCPO et CIRIMAT) et 3 PMI, dont RESCOLL (L’ELECTROLYSE et MAPAERO).

L’objectif du projet est l’étude dune solution de substitution des traitements de surface chromatés pour aluminium dans l’aéronautique. Il vise le remplacement des traitements classiques, impactés par le réglementation REACH, par une monocouche active.

Pour télécharger les diapos de la présentation SMILE : AESE – SMILE by RESCOLL – 310512

D’autres projets de RESCOLL ont également été présentés. Par exemple, VALOREM a présenté le projet ICE & WIND qui doit permettre d’augmenter le rendement des installations éoliennes par chauffage des pales et diminution des problèmes de givre (technologie « PANIPLAST by RESCOLL ») et ALPHANOV a présenté un projet CORAC, leadéré par RESCOLL, devant permettre un nettoyage écologique des vieilles peintures.

RESCOLL intervenant à l’Atelier ECO-CONCEPTION des CCT du CNES

RESCOLL était présent à l’atelier des CCT (Centres de Compétence Technique) du CNES, mardi 15 mai 2012 à l’Institut Aéronautique et Spatial (IAS), à Toulouse. Cette journée, orientée sur la thématique « Eco-conception & Spatial» a permis de faire le point sur les methodes et techniques disponibles pour intégrer la prise en compte de l’impact environnemental dans des cahiers des charges stricts et souvent très différents de l’Industrie Générale.

Le domaine spatial utilise pour ses applications sol ou vol un large choix de matériaux et procédés. Au sol, les matériaux doivent conserver leurs performances durant de longues durées de stockage. En vol, ces matériaux sont soumis à des contraintes importantes et particulières : vide, radiations, oxygène atomique, larges variations de température… Ainsi, les matériaux spatiaux sont rigoureusement choisis sur la base de leurs performances et du retour d’expérience acquis. Sous l’impulsion des nouvelles règlementations environnementales (tel que REACH), mais également pour répondre aux enjeux du développement durable, des outils ont été mis au point afin de quantifier l’impact environnemental des produits conçus (comme l’analyse du cycle de vie) et ainsi pouvoir le minimiser. De nouveaux matériaux ou solvants biosourcés ont également été développés, testés, voire sont déjà utilisés depuis longtemps par différents secteurs d’activités. Cette question, abordée sous l’angle des matériaux, pose une question plus large d’éco-conception des produits et des systèmes spatiaux.

Pour RESCOLL, cette journée a été l’occasion de présenter le travail réalisé pour le CNES concernant “L’étude d’un matériau de substitution pour la fabrication de ballons stratosphériques ouverts”.

Plus d’informations sur les CCT