GRENMATERIALS VOUS DONNE UNE DÉFINITION DES NANOS

La définition tant espérée a été rendue publique le 18 octobre dernier par la Commission européenne. L’été fut long pour ceux qui avaient besoin de connaître la définition exacte.

La voici donc : « on entend par « nanomatériau » un matériau naturel, formé accidentellement ou manu facturé contenant des particules libres, sous forme d’agrégat ou sous forme d’agglomérat, dont au moins 50 % des particules, dans la répartition numérique par taille, présentent une ou plusieurs dimensions externes se situant entre 1 nm et 100 nm. Dans des cas spécifiques, lorsque cela se justifie pour des raisons tenant à la protection de l’environnement, à la santé publique, à la sécurité ou à la compétitivité, le seuil de 50 % fixé pour la répartition numérique par taille peut être remplacé par un seuil compris entre 1 % et 50 % ».

Attention, à ce stade, la définition n’est qu’une recommandation que les états membres, les agences de l’UE et les industriels sont invités à utiliser «lorsqu’ils adoptent et mettent en œuvre des actes législatifs, des politiques et des programmes relatifs aux produits issus des nanotechnologies» La Commission a indiqué que la définition serait réexaminée en 2014 suite aux progrès techniques et scientifiques.

Sources : Nanomolecules

Rapport (très) critique de la Cour des Comptes sur les biocarburants

La filière des biocarburants, ou plutôt les filières car elles sont deux -le diester additionné au diesel et le bioéthanol ajouté à l’essence -, en prend pour son grade dans le rapport d’évaluation que la Cour des comptes vient de rendre public. Passé au crible de la haute juridiction, le plan de soutien aux biocarburants lancé sur la période 2005-2010 n’en a pas moins atteint son premier objectif. La France dispose aujourd’hui d’un « appareil agro-industriel de taille européenne qui permet de produire 1,91 million de m3 de biodiesel et 1,25 million de m3 de bioéthanol », notent les juges financiers. Les investissements pour y parvenir ont été massifs. Les 1,5 milliard d’euros consacrés à la construction des deux filières n’en restent pas moins très inférieurs aux 2,65 milliards d’euros de «dépense fiscale cumulée» opérée en leur faveur. Un pactole alimenté exclusivement par la « réduction significative » de la taxe intérieure sur la consommation (TIC) dont bénéficient pour six ans les détenteurs de licences de production. Pour la Cour des comptes, l’écart entre ce que les producteurs de biocarburants ont reçu et ce qu’ils ont investi est dû au caractère surdimensionné des installations bénéficiaires de ces agréments. « Il est de moins en moins nécessaire de faire perdurer » cette réduction de TIC, estiment les juges. Et de pointer la « rente de situation » et l’ « effet d’aubaine », chiffré à 500 millions d’euros, retiré par Sofiprotéol, principal producteur national de biodiesel. Depuis 2010, et la fin de la situation quasi monopolistique, l’argument ne tient plus autant. En revanche, ce dispositif reste très défavorable aux automobilistes. Les 2,65 milliards de baisse de TIC constatés entre 2005 et 2010 ont été «essentiellement supportés par les consommateurs», observe le rapport. Des consommateurs que le moindre rendement énergétique des biocarburants contraint, en outre, à passer plus souvent à la pompe. Pour le plus grand bonheur de l’Etat dont les recettes « ont mécaniquement augmenté de 1 milliard d’euros pour le bioéthanol et de 0,5 milliard pour le diesel ». Deux chiffres auxquels le rapport de la cour ajoute quelque 330 millions d’euros reçus au titre de la TGAP (taxe générale sur les activités polluantes). Une taxe qui pèse lourd pour les distributeurs qui ne réalisent pas les objectifs nationaux d’incorporation de diester ou de bioéthanol dans les carburants. Là encore, les consommateurs en font les frais. Une situation qualifiée d’ « anormale » par les magistrats qui insistent sur le caractère irréaliste de ces objectifs et en préconisent le « réajustement ». Au total, le surcoût pour les consommateurs s’élève à près de 3 milliards d’euros, sans compter le prix plus élevé des biocarburants à la pompe. La facture pour l’Etat, elle, « n’aura pas dépassé 820 millions d’euros sur 2005-2010 ». Et le dispositif lui rapportera à l’avenir, estime la Cour des comptes en tirant d’autres leçons, plus positives, de ce Plan Biocarburant. Au plan agricole, l’objectif de mettre fin à la jachère et la filière diester a été « salutaire pour la betterave », en offrant un nouveau débouché à cette culture. L’impact sur les filières d’élevage à travers les coproduits, comme les tourteaux de colza, est jugé « important ». Le bilan énergétique de ce programme est considéré comme « positif », mais moins favorable que prévu, compte tenu de l’impossibilité d’augmenter rapidement les taux d’incorporation des biocarburants. Au plan environnemental, les décisions prises il y a sept ans, se discutent de plus en plus. « En l’absence de certitudes sur la question de la concurrence entre cultures destinées aux biocarburants et à l’alimentation humaine ou animale », les auteurs du rapport recommandent par précaution, « l’arrêt des subventions soutenant la production de biocarburants ».

Pour lire le rapport : Rapport_public_thematique_biocarburants

Kick off meeting du éco-projet NEOLIGNOCOL

En présence de l’ensemble des partenaires du projet, s’est tenu, chez RESCOLL, ce 10 Janvier 2012 la réunion de démarrage du projet NEOLIGNOCOL qui vise la mise au point d’une résine innovante pour la fabrication de panneaux (panneaux de particules, MDF, OSB et contreplaqué). L’innovation de cette résine provient du fait qu’elle ne contient pas de formaldéhyde, respectant ainsi la réglementation et l’environnement. Il s’agit d’une volonté forte de la profession.
Le consortium du projet, cofinancé par la DGCIS dans le cadre de l’Appel à Projets « Éco-industries 2011 », est composé d’industriels, laboratoires universitaires et centres techniques.
A la demande du syndicat professionnel de l’industrie du panneau (Union des Industries du Panneau de Process : UIPP), RESCOLL a constitué un consortium en intégrant dans le projet le Laboratoire de Chimie des Polymères Organiques (LCPO), le Centre Technique Industriel FCBA et les industriels du secteur ROLPIN et KRONOFRANCE. De ce fait, l’ensemble des fonctions nécessaires au bon déroulement du projet sont couvertes par des structures aux compétences nationalement reconnues permettant de couvrir tant la recherche amont que de garantir la réalisation des essais industriels des produits développés dans le cadre des études.

Déchets ménagers dangereux : mise en place de la responsabilité élargie des producteurs

Engagement du Grenelle de l’environnement, la REP pour les déchets dangereux des ménages devait initialement voir le jour au printemps 2009. Il aura fallu finalement attendre le début de l’année 2012 pour la voir instaurée par décret.

Déchets issus de produits chimiques

Sont concernés tous les déchets ménagers issus de produits chimiques pouvant présenter un risque significatif pour la santé et l’environnement. En revanche, les déchets issus de produits exclusivement utilisés par des professionnels sont exclus de cette filière.

« Le périmètre de cette filière « multidéchets » comprend des déchets ménagers dangereux au sens du Code de l’environnement, mais également des déchets ménagers non dangereux pouvant entraîner une détérioration notable de la qualité des milieux naturels (pollution de l’eau, de l’air ou du sol, ou atteinte significative à la faune ou à la flore)« , précise la notice de présentation du décret.

Un arrêté interministériel doit venir fixer la liste exhaustive des produits concernés. Mais les catégories de déchets concernés, estimées à 50.000 tonnes par an dont seul un tiers environ est collecté séparément, sont d’ores et déjà définies par le décret : produits pyrotechniques, extincteurs, produits d’entretien, produits chimiques, colles, solvants, diluants, produits biocides, produits phytosanitaires, engrais, etc.

La création d’une filière spécifique va permettre de « diminuer les  risques sanitaires encourus par les personnes qui collectent  actuellement ces déchets et les pollutions causées par les produits  chimiques qui se retrouvent souvent dans les ordures ménagères non  triées et font l’objet d’un traitement mal adapté, ou qui sont déversés  dans les réseaux d’eaux usées faute de points de collecte clairement  identifiés« , a déclaré Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Écologie. Continuer la lecture de « Déchets ménagers dangereux : mise en place de la responsabilité élargie des producteurs »

Where European business embraces the environment

In our consumer-driven world, the potentially harmful impact of products and services on the environment has too often been ignored. But that is changing, thanks to a new generation of consumers and businesses determined to marry society’s everyday needs with a cleaner and greener environment.
One solution is to introduce innovative products, services and processes that protect the environment – a process known as eco-innovation. The goal is to reduce environmental impacts and make better use of resources.

The Eco-innovation initiative is not about research: all ideas must be developed, practical and offer long-term viability to qualify for funding. Nor are projects simply about protecting the environment. What the initiative does is lend a helping hand to innovative and environmentally friendly products, services and processes – moving them along the road to fully fledged commercial prospects, ready for uptake by business and industry.
Exploitation and market replication are key concepts. The EU wants to maximize this initiative’s impact and to get the best possible return on investment for each euro invested in it. The best Eco-innovation projects are those that can be replicated and multiplied across the EU.
EU eco-innovation goals
> Market uptake and leverage
> SME focus
> Substantial environmental benefits
> European added value
Some €200 million are available for Eco-innovation projects from 2008-13, attracting participants from companies and other organizations. Priority is given to SMEs. Currently they make up 70% of project participants.
For all Eco-innovation participants, the goal is clear: boosting Europe’s economic growth whilst protecting the environment.
To have the list of projects : Boosting-Green-Business-Europe

Kick off meeting of Greenlion project in San Sebastian

Society‟s current individual mobility behaviour is creating a plethora of looming problems, such as fossil carbon intensity and the concomitant consequences regarding fossil resource supply or the emissions of pollutants such as nitrogen and sulphur oxides (NOx, SO2) and particulate matter. While pollutant problems can be addressed by catalytic converters and filters, expectations run high that the greenhouse gas and resource problems can be addressed by substituting internal combustion engine (ICE) cars with battery powered electric cars (BEV). Most of the major car manufacturers have announced BEVs as part of their product lines in the immediate future.

Lithium ion batteries are indicated as the option for the next generation of hybrid and electric vehicles (HEV, EV). The wide deployment of lithium ion batteries in the automotive industry would have tremendous consequences on the battery-market and it would further strengthen the central role of these systems in the field of energy storage. For that, considerable efforts are now focused on the development and realization of lithium ion batteries able to fulfill the requirement necessary for the application in HEV and EV. When the present lithium ion technology is considered, the safety and cost of batteries appear as the main drawbacks holding the introduction of this technology. Continuer la lecture de « Kick off meeting of Greenlion project in San Sebastian »

ETV : L’Ademe valide les éco-technologies

Début 2011, l’Ademe a commencé à décliner en France le programme européen ETV (pour Environmental Technology Verification). Il s’agit de proposer à des entreprises volontaires vendeuses d’éco-technologies innovantes, une vérification par tierce partie des performances de leur produit ou de leur procédé. « L’objectif est de faciliter l’accès aux marchés de ces innovations et de construire une démarche de soutien à l’offre », explique Pierre Kerdoncuff qui suit le projet à l’Ademe. L’agence vise quatre domaines en particulier : la surveillance et le traitement de l’air, la surveillance du sol et des nappes phréatiques et la réhabilitation des sols pollués, les technologies environnementales dans l’agriculture et enfin les process et productions vertueuses. L’étude préparatoire et l’approche méthodologique sont en cours pour par exemple constituer un annuaire des structures de test ou encore préciser les modalités économiques.
Pas toujours facile pour une entreprise de convaincre les acheteurs de l’efficacité d’une technologie, surtout lorsque celle-ci n’a pas encore de référence commerciale. D’où l’intérêt du programme européen ETV. Ce programme propose aux entreprises qui vendent des éco-technologies innovantes, de faire vérifier leurs allégations de performance par un organisme reconnu et indépendant. Une crédibilisation qui devrait intéresser tout type d’entreprises, en particulier les PME.
Les premières opérations pilotes ont été lancées en 2011. En 2012 seront lancées d’autres opérations pour assurer le déploiement du dispositif au niveau national.

Téléchargez : plaquette ETV

L’INNOVATION DURABLE DANS LE SECTEUR DU BÂTIMENT

La CDPEA est un centre régional d’accompagnement et de ressources dédié aux acteurs professionnels de l’acte de construire. Le secteur du bâtiment consomme à lui seul 46% de l’énergie totale en France, à une période charnière où les énergies fossiles sont en croissante diminution. Il est par ailleurs responsable de plus d’un quart des émissions de gaz à effet de serre responsables du changement climatique.
La CDPEA organise le 16 Décembre à Artigues (33) une journée consacrée à l’innovation dans le bâtiment. RESCOLL, présentera ses compétences spécifiques dans le domaine des matériaux innovants pour le bâtiment, ainsi que sur les matériaux « verts ».
La journée a pour objectif de présenter les principaux leviers d’innovation, identifiés par le Groupe de Travail “Innovation & Recherche” du Plan Bâtiment Grenelle dans le rapport rendu en septembre 2011, tant dans les domaines de la technologie (processus constructifs, mesure et vérification) que des marchés (assurances, financement, création de nouveaux métiers liés à la performance énergétique) ou de la formation.
Elle présentera aussi le nouveau « PÔLE INNOVATION DE L’ARTISANAT SUR L’ENVELOPPE DU BÂTIMENT ET L’ECO-CONSTRUCTION « . Le label “Pôle d’innovation pour l’artisanat et les petites entreprises” (PIA) a été créé par le Ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie pour accompagner la dynamique d’innovation dans l’artisanat et les petites entreprises. Il a été à ce jour décerné au niveau national à 22 centres de ressources ayant développé une expertise dans de nombreux domaines. Un pôle d’innovation pour l’artisanat et les petites entreprises a ainsi vocation à susciter, promouvoir et accompagner les projets d’innovation des artisans dans un secteur d’activité ou dans un domaine spécifique.
Pour plus d’infos : ww.cdpea.fr

Installation de la première éolienne flottante

Bien connue dans les services maritimes comme l’offshore pétrolier, la compagnie française Bourbon a annoncé hier avoir installé dans l’Atlantique un dispositif innovant en éolien offshore semi-submersible.
Bourbon a ainsi mis en place dans des conditions optimales au large des côtes portugaises (Aguçadoura) une éolienne semi-submersible (2 MW) à fondation WindFloat, un projet mené par la compagnie d’électricité portugaise EDP et conçu par Principle Power, une société américaine.
Cette technologie permet d’assembler l’éolienne à terre avec des turbines standards, puis de la remorquer pour l’ancrer à des profondeurs suffisantes pour qu’elle ne soit pas visible de la côte.
Au cours des prochaines semaines les procédures de validation, de tests ainsi que la procédure de démarrage seront terminées. Elles incluent notamment des opérations de montée en puissance de la production d’énergie vers sa pleine capacité.
« C’est un moment historique qui vous coupera le souffle », a déclaré Alla Weinstein, PDG de Power Principe. « D’une certaine façon nous faisons un saut semblable vers de nouvelles ressources énergétiques comme le secteur pétrolier et gazier l’avait réalisé dans les années 1970, quand il a commencé à utiliser des structures flottantes. »
Source : www.enerzine.com

Séminaire stratégique du Développement Durable pour les CCI Aquitaines

Avec l’objectif de réunir les élus et les partenaires pour :
• Parvenir à une définition commune du développement durable
• Inscrire les CCI parmi les autres acteurs régionaux du développement durable (Etat, ADEME, Conseil Régional…..) et
• Définir le cadre de réflexion pour le schéma sectoriel « développement durable » des CCI d’Aquitaine
La commission thématique « développement durable » de la CCIR, présidée par M. CAILLET, a souhaité organiser le 7 décembre 2011 un séminaire pour les élus de la CCIR intitulé « Introduction du séminaire stratégique du Développement Durable ».
Des d’élus des 5 départements aquitains, des agents consulaires et des institutionnels régionaux ont travaillé ensemble pour rapprocher leurs points des vues et avoir une action commune dans le domaine.
Des industriels très impliqués dans le domaine comme Jean-Luc VIDAL (Roskoplast) et José ALCORTA (RESCOLL) ont témoigné de leurs expériences en cours dans le domaine ainsi que des bénéfices directs et indirects que leur entreprise en tire de celles-ci.