RESCOLL présent à Aquitaine Chimie Durable

La 2ème Edition La deuxième Journée de la Chimie Durable en Aquitaine s’est tenue le jeudi 22 mars 2012 à Pessac. Organisée par Aquitaine Chimie Durable et l’UIC Aquitaine, elle invitait les industriels de la chimie, leurs clients et utilisateurs, ainsi que les acteurs de la recherche et de l’innovation, les structures d’accompagnement des entreprises et les collectivités territoriales à réfléchir sur le thème :  «Solutions, produits  et procédés alternatifs pour une industrie durable »

Au programme de la journée, animée par Sylvie Latieule, Rédactrice en chef de Formule Verte :

* les interventions de scientifiques et d’experts : Professeur Jean-François Narbonne, Directeur du Groupe de Toxicologie Biochimique – Laboratoire de Physico-Chimie des Systèmes Naturels, Jean Pelin – Directeur Général de l’Union des Industries Chimiques Vanessa Oltra et Maïder Saint Jean – Economistes GREThA Université de Bordeaux IV

*des témoignages d’entreprises : Arkema, Berkem, DRT, Greiner, No-Tox, Toyal, Vitivista RESCOLL a pu présenter aux différentes entreprises présentes ses axes de recherches dans le domaine de la chimie durable comme notamment :

 Les études d’Eco conception et plus précisément celles réalisées dans le cadre de l’Action Collective « Eco-Conception » financée par le DIRECCTE Aquitaine,

 L’expertise en Analyse de Cycle de Vie,

 La synthèse et formulation de résines et composés biosourcés,

 Etc.

Cradle to cradle : votre produit est votre matière première de demain

Une industrie sans déchets ? C’est le credo du cradle to cradle, fondé sur le recyclage, qui remet à plat la conception et la fabrication de vos produits. Concevoir un siège de bureau ou un T-shirt dénués de toute substance nocive et les recycler pour qu’ils puissent redevenir… un nouveau siège de bureau ou un nouveau T-shirt et ainsi de suite, à l’infini. En somme, inventer une industrie dans laquelle le déchet n’existe pas. Tel est le principe du cradle to cradle (ou C2C, littéralement « du berceau au berceau »). Ce concept développé dans les années 2000 a depuis été adopté par plusieurs secteurs industriels. Il a même donné naissance à une certification. Tour d’horizon pour appréhender au mieux cette démarche complexe. Continuer la lecture de « Cradle to cradle : votre produit est votre matière première de demain »

Atelier propriétés et mise en oeuvre des bioplastiques à RESCOLL

La CCI des Landes et RESCOLL organisent à Bordeaux une journée technique Eco-conception dédiée aux propriétés et mise en oeuvre des bioplastiques. Elle aura lieu le 11 Avril 2012 dans les locaux de RESCOLL.

L’objectif de cette journée est de faire connaissance avec les bioplastiques en substitution de matières traditionnellement utilisées en plasturgie.

La journée sera composée d’une présentation générale des bioplastiques et des réglementations pour la fin de vie, suivie d’un atelier pratique de mise en oeuvre de ces matériaux.

Pour vous inscrire, n’hésitez pas à envoyer un mail à greenmaterials@rescoll.eu dès maintenant.

REP : l’Ademe dresse le bilan 2011 des 24 filières françaises

Le bilan 2011 de la responsabilité élargie des producteurs pointe des résultats mitigés, parfois éloignés des objectifs. Quand l’objectif 2012 est déjà atteint pour les piles, la filière emballages ménagers doit encore progresser.

L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) vient de publier le Panorama 2011 de la responsabilité élargie des producteurs (REP). Le document de 28 pages propose tout d’abord un descriptif du cadre réglementaire, des produits visés par la REP, des principes de mise en œuvre, des acteurs et de leur rôle, des différents schémas organisationnels retenus, du principe de l’éco-contribution et du suivi des filières REP.

La brochure propose ensuite une synthèse des données disponibles pour l’année 2010 et pour chacune des 24 filières REP françaises classées dans quatre catégories : les filières imposées par la réglementation européenne, celles mises en œuvre pour répondre à un texte européen n’impliquant pas nécessairement de REP, celles imposées par la législation française et celles basées sur un accord volontaire. Continuer la lecture de « REP : l’Ademe dresse le bilan 2011 des 24 filières françaises »

SMILE : un traitement de surface respectueux de l’environnement

Quand AIRBUS et DASSAULT se mettent autour d’une table pour soumettre le cahier des charges d’un projet de recherche industrielle, ils mettent  d’habitude la barre très haut. SMILE n’a pas dérogé à la règle : quitte à faire mieux que BOEING, autant faire 3 fois mieux!!

Le traitement des alliages d’aluminium en aéronautique permettant de combattre la corrosion des tôles nécessite l’utilisation de bais chimiques contenant notamment du chrome. A terme, l’utilisation de ces bains sera très contrainte, voire interdite.

BOEING a mis au point un traitement de surfaces à base de sol-gel pour essayer de répondre à cette problématique environnementale.

AIRBUS et DASSAULT ont fait de cette contrainte une chance en ajoutant à la contrainte environnementale des contraintes économiques et techniques. Ainsi le consortium du projet SMILE (voir photo), coordonné par RESCOLL et labélisé par le Pôle Aerospace Valley, se devait de mettre au point un traitement de surface qui, en une seule couche, remplacerait les 3 couches aujourd’hui utilisées pour protéger les tôles d’aluminium contre la corrosion. Le gain de poids ainsi obtenu permettrait une baisse non négligeable de la consommation de carburant ou l’embarquement de plusieurs passagers supplémentaires pendant l’ensemble de la durée de vie d’un avion.

De plus, ce traitement devrait pouvoir être mis en œuvre par pulvérisation, contrairement au trempage actuellement utilisé qui limite la taille des pièces pouvant être traitées. Ainsi le traitement peut être réalisé, non seulement sur des pièces unitaires mais aussi sur des grands assemblages. A la fin, comme vous pouvez le voir sur la photo, le SMILE était de rigueur : le consortium du projet a répondu à 100% au cahier des charges et présenté, au bout de 4 ans de travail, un traitement permettant d’atteindre les résultats obtenus.

Encore une belle réussite.

Pour plus d’infos : florent.deliane@rescoll.fr

La substitution difficile du BPA

Aucun substitut ne pourra remplacer le Bisphénol A des résines qui tapissent canettes et boîtes de conserve : chaque type d’aliment devra avoir son vernis propre », prévient Michel Loubry, de Plastics Europe. Une société américaine commercialise déjà des boîtes tapissées d’une résine à base d’huile végétale pour conserver des aliments peu acides pour un prix 14% plus élevé. Au registre des matières végétales, une résine à base de tanins, sous-produits du vin ou du bois, est prometteuse. Bernard Boutevin, de l’équipe Ingénierie et Architecture Macromoléculaire à l’Institut Charles Gerhardt a récemment déposé un brevet pour substituer ce matériau au BPA et compte lancer une usine pilote dès 2015. « Nous serons alors capables de remplacer le BPA dans toutes les résines alimentaires », espèret- il. L’isosorbide est une molécule dont la structure ressemble à celle du BPA : deux formules chimiques identiques qui se répètent. « C’est cette répétition structurelle qui apporte la rigidité au produit final », précise Franck Thumerel, chimiste chez Roquette, société française qui se lance dans la production industrielle d’isosorbide, monomère, issu de la déshydratation du sorbitol, dérivé du glucose. Cependant, sa sensibilité à l’humidité limite pour l’instant son utilisation dans les contenants alimentaires.

 Sources : Science et Vie Fév 2012.

The PLACOTOP project : an innovative and sustainable composite material for stoppers

This project is the culmination of prior successful research at laboratory-scale. The project was considered satisfactory by the European Commission which has decided to co-finance the activity necessary for its complete development until its final commercialization and marketing phase.

Plastic stoppers are gaining ground in the annual market quota to the detriment of natural corks, due mainly to the price of the former being more competitive. Most manufacturers of plastic or synthetic stoppers are small and medium-sized enterprises located in Spain, France, Germany and Italy. Currently, the manufacture of plastic stoppers accounts for only 13% of the total market production – 20 thousand million stoppers annually – but with a projected increase in market share of up to 50% over the next ten years.

Plastic stoppers are inevitably increasing their presence on the wine market as well; nevertheless, some hybrid systems could help to maintain the presence and use of cork at the same time. Recently, certain partners involved in this proposal have developed a new composite material; the plastic part of the stopper is partially substituted by a material obtained from biomass. Thus, it provides a better use of natural resources. This new material provides a number of advantages, such as a lower price than cork and less density, less extracting force and better environmental performance than the plastic stoppers.

For more information : http://www.placotop.eu/

Les éoliennes confirment leur utilité lors de la vague de froid

Alors qu’un froid intense a touché la France et que les besoins en électricité atteignent des sommets, le parc éolien fournit une quantité d’électricité particulièrement importante et contribue de manière significative à l’équilibre offre demande.

Jeudi 2 février, alors que la température moyenne en France a été de – 4°C, le parc éolien a couvert en moyenne 4 % de nos besoins en électricité (taux atteint y compris lors de la pointe de consommation de 19h), en parvenant à des puissances de production de plus de 4000 MW : c’est l’équivalent de deux fois la puissance électrique consommée par la ville de Paris.

Cette production réduit d’autant le recours aux centrales thermiques (charbon, gaz et fioul), polluantes et au coût de production élevé, ainsi que les importations d’électricité. La situation actuelle démontre une nouvelle fois que les périodes de grand froid ne sont pas synonymes d’une absence de production éolienne. RTE l’avait constaté dès 2007 et le rappelle régulièrement depuis : « L’analyse météorologique à l’échelle nationale ne montre pas que les périodes de froid intense s’accompagnent systématiquement de faibles productions éoliennes ». Au contraire, la production éolienne est en moyenne plus élevée durant ces périodes.

Une nouvelle recrue pour l’équipe chimie durable de Rescoll !

L’équipe chimie durable de Rescoll s’agrandit encore avec l’arrivée de Blanca Palomo Losada en Janvier 2012 pour travailler sur une activité en plein essor, la formulation de polymères biosourcés.

Après une formation d’ingénieur chimiste de l’école « Escola Técnica Superior de Enxeñaría (ETSE) » en Espagne, Blanca a obtenu son titre de docteur en physique des polymères pour ses travaux réalisés avec la société Alstom Transport sur les résines thermodurcissables utilisées dans le domaine ferroviaire.

Ses connaissances pointues sur les résines epoxy lui permettront de se consacrer à la synthèse et la formulation de résines biosourcées plus respectueuses de l’environnement.

Son arrivée permettra ainsi à Rescoll de répondre à la demande grandissante de ses clients en matière de formulations de produits biosourcés et à ses collègues de se perfectionner en espagnol !

ACV – Revue Critique – ETV…: des évolutions importantes

Des évolutions importantes sont en cours d’étude par l’Union Européenne concernant la quantification de l’impact environnemental d’une éco-innovation. Actuellement et en réglé générale, cette quantification se fait par la réalisation d’une analyse du cycle de vie (ACV). Cette démarche, bien qu’importante, est autodéclarative : l’entreprise proposant l’éco-innovation fournit également une grande partie des informations permettant de réaliser l’ACV.

Une revue critique est certes imposée par la norme ISO 14040-44, mais elle concerne uniquement la forme et non  pas le fond. Ainsi, à ce jour, aucune réglementation, aucune norme, ne permettait de statuer sur la véracité des données fournies par une ACV, même lorsqu’elle avait subie une revue critique.

Avec l’ETV ou « Vérification Technologique Environnementale« , c’est chose faite. Ou plutôt, le sera lorsqu’elle sera appliquée. Elle permettra à une tierce personne, étrangère à l’ACV réalisée, de vérifier la validité des performances d’une éco-technologie et de fournir des valeurs crédibles et fiables.

Pour plus d’infos sur les 3 étapes d’une quantification de l’impact environnemental d’une éco innovation, téléchargez : Slides ACV-revue critique-ETV_190112 (2)