Jeudi 1er Décembre a eu leu à Coca, Ségovie (Espagne) le premier atelier du projet européen SUST-Forest dont l’objectif est le développement durable de la forêt par la relance d’une activité économique rentable comme pourrait l’être le gemmage des pins.
L’atelier de travail de Coca avait pour objectif de recueillir les positions des industriels de 1ère et 2ème transformation de la gemme et les confronter avec celles des institutionnels et groupements de gemmeurs.
En effet, même si le gemmage a totalement disparu en rance depuis 40 ans, les portugais et, surtout les espagnols ont maintenu une activité résiduelle puisque l’Espagne produit aujourd’hui 3 500 tonnes de résine par an au lieu des 55 000 produites dans les années 70.
Plusieurs dizaines d’acteurs du secteur, dont les 2 industriels majeurs (DRT pour la France et LURESA pour l’Espagne) ont participé à cet atelier dont vous pourrez trouver les présentations en pièces jointes. Une table ronde d’échanges, animées par José ALCORTA (RESCOLL), membre français associé du projet a permis de créer un consensus sur des positions des différents acteurs. Le compte rendu de ces échanges sera prochainement mis en ligne sur ce site.
Naissance du premier pont européen en plastique recyclé
Un pont de vingt-sept mètres de long vient de voir le jour sur la rivière Tweed, au Pays de Galles. Si au premier abord il semble ressembler à n’importe quel autre pont, il n’en est rien. Car c’est à l’aide de cinquante tonnes de bouteilles d’eau mises au rebut que la société locale Vertech a construit ce premier pont en plastique recyclé d’Europe.
Réalisé avec l’aide des équipes de l’Université américaine Rutgers et de celle de Cardiff au Royaume-Uni, il enjambe la rivière Tweed, dans le Peeblesshire. Conçu pour supporter le trafic automobile, le pont a été fabriqué à partir d’un mélange de polyéthylène haute densité et de polypropylène issus de bouteilles et de résidus plastiques de l’industrie automobile. Le pont a été construit en un temps record de 15 jours, de sa production en atelier à sa pose. Il ne nécessite ni d’être peint, ni entretien spécifique et permet de surcroît d’éviter d’utiliser d’importantes quantités de ressources particulièrement énergivores dans le processus de fabrication.
Et s’il devait un jour être démoli, il pourra être entièrement réutilisé puisqu’il est recyclable à 100%.
Vertech espère que ce pont servira d’exemple pour voir ce processus utilisé partout en Europe, et pourquoi pas dans des régions touchées par les catastrophes naturelles.
Source : Plastic le mag
GREENFIX encore récompensée
Les Trophées Aquitains de Design Industriel (TADI) ont récompensé l’entreprise Greenfix (basée à Miarritze) pour la conception d’un antidérapant en Le design c’est “rendre les produits, les objets à la fois plus beaux et plus intelligents. C’est une ergonomie, un éco-design, une fabrication à bas coût, une facilité d’utilisation, de compréhension. Les entreprises qui se passent d’un designer se passent d’un regard essentiel sur leurs produits. Le travail d’un designer, c’est comprendre les utilisateurs et les valeurs véhiculées par un produit”
Damien Houques dirige l’entreprise Greenfix et voit comme une évidence le fait de travailler avec un designer : “Aujourd’hui, dans un monde hyperconcurrentiel, le design est un vrai vecteur de différenciation”. Même si cela implique un certain budget, “votre produit fait la différence sur le marché et le budget s’amortit”.
Le designer qui a travaillé sur ce projet, William Ugarte, a été étudiant à l’Estia et admet que les Trophées peuvent constituer une “voie vers une certaine forme de reconnaissance, une façon de montrer son travail”.
Source : Le Journal du Pays Basque
Qu’est ce que le Facteur 4 ?
L’expression Facteur 4 désigne un objectif ou engagement écologique qui consiste à diviser par 4 les émissions de gaz à effet de serre d’un pays ou d’un continent donné, à l’échelle de temps de 40 ans (2050). Pour une majeure partie, il s’agit de diminuer fortement les consommations d’énergie fossile. Et aussi, les consommations de produits à très forte émissions de gaz à effet de serre (ex: viande). Il s’agit bien sûr aussi d’améliorer l’efficience des modes de production, c’est-à-dire produire autant de richesse en utilisant moins de matières premières et d’énergie, mais dans une moindre mesure, car cette efficience a augmenté de 35 % en 35 ans et il va être difficile de la multiplier par 4 en 40 ans…
En Europe, l’objectif, correspond à la part équitable de cette collectivité dans le Facteur 2 au niveau de la planète (niveau arrêté par le G8).
En France, Facteur 4 désigne généralement l’engagement pris en 2003 devant la communauté internationale par le chef de l’État et le Premier ministre de « diviser par un facteur 4 les émissions nationales de gaz à effet de serre du niveau de 1990 d’ici 2050 ». Cet objectif a été validé par le « Grenelle de l’environnement » en 2007 Continuer la lecture de « Qu’est ce que le Facteur 4 ? »
Investissements d’Avenir : Présentation de l’Institut National d’Excellence Facteur 4
Le Grenelle de l’Environnement a fixé au niveau national un cap ambitieux sur l’axe bâtiment pour contribuer à la division par 4 des émissions de gaz à effet de serre (GES) à l’horizon 2050 : l’objectif FACTEUR 4. En effet, ce secteur consomme plus de 40 % de l’énergie finale et contribue pour près du quart aux émissions nationales de GES, mais représente également le principal gisement d’économies d’énergie exploitable immédiatement, car une part prépondérante de la consommation énergétique repose sur un parc bâti à rénover, majoritairement ancien et mal isolé.
Remplir l’objectif de rénovation du parc existant, indispensable à l’atteinte du Facteur 4, entraînera un bouleversement du tissu économique, et l’ensemble des acteurs de la filière devra faire face de façon coordonnée à ce défi industriel pour éviter une perte de compétitivité et être en mesure de répondre efficacement à la demande, que l’on peut estimer à la rénovation d’au moins 6 Mds de m² en 40 ans (150 M m²/an), qui se rajouteraient au flux de la construction neuve (50 M m²/an).
Pour faire face à ces défis et mutations, la politique de recherche du secteur Bâtiment et énergie en France, tant académique qu’appliquée, doit se restructurer autour de dispositifs qui permettent le suivi des parcs neufs et existants et plus particulièrement de démonstrateurs et plateformes technologiques qui mobilisent conjointement les différents acteurs publics et privés dans le développement de politiques industrielles ciblées (cf. ANCRE, GP 7 Bâtiment).
Il y a peut être d’autres arguments plus pertinents venant d’un ancien Ministre de l’Industrie….
En tournée médiatique pour la promotion de son dernier ouvrage, « Le Battement d’aile du papillon », Christian Estrosi donne son avis sur tous les grands débats du moment : sécurité, police, récidive… Et lorsque l’ex-ministre de l’Industrie est interrogé sur le nucléaire, il revendique son ancienne compétence (« je peux vous dire que je connais un petit peu ce sujet ») pour donner de la force à son argumentation.
Invité de l’émission « C à vous », diffusée sur France 5 lundi, Christian Estrosi a ainsi justifié son hostilité aux énergies solaires et éoliennes :
« On propose des éoliennes, c’est-à-dire des énergies qui ne sont pas constantes. Je vous rappelle simplement que l’électricité, on l’utilise surtout quand il fait froid l’hiver et la nuit […]. Et l’hiver et la nuit, y a pas de soleil, y a pas de vent. Ce serait nous fragiliser considérablement ! Il faudrait couvrir la France tous les 10 km de près de dix éoliennes, c’est-à-dire que toute la métropole serait un champ d’éoliennes pour pouvoir arriver à la proposition de François Hollande. »
Face à cette déclaration pour le moins maladroite, les journalistes rient mais ne relèvent pas deux erreurs. Si le maire de Nice est un spécialiste des questions d’énergies, il semble avoir oublié que :
• les chercheurs mettent l’accent sur la maîtrise du stockage de l’énergie solaire et éolienne ;
• des pays à l’ensoleillement peu réputé, comme l’Allemagne, misent sur le solaire. La part de l’éolien dans la production d’énergie électrique dans ce même pays est de l’ordre de 7%, selon le syndicat des énergies renouvelables. L’Allemagne n’est pas encore un immense « champ d’éoliennes »
Source : Rue89
Corso Magenta présente la gamme de peintures écologiques XXInov®
Corso Magenta est une société d’innovation dans les revêtements de finition qui pré-fabrique un film de peinture en usine, appelé XXInov®, qui peut ensuite être transféré sur son support sous forme sèche. La dimension environnementale intervient dans l’ensemble de ses réflexions, et tous leurs produits entrent dans une démarche d’Analyse du Cycle de Vie.
Les produits XXInov® sont des « films » de peinture ou de vernis écologiques. Appliqués et séchés en usine, ils sont portés par une pellicule souple qui permet de les conditionner en bobines. Ils s’appliquent à leur support par collage mécanique ou manuel. Le procédé XXInov® ouvre des gisements de progrès spectaculaires en matière de respect de l’environnement :
Eco-conception des produits
Corso Magenta applique sur l’ensemble du cycle de ses produits XXInov® une démarche continue d’éco-innovation :
•Au niveau de la production, les composants et matières premières sont rigoureusement sélectionnés ; nous contrôlons soigneusement le respect des normes environnementales françaises et européennes de nos partenaires industriels.
•Au niveau de la mise en œuvre, nous conduisons des études comparatives sur une batterie de critères sensibles (tel le relargage des COVs, le vieillissement et la résistance mécanique).
•Au niveau du recyclage des produits en fin de vie, nous étudions les solutions de dépose les moins impactantes.
XXInov® est moins polluant que les vernis et peintures liquides. L’impact environnemental constitue l’un des points noirs de la peinture mise en œuvre sous forme liquide. Sec et produit en usine, le film XXinov® présente un bilan écologique imbattable.
Continuer la lecture de « Corso Magenta présente la gamme de peintures écologiques XXInov® »
51 % d’Européens ….
…estiment le changement climatique plus préoccupant que la crise économique. L’opinion publique européenne estime même qu’ils s’agit du deuxième problème le plus grave auquel le monde est confronté (après la pauvreté, la faim et le manque d’eau potable). Sur une échelle de 1 (niveau le plus bas) à 10 (le plus élevé), les Européens ont estimé le niveau de gravité du changement climatique à 7.4 (contre 7.1 en 2009). Près de 8 répondants sur 10 (78%) pensent que la lutte contre le changement climatique peut stimuler l’économie et créer des emplois, ce qui représente une hausse importante depuis 2009 (63% d’accord). Au moins deux tiers des répondants dans chaque Etat memebre partagent cette opinion.
Source : Eurobaromètre spécial 732 « Changement climatique » (réalisé en Juin 2011, publicaton en Octobre 2011).
L’Anses souhaite le classement du formaldéhyde comme cancérigène
L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a demandé le classement du formaldéhyde comme cancérigène au plan européen, et non plus seulement comme cancérigène suspecté.
L’Agence européenne des substances chimiques (Echa) vient de mettre la proposition française en consultation auprès des autres Etats-membres. La proposition sera ensuite étudiée par le comité d’évaluation des risques de l’Echa. L’avis final de l’Echa sera transmis à la Commission européenne qui décidera alors de modifier ou non la classification du formaldéhyde.
Biocide, conservateur ou fixateur, les applications du formaldéhyde sont multiples. Il est présent dans de nombreux produits de construction et de consommation courants (ameublement, décoration, entretien…). Cette substance est, d’ailleurs, détectée et mesurée dans tous les environnements intérieurs à des concentrations plus ou moins élevées. Continuer la lecture de « L’Anses souhaite le classement du formaldéhyde comme cancérigène »
Greenpeace affirme que la biomasse forestière pollue plus que le charbon
La combustion du bois de forêt pour produire de l’énergie est en fait plus polluante et dangereuse pour l’environnement que l’utilisation de l’essence ou du charbon, affirme mercredi Greenpeace Canada dans un rapport basé sur de nombreux travaux de recherche.
Plusieurs provinces canadiennes ont ouvert les forêts publiques à l’extraction à grande échelle de matière végétale (arbres, arbuste, souches, racines et feuillages) pour produire de l’énergie à partir de leur combustion dans des centrales électriques.
L’association écologiste qualifie cette politique de « biomascarade » et fait remarquer qu’il n’y a eu aucun débat public sur la question ni mise en place de règles environnementales adéquates.
Contrairement à ce que prétendent les autorités et les compagnies intéressées, Greenpeace affirme que la combustion ces arbres n’est pas « carboneutre », autrement dit qu’elle ne présente pas de bilan neutre des émissions de dioxyde de carbone et plus généralement de gaz à effet de serre.
En fait, les centrales électriques nord-américaines fonctionnant à la biomasse « émettent jusqu’à 150% de plus de CO2, 400% de plus de monoxyde de carbone irritant pour les poumons, et 200% de plus de particules fines qui causent l’asthme », affirme Nicolas Mainville, responsable de la campagne « Forêt » de Greenpeace dans son rapport.
Par ailleurs, les émissions de CO2 provenant de la bioénergie forestière ne sont pas comptabilisées parce que les autorités les considèrent à tort comme carboneutres. En réalité, toujours selon Greenpeace Canada, il s’agit d’environ 40 mégatonnes par an, ce qui dépasse celles du parc automobile canadien en 2009.
Le rapport dénonce aussi la croissance des exportations de granules de bois vers l’Europe – 1,2 million de tonne en 2010 – qui a augmenté de 700% en moins de huit ans.
Greenpeace demande un moratoire sur les nouveaux projets bioénergétiques et la révision des projets existants, l’interdiction de la récolte d’arbres entiers et l’abandon du principe de « carboneutralité » concernant la biomasse, qui ne serait qu’un trompe-l’oeil.
Source AFP