153 c’est le nombre de participants qui donnée à cettedeuxième Edition du Colloque régional Ecoconception.
Durant ce colloque, la CCI des Landes et la CCI de Bordeaux souhaitaient sensibiliser les entreprises sur l’intérêt d’intégrer l’Environnement au coeur de leur stratégie d’Innovation pour se démarquer de la concurrence et gagner
nouvelles parts de marché.
4 grands temps forts :
– La définition du besoin : quelles sont les attentes du consommateur en matière
d’environnement ?
– Une table ronde sur « L’Environnement, partie intégrante de la stratégie des
entreprises » autour de l’exemple de 2 entreprises et d’interventions d’experts.
– La présentation des outils et méthodes de l’Eco-innovation
– Des ateliers déclinant l’Eco-innovation en trois thématiques : Eco-technologie, Eco-Design et l’Eco-conception
La diversité et la qualité des interventions, ainsi que la pertinence des contenus, ont été vivement appréciées par les participants. Le concept du colloque, qui consiste à traiter en matinée le thème de la journée de manière «théorique» avec des retours d’expériences d’ordre national et un après-midi plus orienté «opérationnel» avec des témoignages régionaux et locaux permet aux entreprises de s’approprier les clefs de réussite .
Ce colloque a permis également à de nombreuses entreprises d’échanger entre elles sur différentes thématiques et expériences.
Pour télécharger le bilan complet : Newsletter bilan Colloque juin 2011
Les utilisations industrielles des cultures: les bioplastiques
A polymer is a substance with a structure formed of many identical small organic molecules bonded together.
A plastic is a synthetic material made from a wide range of organic polymers.
A bioplastic is a plastic made using renewable biomass.
A mixed bioplastic is a plastic derived from both renewable biomass and fossil fuels.
Bioplastics are manufactured using biopolymers which offer a renewable and sustainable alternative to oil-based plastics (petroplastics). Other advantages of bioplastics include novel functional properties and relatively low greenhouse gas (GHG) emissions during manufacture (see table).
Bioplastics can be produced from plant starch, cellulose, lignin (wood), oils and proteins.
Like petroplastics, bioplastics are compounds constructed of linked molecules that form long polymer chains (biopolymers).
Most, but not all, bioplastics can be broken down in the environment by micro-organisms (as part of the ‘carbon cycle’ – see below) in a process called ‘biodegradation’. This process produces carbon dioxide (CO2) and water (H2O) under aerobic conditions or methane (CH4) under anaerobic conditions (in the absence of air) such as in landfill.
Mixed bioplastics are usually biodegradable, but some are not and can be either recycled or processed for energy recovery.
Note that items labeled as ‘biodegradable’ should not be confused with those marked as ‘degradable’. The latter materials break down in the environment by chemical rather than biological means.
Click here to download the complete document: Bioplastics
Présentation d’INDAR au séminaire TA.
Le 9 juin, l’entreprise TA spécialisée dans les appareillages d’analyse thermique, thermomécanique et rhéologique a organisé un séminaire à l’intention de ces clients au Centre de Recherche Paul Pascal de Bordeaux. De nombreux industriels et d’universitaires aquitains s’étaient donnés rendez-vous afin d’échanger sur ces différentes techniques de caractérisation.
RESCOLL, en tant qu’utilisateur d’appareillage TA, était présent et y a présenté par Tomas Bergara, les résultats expérimentaux de travaux réalisés autour du procédé de démontabilité d’assemblages collés structuraux INDAR. La présentation abordait la mise en évidence des mécanismes mis en jeu lors de la démontabilité par l’intermédiaire de différentes techniques d’analyses thermiques et thermomécaniques comme la DSC, l’ATG ou encore la TMA.
Plus d’infos : tomas.bergara@rescoll.fr
Fabrication d’une planche de surf sans COV !
Cette vidéo est le fruit du travail réalisé dans le cadre de l’Action Collective STYRENE FREE, dont le but était d’adapter la technique d’infusion sous vide à la stratification de planches de surf. Une démonstration a été réalisée au sein des ateliers FATLINES à Anglet (64).
Un nouvel outil d’évaluation environnemental pour Rescoll
Face aux demandes de ses clients, Rescoll a décidé d’aquérir un outil d’aide à la réalisation des FDES, les Fiches de Déclaration Environnementales et Sanitaires.
Il s’agit du format de communication national sur les caractéristiques Environnementales et Sanitaires des produits de construction et de décoration ou, en d’autres termes, de la carte d’identité environnementale d’un produit.
Ces fiches sont par exemple demandées lors de la conception de bâtiments HQE (Haute Qualité Environnementale) et de plus en plus de fabricants de produits de construction en dispose. Ceci s’explique notamment par le fait que leur diffusion pourrait devenir obligatoire dans le cadre des travaux sur l’affichage environnemental des produits de grande consommation (http://affichage-environnemental.afnor.org/).
Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à contacter Claire Michaud : claire.michaud@rescoll.fr
Journée « Substitution de produits chimiques » à Lyon
L’Union des Industries chimiques Rhône-Alpes et le pôle de compétitivité Chimie-Environnement Axelera organisent une journée sur le thème :
« Substitution de produits chimiques les plus préoccupants : enjeux pour la chimie et ses secteurs aval, de la prise en compte de la démarche au développement d’alternatives »
La substitution des substances chimiques les plus préoccupantes est devenue l’un des enjeux majeurs de la prévention des risques chimiques. Elle est un des moteurs des évolutions technologiques permettant d’apporter des solutions à la fois plus sures pour la protection de la santé et de l’environnement, et plus efficaces contribuant ainsi à renforcer la compétitivité des entreprises. Elle est également devenue un enjeu de société.
LE VENDREDI 10 JUIN 2011 DE 8H30 A 17H00
La Cité des Entreprises
Salle Marius Berliet
60, avenue Mermoz
69008 Lyon
Vous trouverez le programme provisoire et le bulletin d’inscription en pièces jointes : programme détaillé 10 juin 2011
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Usages des résines biosourcées : quels développements ?
Les résines biosourcées sont au début de leur courbe d’expérience et constituent un groupe hétérogène de produits en termes de ressources, de propriétés, de maturité de développement, de capacités de production, d’usages et de marchés ciblés. Leur développement a relativement peu progressé dans les dernières années en termes de capacités mondiales (0,72 millions de tonnes par an en 2010, soit 0,3% de la production mondiale actuelle de plastique) alors même qu’elles font l’objet d’une attention croissante. Si les capacités pourraient atteindre 1,6 millions de tonnes d’ici 3 ans, nous faisons le constat depuis plusieurs années d’annonces de capacité de production croissantes, du développement du marché, et pour autant de capacités stagnantes.
Basé sur une cartographie mondiale des capacités actuelles de production et projetées à 3 années, puis sur l’étude des freins auprès des industriels utilisateurs, le rapport a pour objectif de comprendre ce qui freine aujourd’hui tant la demande que l’offre.
La réflexion menée dans cette étude est issue d’un processus incrémental basé sur l’identification de verrous pesant sur la filière française des résines biosourcées, ainsi que celle des leviers associés. En parallèle, un tour d’horizon des leviers incitatifs a été effectué dans les zones géographiques ciblées (États-Unis, Chine et Japon et Europe). En effet, parmi les pays membres de l’OCDE, les Etats-Unis et le Japon apparaissent comme leaders
en matière d’innovation et présentent donc des points de comparaison pertinents pour l’UE et la France. Les Etats-Unis ont de plus mis en place le « BioPreferred Program » misant sur l’exemplarité de l’Etat fédéral, sur une campagne importante de communication, sur une définition large des produits biosourcés, ainsi que sur la constitution d’une base de données sur base déclarative. La Chine a pour sa part été considérée au sein de cette étude pour des raisons économiques, mais également en raison des investissements qu’elle concède dans les filières de l’économie verte et qui la positionne d’ores et déjà comme un futur leader des économies « low carbone ».
Les réflexions menées ont alors permis d’identifier l’ensemble des verrous prioritaires agissant tant sur l’offre que sur la demande.
Pour plus d’infos : rapport_final_resines_biosourcees[1]
Déplacements auto vs avion : quelques calculs simples mais intéressants
Voici une réponse (certainement pas « la réponse ») à des questions que nous pouvons nous poser :
1.- Le kérosène des avions est plus polluant que l’essence des voitures
En partant de l’équation de combustion complète (et idéale) on peut calculer les rejets massiques comparés d’un avion et d’une voiture.
N’importe quel élève de seconde scientifique sait qu’un moteur consommant 1 litre d’essence va rejeter un peu plus d’un kilo d’eau et 2.3 kg de CO2.
Le kérosène est le carburant des réacteur des avions. Il s’agit d’une coupe pétrolière plus lourde que l’essence. Prenons un nombre d’atomes de carbone de 12, soit une formule chimique moyenne de C12H26.
D’après les formules de combustion, il vient :
Application au kérosène. n=12
[C12H26] = 12*12 + 26*1 = 170 g/mol.
La masse de CO2 rappelons que la masse molaire du CO2 est de 44) rejetée par mole de kérosène consommée est de : 44*12 = 528 g.
Le rapport consommation massique de kérosène sur rejets de CO2 est de 528/170 = 3.10
Ceci veut dire que pour 1 kilo de kérosène consommé 3.1 kilogramme de CO2 sont émis.
Oui, le kérosène, combustible plus lourd, émet plus de CO2 que l’essence.
2.- Un aller retour Paris-New York rejette 1 tonne de CO2 par passager
Ceci signifie que 1000/3.1 = 322 kilogramme de kérosène ont été consommés, soit 322/0.8 = 402 litres car la densité du kérosène est de l’ordre de 0.8.
La distance Paris New York est de 5850 km environ soit 5850*2 = 11700 km pour un aller-retour.
Appliquons une simple règle de calcul en nous voyons que s’il faut 402 litres pour faire 11 700 km… cela nous donne une consommation moyenne par passager de 3.43 litres au 100 km.Quelle voiture actuelle grand public est capable d’une consommation si faible ? Aucune sans hésitation !
3.- Un voyageur en avion émet environ 140 grammes de CO2 au kilomètre, contre 100g/km pour un automobiliste
En supposant que l’automobiliste est seul dans son véhicule et selon la même démarche inverse, une voiture essence émettant 100 g de CO2 / km consommera 100*100/2.3 = 4.3 litres /100 …Très peu de véhicules essence sont capables d’une telle consommation… et on ne parle pas évidement de la circulation urbaine ! La réalité est plutôt proche du double…
4.- L’avion consomme 40% de plus que la voiture, ou inversement que la voiture consomme 28% de moins que l’avion…
Une petite application numérique avec le chiffre de 3.43 litres au 100 km pour la consommation d’un avion donne une consommation d’un véhicule de 3.43*0.72 = 2.46 litres / 100.
Encore une fois : Quelle voiture actuelle est capable d’une telle consommation ?
Note : Le taux de remplissage moyen des voitures européenes est situé entre 1.2 et 1.6 personne/voiture, une correction des calculs est donc possible grâce à ces chiffres pour obtenir les rejets ou la consommation moyenne pour les automobiles en g de CO2 par km.passager ou L / 100km.passager. Dans tous les cas, et selon le chiffre initial de 1 tonne de CO2 pour un aller-retour Paris/New-York, l’avion reste moins consommateur que les voitures.
Quelle est la toxicité des nanoparticules ? Une nouvelle norme ISO en facilite la détermination
Du fait de leur essor rapide, la sécurité et l’effet sur l’environnement des produits issus des nanotechnologies sont pour les chercheurs, les fabricants, les organismes de réglementation et les consommateurs des sujets de préoccupation grandissants. Dans ce contexte, l’ISO a publié une Norme internationale à l’appui des essais de toxicité par inhalation de nanoparticules.
Les nanotechnologies ont un potentiel immense et couvrent un large éventail d’applications: médecine, cosmétique, TI, matériaux de pointe, et même les produits alimentaires. Mais cette technologie est relativement récente et les scientifiques ont encore beaucoup à apprendre au sujet des nanoparticules.
Pour M. Peter Hatto, Président du comité qui a élaboré la norme, «la multiplication rapide du nombre d’applications des nanotechnologies entraîne une augmentation du risque d’exposition à des substances potentiellement toxiques, notamment pour les travailleurs de l’industrie des nanotechnologies. De plus, le public pourrait également être exposé dans le cas où des produits libéreraient des nanoparticules dans l’air ambiant. Il est donc essentiel d’assurer l’innocuité de ces particules pour la bonne santé des travailleurs et des consommateurs.»
Colloque régional Eco-conception à Bordeaux
Faire de l’environnement un facteur clé d’innovation, de compétitivité et de croissance des entreprises, tel sera le thème de cette 2ème édition du colloque régional éco-conception.
La prise en compte de l’environnement dès la conception des produits et des services permet de diminuer considérablement leur impact environnemental. La réglementation en la matière avance à grands pas.
Expertises, expériences, témoignages et échanges se succèderont tout au long de cette journée.
Date : 31 Mai 2010
Lieu : CCI de Bordeaux
Organisateur : CCI 40
Pour plus d’infos : Programme détaillé