Avec pour base le modèle américain, l’Europe en général et la France en particulier se lancent dans une compétition pour développer une méthode de détermination du pourcentage de carbone biosourcé dans un produit. Objectif visé: mettre au point un label qui servirait de référence européenne. ASTM D6866, c’est son petit nom. L’ASTM, pour American Society for Testing and Materials, a standardisé en 2004 une méthode de détermination de la quantité de carbone14 issu de la biomasse contenu dans un produit: cette norme est l’ASTM D6866.
L’Association de chimie du végétal (ACDV), via un groupe de travail nommé GT1, s’en est servi comme base de réflexion pour élaborer à son tour une méthode de détermination de part de carbone 14. Le carbone est le seul élément qui permette de faire une mesure entre l’origine fossile et le renouvelable d’un produit.
Il s’agit de créer un référentiel qui conduira à la délivrance d’un label «contenu en biosourcé». Un moyen simple, qui offre la garantie pour les industriels de pouvoir communiquer sur les propriétés de leurs produits. Le futur producteur qui a l’intention d’être certifié fait auprès d’un organisme une déclaration portant sur la composition du produit à labelliser, qui est par la suite vérifiée par l’analyse au carbone14 ainsi que par l’analyse élémentaire. A priori, la teneur exacte en matière biosourcée du produit sera indiquée sur le label, sous forme de pourcentage.
Pour plus d’infos, téléchargez l’article paru dans « Formule Verte » : Normalisation_-_Les_produits_biosources_dans_la_course_au_label