Les premiers exemples d’affichage environnemental produit !

L’information du consommateur sur les impacts environnementaux des produits : une mesure forte du Grenelle avec comme double objectif :

  • donner le pouvoir d’agir aux consommateurs en leur permettant d’intégrer le critère de qualité environnementale dans leurs choix d’achat,
  • inciter les entreprises à améliorer leurs produits en leur donnant des indicateurs de performance environnemental.

Un affichage qui prend en compte le cycle de vie des produits et leurs principaux impacts :

  • à chaque étape de son cycle de vie (depuis l’extraction des matériaux qui le composent jusqu’à son élimination final, en passant par sa fabrication, sa distribution et son utilisation), un produit peut générer des impacts sur l’environnement : avoir une vision globale nécessite donc de prendre en compte toutes les étapes,
  • une approche multicritère : épuisement des ressources, pollution de l’air, de l’eau ou des sols, atteintes portées à la biodiversité, les impacts d’un produit peuvent être multiples et on ne peut se limiter au seul changement climatique.

Ainsi, par exemple, pour une lessive, l’impact sur le changement climatique est important mais mérite d’être complété par une information sur son impact sur la qualité de l’eau en matière d’évaluation globale afin d’éviter qu’en cherchant à réduire un impact (le changement climatique), on en détériore d’autres (en l’occurrence, la pollution des eaux).

Il en est de même pour les produits d’origine agricole : il faut lutter contre le changement climatique, sans pour autant oublier la préservation de la biodiversité, la qualité de l’eau…

Plus globalement, c’est le critère de sobriété en terme de consommation de ressource qui apparaît essentiel, tant en terme de ressources non renouvelables que d’espace ou encore de biodiversité…

Voici les premiers exemples d’affichage sortis cet été par les entreprises engagées dans l’expérimentation : http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Exemples_illustrations_au_1er_juillet_2.pdf

L’écodiversité par Rescoll et ses abeilles.

Juste avant le départ en vacances fin juillet, les abeilles qui habitent sur le toit du nouveau bâtiment de RESCOLL ont livré leur première récolte de miel : la ReScollte.

En effet, depuis que nous avons investi notre nouveau bâtiment et avec l’objectif de participer (modestement) à l’écodiversité de notre environnement de travail, plusieurs salariés de RESCOLL (Wilfrid, Cyril et Loïc) se sont investis, hors de leur temps de travail, dans l’agréable tâche de soigner les 3 ruches que nous avons disposé sur le toit de notre immeuble.

Les abeilles ont l’air de s’être relativement bien acclimatées à leur nouveau domicile car elles ont livré plusieurs kilos d’un excellent miel que, une fois conditionnés, les responsables de l’activité ont mis à disposition des salariés et partenaires de RESCOLL.

Après dégustation, tout le monde s’est accordé sur les qualités organoleptiques exceptionnelles de cette première cuvée. On vous donnera des nouvelles de la prochaine ReScollte à venir.

« Innover et être responsable, les clés du développement durable »

La délégation régionale Aquitaine du Groupe AFNOR organise le 13 octobre à  une journée permettant de découvrir des pratiques d’entreprises régionales qui sont su allier avec exemplarité «innovation» et «engagements responsables».
RESCOLL intervient, par son témoignage, dans cette manifestation.

La 7ème édition des Rencontres Régionales Sud-Ouest AFNOR est une opportunité à saisir pour comprendre les bénéfices d’un engagement responsable en matière d’innovation technique, organisationnelle et sociale. Ce rendez-vous sera également l’occasion de faire le point sur l’ISO 26000, un an après sa publication !
La norme ISO 26000 est une norme ISO relative à la responsabilité sociétale des organisations, c’est-à-dire qu’elle définit comment les organisations peuvent et doivent contribuer au développement durable. Elle est publiée depuis le 1er novembre 2010.
Selon D. Gauthier, président le la commission Responsabilité sociétale à l’AFNOR : « la 26000 n’est pas un document amené à faire l’objet de certifications, c’est un document qui tiendra compte de la diversité des situations .(…) C’est un outil de progrès dans une logique de responsabilité sociétale et de progrès permanent et participatif, respectueux de l’environnement, respectueux des agents, et des hommes et des femmes à l’extérieur, tout en assurant la pérennité économique. Nous sommes dans une logique d’ouverture et d’évolution de culture ».

Pour télécharger le programme : 111013- Programme Rencontres Régionales SO 2011- Bordeaux V6

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Combien coute mon café en termes d’énergie?

Les cafetières électriques ne sont pas les appareils les plus gourmands, électriquement parlant, de la maison. Cependant on sait aujourd’hui que l’ensemble des 18 millions d’unités de ces appareils domestiques européens consomme annuellement 17 térawatt.h. De ce fait, la Commission Européenne, dans le cadre de la directive Eco-Design 2005/32/EC, a commandé une étude à la société BIS pour essayer de réduire cette consommation électrique.
L’étude compare les consommations des différents types de cafetières, d’une durée de vie estimée entre 6 et 10 ans, et conclut sur le fait que la plupart des impact environnementaux ne proviennent pas des matériaux utilisés mais de leur utilisation : c’est à cette phase qu’elles génèrent 90% des impacts liés à l’énergie, l’eau ou les émissions de CO².
Pour son utilisation, une cafetière consomme en moyenne entre 113 et 195 kWh par an, mais cette consommation se fait majoritairement pendant les phases de “stand by”  ou “ready to use” en non pas pendant la préparation du café une cafetière expresso semi-automatique pourrait dépenser 91 kWh par an pour préparer le café auxquels il faudrait ajouter annuellement 104 kWh lorsqu’elle se trouve en position “ready to use”.
Mais quelle serait donc la meilleure option pour préparer mon café?  L’étude d’en dit rien mais l’Institut d’Ecologie Appliqué allemand Oko-Institut a analysé l’impact environnemental des différentes méthodes (électriques ou pas) de préparer un café.
 Elle conclut que la cafetière manuelle à piston (la plus simple : un récipient en verre, avec un filtre séparant l’eau chaude  du café) est la plus environnementalement responsable.
La pire ? La cafetière à capsules, bien sur, car il faut tenir compte des déchets produits.
Petit bémol pour cette étude : elle avait été commandée…. par un fabricant de cafetières à piston !!
Pour avoir une copie de la première étude, contacter : claire.michaud@rescoll.fr

Rescoll apporte sa contribution à l’expédition MED

L’Expédition MED repart sur les flots pour poursuivre ses recherches en Méditerranée Occidentale, principalement sur la pollution par les micro-fragments de plastique et son impact sur la biodiversité marine.
Au programme, toujours des prélèvements de microfragments de plastiques, des prélèvements nocturnes de Myctophidés, des largages de bouées équipées de balises argos pour l’étude du déplacement des déchets et des méduses, l’étude des essaims de méduses Pélagia et la mise au point d’un prototype de caméra nocturne « La Med Cam ».
La mise au point d’une technique non intrusive et respectueuse des cétacés qui doit permettre de faire une avancée significative pour le suivi des populations.
Le laboratoire Rescoll, pour l’étude sur l’origine de fabrication industrielle des différents plastiques, a été remercié pour avoir apporté sa contribution à l’expédition MED.
Des scientifiques de chaque pays visités vont également participer aux différents protocoles de la campagne
La première campagne de l’Expédition MED, a estimé que 250 milliards de micro-fragments de plastiques flottants contaminent la Méditerranée et a également démontré que ces particules de plastique sont ingérées par des petits poissons situés à la base de notre chaîne alimentaire. Au vu de la capacité de ces particules à perdurer dans l’environnement et à accumuler les contaminants, les risques sanitaires sont importants !
L’Expédition MED va donc poursuivre ses investigations et également sensibiliser les populations et les politiques pour stopper cette pollution à la source.

Plus d’informations sur le site de l’expédition.

NEOLIGNOCOL : fabrication de panneaux de particules sans formol

Entre cinq et six millions de tonnes de colles  à base de formaldéhyde sont utilisées en Europe chaque année rien que pour la production de panneaux de particules à base de bois. Cependant, les travaux exposés au formol (ou formaldéhyde) sont réglementairement considérés comme potentiellement CMR (cancérogène, mutagène ou toxique pour la reproduction). Cette situation impose de très fortes contraintes à l’industrie des panneaux qui se verra, à terme, obligée d’éliminer totalement cette substance des formulations des colles. Ceci risque d’affaiblir considérablement la compétitivité de cette filière.
Le projet NEOLIGNOCOL poursuit l’objectif de préparer la substitution des colles issues de la chimie du formaldéhyde par des résines à base de lignines issues des matières extractibles de la biomasse (bois, pailles,…) et des sousproduits de l’industrie papetière, tout en maintenant les propriétés requises pour les panneaux de particules.

Le consortium du projet NEOLIGNOCOL comporte la diversité de partenaires nécessaire au bon déroulement du projet, depuis la recherche académique (LCPO) jusqu’à la réalisation des essais industriels (KronoFrance, Rolpin) en passant par ces centres technologiques (FCBA, RESCOLL), voire même, par la présence active du syndicat professionnel du secteur (UIPP : Union des Industries du Panneau de Process), la diffusion de la technologie auprès de l’ensemble de la profession en France. L’UIPP est le représentant français au syndicat professionnel  européen, ce qui devrait permettre une très large application industrielle des développements réalisés.
NEOLIGNOCOL est un programme financé par la DGCIS dans le cadre de l’Appel à Projets Eco-Industries.
Pour plus d’infos : camille.demaille@rescoll.fr

CleanSky : pour un ciel plus propre

Le secteur de l’aviation représente aujourd’hui quelques 4,1 millions d'emplois et pèse 228 milliards d’euros pour l’économie de l’UE. Cependant les déplacement  en avion ont un coût environnemental important. Le trafic contribue à l’accroissement de l’effet de serre en émettant de quantités importantes de CO2 et autres gaz à effet de serre dans l’atmosphère.
Consciente de l’enjeu, l’UE a lancé le programme dénommé «Clean Sky» afin d’aider le secteur du transport aérien à améliorer la technologie de leurs appareils tout en protégeant l’environnement. Doté d’un budget total de 1,6 milliard d’euros sur 7 ans (2008-2014), ce programme de recherche européen doit permettre d’atteindre une partie des objectifs pour 2020 fixés par le Conseil consultatif pour la recherche sur l’aéronautique en Europe qui visent à réduire de 50% les émissions de CO2, de 50% le bruit perçu, et de 80% les émissions d’oxydes d’azote (NOx). Le financement de l’UE porte sur 800 millions d’euros au titre du 7e programme-cadre pour la recherche et développement (PCRD) et le secteur privé (avionneurs, motoristes et équipementiers) contribue au projet pour le même montant.
Plusieurs appels à projets ont été lancés depuis le début du programme. Plus de 400 organismes en Europe, dont RESCOLL, sont à ce jour partenaires de CleanSky.

Téléchargez l’affiche des partenaires officels de CleanSky : RESCOLL – CleanSky

En 2012, Eco-Emballages teste le recyclage de tous les emballages plastique

Près de 5 millions de Français expérimenteront, pour deux ans, le tri de tous les plastiques en vue d’une généralisation future. Eco-Emballages entend doubler le taux de recyclage, qui plafonne à 22,5 %, en impliquant tous les maillons de la chaîne.

 A partir du 1er janvier 2012, 5 millions de Français n’auront plus à se creuser la tête devant le fameux bac de collecte jaune… Fini pour eux l’éternelle question : ça se trie, ça se trie pas ? Pots de yaourts, sachets plastique pour le surgelé, barquette pour les légumes… Tous les emballages plastique pourront désormais être jetés dans le bac de collecte. Eco-Emballages démarre en effet une expérimentation de deux ans sur le recyclage de tous les emballages plastique. Quelque 80 collectivités (sélectionnées lors d’un appel à projet lancé en 2010) seront engagées dans ce test à grande échelle. Les villes pilotes sont réprésentatives  »de la diversité des problématiques de tri et de collecte ». L’expérimentation sera financée par Eco-Emballages. Si la démarche est concluante, elle sera généralisée à l’ensemble du territoire. Continuer la lecture de « En 2012, Eco-Emballages teste le recyclage de tous les emballages plastique »

Le PVC veut tripler son recyclage

L’industrie européenne du PVC a annoncé ce 22 juin ses plans pour tripler la quantité de PVC recyclé d’ici 2020. L’initiative VinylPlus se fonde sur le programme Vinyl 2010, qui fut une réussite, en permettant de collecter et recycler 250.000 tonnes de PVC par an.
 
Le programme qui va suivre a relevé l’objectif à 800.000 tonnes de PVC par an d’ici 2020, dont un huitième «devra être traité en utilisant des technologies innovantes», afin de faire face aux produits difficiles à recycler.
 
L’industrie compte également introduire un nouveau système de certification et d’étiquetage pour aider les utilisateurs à identifier et donner priorité au PVC produit de manière durable. VinylPlus peut même se targuer du soutien effectif d’une ONG, The Natural Step.
Source : Le journal de l’environnement