CLP : réunion thématique sur le nouveau système de classification et d’étiquetage des produits chimiques

Gascogne Environnement a organisé une réunion thématique sur le nouveau système de classification et d’étiquetage des produits chimiques, le jeudi 24 mai 2012, dans les locaux de la CCI 47, en demandant à RESCOLL d’intervenir à ce sujet.

Marie-Laure SENE, chargée d’Affaires Réglementaires chez RESCOLL, y a donc présenté les nouvelles règles de classification et d’étiquetage. Le règlement (CE) n° 1272/2008 (classification, étiquetage et emballage des substances et mélanges), encore appelé « règlement CLP » (CLP : Classification, Labelling and Packaging), permet la mise en application, dans l’UE, du SGH (Système Général Harmonisé de classification et d’étiquetage des produits chimiques – ensemble de recommandations internationales adoptées par le Conseil économique et social des Nations unies). Ce règlement définit de nouvelles règles de classification, d’emballage et d’étiquetage. Les principaux changements concernent les classes et catégories de dangers, les critères de classification, les éléments d’étiquetage (pictogrammes, …).

Ce nouveau texte, entré en vigueur le 20 janvier 2009 dans l’ensemble des Etats membres, prévoient 2 dates d’application :

• le 1er décembre 2010 pour la classification, l’étiquetage et l’emballage des substances,

• le 1er juin 2015 pour la classification, l’étiquetage et l’emballage des mélanges.

Une période de transition va donc permettre une mise en œuvre progressive de ce nouveau système qui abrogera, en 2015, les directives européennes déjà appliquées. Il sera essentiel pour les fabricants de produits chimiques et formulateurs d’être formés à ce nouveau règlement, mais aussi pour les travailleurs manipulant des produits chimiques (notamment pour la compréhension des nouvelles étiquettes).

Pour plus d’information : ml.sene@rescoll.fr

Retour d’expériences sur REACH et les matériaux

Réglementation, stratégies industrielles, possibilités techniques, opportunités méthodologiques, c’est à un tour complet de la problématique Reach que se livrent le Cetim et la FIM. Une réelle opportunité pour les industriels mécaniciens puisque cette journée technique dévoile un programme allant de l’état précis des exigences jusqu’aux solutions techniques en passant par les prises de positions des donneurs d’ordres et de leurs sous-traitants. Le Cetim et la FIM ont en effet souhaité réunir tous les acteurs de la chaîne et ainsi faire profiter les industriels de la synergie engagée depuis quelques années notamment avec des représentants clés de différents secteurs industriels et de l’État. Au-delà des éclairages réalisés à l’occasion des conférences, l’événement propose également différents ateliers thématiques dédiés aux procédés et aux matériaux, ponctués de tables rondes, et des rencontres avec les autorités ministérielles, de grands industriels tels que le CNES, Safran, Renault, PSA Peugeot Citroën, Nexter, Alstom transport, Schneider…, et des experts du Cetim.

RESCOLL intervient dans la partie  consacrée à l’assemblage par collage et les substances concernées par la réglementation REACH dans le domaine.

Pour télécharger le programme : REACH et la MECANIQUE

Vers des traitements de surfaces respectueux de l’environnement ???

Les “Entretiens de Toulouse” est le RV annuel des technologues français dans le domaine aéronautique-spatial-défense. Chaque année plusieurs centaines de spécialistes se retrouvent pour échanger autour de problématiques techniques propres au domaine. C’est aussi un lieu de présentation d’innovations technologiques ou de techniques permettant la levée d’écrous dont l’industrie ASD, mais aussi l’ensemble de l’industrie, est en attente.

L’un des aspects récurrents de l’industrie des métaux est leur protection contre la corrosion. Avec  le logique évolution de la réglementation environnementale (REACH, COV,…), la plupart des solutions actuellement employées sont en sursis. L’ouverture vers de nouvelles technologies respectueuses de l’environnement n’a jamais été aussi large.

C’est dans ce contexte que les organisateurs ont demandé à RESCOLL d’organiser une demi journée consacrée aux travaux que l’équipe “Surfaces” réalise sur les revêtements de surface “sol-gel” et leurs propriétés anticorrosion.

Pour télécharger la présentation : Entretiens de Toulouse 2012 -Anti corrosion coatings – Rescoll

Les filières industrielles stratégiques de l’économie verte

Au plan mondial, la crise économique et financière a servi de révélateur général, pratiquement tous les plans de relance de fin 2008 concentrant les investissements sur les mêmes filières :

– les filières qui permettent de lutter contre le changement climatique en réduisant les émissions de gaz à effet de serre par une moindre consommation d’énergie ou par le développement de sources d’énergie décarbonées,

– mais aussi des filières qui ont pour conséquence, plus globalement, de réduire la consommation de ressources naturelles, notamment à travers le recyclage des déchets ou le retraitement de l’eau. Cette seconde catégorie de préoccupations répond moins à des considérations environnementales qu’à un souci d’anticiper les conséquences de la reprise de la croissance, en particulier dans les pays émergents, et ses conséquences en termes de pression sur la demande de matières premières dont on a pu mesurer les effets sur les prix et sur l’économie en 2007. Mais ces filières auront aussi des conséquences favorables sur l’environnement puisqu’elles conduisent à limiter l’impact environnemental de notre consommation et de nos modes de production.

Aujourd’hui, en France comme dans l’ensemble des pays de l’OCDE ou au sein de l’Union Européenne, cette évolution est perçue comme un enjeu essentiel. Ainsi, les filières de la croissance verte sont les conditions d’une nouvelle «économie verte», qui ne se limite pas à quelques filières et qui doit nous permettre d’adapter nos modes de vie pour que près de 10 milliards d’hommes puissent partager la même planète en 2050 dans des conditions acceptables pour tous, tant en termes de climat que de conditions de vie.

Pour plus d’infos, téléchargez le rapport du MEEDDM : DGALN_rapport_filieres_industrielles_strategiques_economie_verte_mars_2010

Détermination du pourcentage de composants biosourcés dans les produits

Avec pour base le modèle américain, l’Europe en général et la France en particulier se lancent dans une compétition pour développer une méthode de détermination du pourcentage de carbone biosourcé dans un produit. Objectif visé: mettre au point un label qui servirait de référence européenne. ASTM D6866, c’est son petit nom. L’ASTM, pour American Society for Testing and Materials,  a standardisé en 2004 une méthode de détermination de la quantité de carbone14 issu de la biomasse contenu dans un produit: cette norme est l’ASTM D6866.

L’Association de chimie du végétal (ACDV), via un groupe de travail nommé GT1, s’en est servi comme base de réflexion pour élaborer à son tour une méthode de détermination de part de carbone 14. Le carbone est  le seul élément qui permette de faire une mesure entre l’origine fossile et le renouvelable d’un produit.

Il s’agit de créer un référentiel qui conduira à la délivrance d’un label «contenu en biosourcé». Un moyen simple, qui offre la garantie pour les industriels de pouvoir communiquer sur les propriétés de leurs produits. Le futur producteur qui a l’intention d’être certifié fait auprès d’un organisme une déclaration portant sur la composition du produit à labelliser, qui est par la suite vérifiée par l’analyse au carbone14 ainsi que par l’analyse élémentaire. A priori, la teneur exacte en matière biosourcée du produit sera indiquée sur le label, sous forme de pourcentage.

Pour plus d’infos, téléchargez l’article paru dans « Formule Verte » : Normalisation_-_Les_produits_biosources_dans_la_course_au_label

Réunion du projet Greenlion à Bordeaux

Ce sont 16 entreprises, laboratoires et centres techniques venus de toute l’Europe qui se sont rendus la semaine dernière à Bordeaux dans les locaux de Rescoll à l’occasion de la réunion technique de suivi du projet Greenlion avec comme tête de file l’industriel Cegasa.

Cela fait en effet 6 mois qu’a débuté ce projet collaboratif à grande échelle inclu dans le programme européen FP7 et ce sont donc 26 personnes qui se sont réunis pour présenter l’avancées de leurs études aussi diverses que passionantes.

Dans ce projet seront menés des travaux pour l’amélioration de la batterie lithium-ion en application automobile à tous ses niveaux (des électrodes à la ligne de montage) avec l’objectif ambitieux d’en améliorer les performances environnementales tout en réduisant le coût de production.

Rescoll apporte sa contribution dans 4 des 8 lots grâce à ses compétences en collage démontable (procédé INDAR), éco-conception et dissémination des connaissances du projet.

Pour en savoir plus, le site du projet : http://www.greenlionproject.eu/homepage

 

 

 

Atelier « Eco-conception & Spatial» proposé par le CNES

Organisé par le CNES, le prochain mardi 15 mai 2012 aura lieu à l’Institut Aéronautique et Spatial (IAS), à Toulouse, un Atelier « Eco-conception & Spatial»

Le domaine spatial utilise pour ses applications sol ou vol un large choix de matériaux et procédés. Au sol, les matériaux doivent conserver leurs performances durant de longues durées de stockage. En vol, ces matériaux sont soumis à des contraintes importantes et particulières : vide, radiations, oxygène atomique, larges variations de température… Ainsi, les matériaux spatiaux sont rigoureusement choisis sur la base de leurs performances et du retour d’expérience acquis. Sous l’impulsion des nouvelles règlementations environnementales, mais également pour répondre aux enjeux du développement durable, des outils ont été mis au point afin de quantifier l’impact environnemental des produits conçus (comme l’analyse du cycle de vie) et ainsi pouvoir le minimiser. De nouveaux matériaux ou solvants biosourcés ont également été développés, testés, voire sont déjà utilisés depuis longtemps par différents secteurs d’activités. Cette question, abordée sous l’angle des matériaux, pose une question plus large d’éco-conception1 des produits et des systèmes spatiaux.

Cette journée est la première sur la thématique organisée par les CCT MAT, STR, SYS & MAN. Elle a plusieurs objectifs :

 A/ Sensibiliser aux méthodes et outils permettant de faire de l’éco-conception :

* En connaissant l’impact environnemental à l’aide d’outils comme l’analyse du cycle de vie par exemple et de moyens pour réduire les impacts durant les phases de conception,

* En mettant en place des processus de décision permettant de procéder aux arbitrages nécessaires.

B/ Connaître les matériaux ou procédés respectueux de l’environnement qui pourraient avoir une utilisation spatiale, pour des applications sol ou vol.

 Maxime Olive, de RESCOLL, fera une intervention sur un travail que RESCOLL a réalisé pour le CNES concernant « L’étude d’un matériau de substitution pour la fabrication de ballons stratosphériques ouverts ».

Pour plus d’infos : 12-04-16 prog-econception

Succès de l’atelier sur les bioplastiques organisé par RESCOLL et la CCI40

A l’initiative de la CCI40, une douzaine d’entreprises de la région Aquitaine se sont données rendez-vous chez RESCOLL ce mercredi 11 avril autour d’un sujet porteur : les propriétés et la mise en œuvre des bioplastiques. Il faut croire que le sujet intéresse un large panel de domaines industriels car des professionnels de la pharmacie, la chaussure, l’habillement, la chimie, l'emballage,… ainsi que plusieurs designers ont assisté à une journée animée par les ingénieurs de RESCOLL spécialisés dans le domaine.

Cette journée comportait un volet « théorique » avec des exposés sur les bioplastiques, leurs utilisations, leurs avantages et limites et un deuxième plus pratique avec un atelier de mise en œuvre sur extrudeuse et formulation de bioplastiques commerciaux. Le succès de la journée amènera la CCI 40 et RESCOLL à proposer d’autres journées thématiques sur des sujets techniques d’actualité.

Pour plus d’infos : greenmaterials@rescoll.eu

SUST-FOREST : Colloque International sur l’autre industrie des résineux

Depuis 1974 la forêt aquitaine a vu disparaître l’une de ses activités séculaires, le gemmage des pins. L’arrivée de résine de pays aux coûts de main d’œuvre bien plus bas, l’Espagne et le Portugal dans un premier temps, la Chine, le Brésil, l’Indonésie,… aujourd’hui, a eu comme conséquence l’arrêt total en Aquitaine de cette activité. Depuis cette époque, l’industrie française, qui consomme annuellement 30 000 tonnes de résine, est exclusivement approvisionnée par l’importation de celle-ci. Nos voisins espagnols et portugais se retrouvent actuellement dans ce même cas. Cependant, la pénurie découlant de la croissance de la demande interne des actuels pays producteurs et la fluctuation de l’approvisionnement a comme conséquence une inflation constante des prix ces dernières années au niveau mondial.

Mais, est-ce que ce flambement des prix ne pourrait pas devenir un facteur permettant la relance du gemmage en Aquitaine et le sud de l’Europe? Est-ce que retrouver une source d’approvisionnement européenne ne serait pas un atout pour une source plus stable et « écologique» ? Sommes-nous dans un contexte potentiellement favorable nous permettant d’envisager une renaissance de l’autre industrie des résineux?

Le projet européen SUST-FOREST, en cours depuis 2011, essaye, par la réalisation de deux grandes campagnes de gemmage dans les massifs espagnol et portugais, d’apporter une réponse quantifiée à la question posée. Dans ce cadre, les partenaires français de ce projet, l’ADERA (Association pour le Développement de la Recherche en Aquitaine) et RESCOLL (Société de Recherche dans le domaine des Matériaux), associés au Pôle de Compétitivité XYLOFUTUR, organisent le 30 Octobre 2012 à Bordeaux Sciences Agro, à Gradignan, un colloque international dont l’objectif est :

* de faire le point sur les résultats expérimentaux sur le terrain et en laboratoire,

* de croiser les points de vue de l’ensemble des acteurs impliqués : industrie de première et seconde transformation, utilisateurs, gemmeurs, institutionnels régionaux, nationaux et européens,

* de poser les bases d’un Conseil Sectoriel Européen de la Résine, organe fédérant les initiatives et œuvrant, si les conditions économiques le permettent, pour une relance de l’activité dans le sud-ouest européen et dynamiser une exploitation durable des produits issus de ressources naturelles.

Pour plus d’infos : Flyer 1