In the BiMed project, SCOURING ENVIRONNEMENT, a French SME specialized in scouring and cleaning with environmental friendly blasting processes for a large spectrum of applications including aeronautics, proposes to perform a comprehensive evaluation of two blasting techniques specifically dedicated to paint removal on metallic and composite substrates and varnish removal on interior furniture. In that perspective, SCOURING ENVIRONNEMENT has partnered to RESCOLL, a private research company specialized in composites and polymers and owning the well-known Nadcap accreditation. The BiMed partners expect that the project should pave the way for the qualification and the industrialization of a cost-effective aircraft stripping method based on bicarbonate media blasting in accordance with future environmental regulation.
The main objective of the BiMed project is to validate a versatile and cost effective blasting process for removing paint and varnish from aircraft structures and parts that will minimize process waste and comply with environmental regulations without sacrificing efficiency nor causing substrate damage.
Pas d’émanations de solvants : SOKOA innove 100% vert
Encouragé par la législation sur l’environnement, le leader français de la fabrication de sièges de bureau –le Basque SOKOA- a substitué, en collaboration avec RESCOLL, les colles néoprène utilisées pour assembler les supports, mousses et tissus constituant les assises et dossiers de ses pièces. La mise en œuvre du nouvel adhésif a nécessité de repenser entièrement la production.
On appelait ça la mine. Des salles aveugles, isolées, bruyantes, impossibles à chauffer, utilisées par SOKOA pour l’encollage des assises des sièges fabriqués sur son site d’Hendaye (Pyrénées-Atlantiques). « Des conditions très pénibles à vivre sur une journée pleine », se souvient Claudine DUPAIN, secrétaire du CHSCT. Prenant conscience du problème, l’entreprise a sensibilisé et impliqué l’ensemble du personnel dans sa décision de changement. Les postes de colle sont désormais répartis en îlots intégrés à la production et éclairés par la lumière naturelle.
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Préparation de surface innovante respectueuse de l’environnement
Vincent Palluault, ingénieur R&D chez RESCOLL, a soutenu sa thèse de doctorat fin décembre. Le sujet de son travail concerne les « Nouveaux traitements de surface respectueux de l’environnement par des gels polymères réticulables : application à la préparation des surfaces d’usage dans le secteur aéronautique ».
L’optimisation des états des surfaces étant un domaine majeur d’étude chez RESCOLL, il a été décidé il y a maintenant 4 ans de lancer une thèse CIFRE dans ce domaine.
Encadrée par les professeurs E. Papon* et F. Leal-Calderon*, respectivement spécialistes des polymères et des milieux dispersés et par le Dr. Marie Pierre Foulc, en charge de la R&D académique chez RESCOLL, l’étude a permis de mettre en évidence les interactions entre les formulations développées et les pollutions des surfaces en matériaux composites ou mixtes métaux/composites. Sur un plan plus appliqué, elle a également permis la mise au point d’un nouveau procédé de préparation des surfaces particulièrement bien adapté aux géométries complexes, en 3D ou présentant des anfractuosités. C’est le cas, par exemple, des voilures d’aéronefs.
Une présentation des premiers résultats avait d’ailleurs été réalisée lors des WCARP, Journées Mondiales de l’Adhésion.
Une étude d’optimisation avec des partenaires industriels est en cours de lancement afin d’aboutir sur un procédé efficace, robuste, fiable et…… respectueux de l’environnement.
Pour plus d’infos : vincent.palluault@rescoll.fr
* Notons que les professeurs E. Papon et F. Leal-Calderon sont aussi respectivement Directeur Général des Instituts CARNOT MIB (Materials and systems Institute of Bordeaux) et Directeur Adjoint du CARNOT LISA (Lipides pour l’Industrie et la SAnté).
Un bel exemple de collaboration réussie entre une SRC et les Instituts CARNOT.
La reglémentation REACH dans la revue « COLLAGE Actualités » : un focus sur l’action de RESCOLL
REACH – enRegistrement, Evaluation et Autorisation des substances CHimiques.
Le « règlement REACH », entré en vigueur en 2007, concerne la fabrication, l’importation, la mise sur le marché et l’utilisation des substances, telles quelles, ou contenues dans des préparations ou des articles.
Afin d’aider les entreprises dans le labyrinthe de la réglementation, RESCOLL manage une Action collective CLP & accompagnement / REACH
RESCOLL accompagne les entreprises régionales dans la maîtrise du CLP (avec l’appui technique et logistique de la CARSAT Aquitaine et le soutien financier de la DIRECCTE Aquitaine) en proposant :
* des accompagnements personnalisés adaptés à vos besoins (1 journée sur site, pour vous aider à évaluer l’impact du CLP sur votre activité et/ou des analyses chimiques, pour vous aider à déterminer certaines caractéristiques des produits que vous fabriquez ou utilisez)
des formations inter entreprises adaptées à votre statut (producteurs ou utilisateurs)
* des formations intra entreprises permettant de former tous les salariés de votre entreprise manipulant des produits chimiques (tous les salariés d’une entreprise impactée par ce nouveau règlement doivent y être formés, ou du moins sensibilisés).
Le co-financement de la DIRECCTE Aquitaine permet aux PME aquitaines de bénéficier de tarifs privilégiés.
REACH-Office peut également vous accompagner dans la mise en place de REACH, en proposant des formations (inter ou intra) et des accompagnements personnalisés.
Pour télécharger l’article : Article REACH
Electrodes innovantes pour batteries Li-ion : le projet GREENELION de SAFT
Le marché des batteries Li-ion a connu une très forte croissance ces 10 dernières années. Les applications portables (ordinateurs, téléphones, et plus récemment outillages portables) représentent le fer de lance de cette croissance dans un marché où la technologie Li-ion s’impose en raison de ses fortes valeurs d’énergie spécifique.
Aujourd’hui, la technologie Li-ion pénètre le marché des applications industrielles, marché beaucoup plus exigeant que celui des applications portables car il requiert des performances au moins équivalentes en termes d’énergie, de puissance et de coût, mais avec des exigences de durée de vie et de sécurité beaucoup plus élevées.
En particulier, le déploiement prévisible des Smart Grids (Réseaux Electriques Intelligents) suppose le développement de systèmes de stockage à plusieurs niveaux : Stockage couplé au photovoltaïque ou à l’éolien, stockage dynamique décentralisé (niveau sous-station, transmission ou distribution) pour gérer l’équilibre du réseau, stockage de sécurité (télécoms…). Ces smart grids doivent permettre de mieux gérer la demande et donc de mieux utiliser l’énergie produite par les centrales.
D’autre part, la croissance du marché de ce type de batteries (estimation d’un facteur x4 sur la capacité entre 2008 et 2018) et l’évolution des législations imposent d’associer la composante environnementale à tout nouveau programme de développement et de mettre au point de nouveaux procédés respectueux de l’environnement. En effet la production des batteries suppose aujourd’hui l’utilisation de solvants pour lesquels il faut trouver une solution de remplacement.
Le consortium GREENELION, coordonné par SAFT batteries en collaboration avec HUTCHINSON, HEF, RESCOLL et l’UCBL, a pour objectif de mettre au point un élément Li-ion avec un procédé d’élaboration d’électrode très innovant et respectueux de l’environnement permettant d’augmenter la puissance et la durée de vie de l’accumulateur sans diminuer sa densité d’énergie.
Les développements réalisés dans le cadre de ce projet permettront à SAFT de conforter sa position de leader sur le marché exigeant des batteries à applications industrielles et de s’imposer durablement sur le nouveau marché prometteur des énergies nouvelles.
Pour plus d’infos : j.a@rescoll.fr
CORSO MAGENTA invente le procédé «peinture à poser»
Un film sec prêt à être posé sur les murs, c’est la nouvelle peinture écologique conçue par la jeune société Corso Magenta, implantée à La Celle-Saint-Cloud (Yvelines) et mise au point dans les laboratoires de RESCOLL. Stanislas Chevallier, l’inventeur du procédé, qui espère bien révolutionner le marché grâce à cette innovation, travaille sur ce concept depuis 2003. Il a déposé trois brevets et créé Corso Magenta en 2007.
Cette start-up propose une vraie rupture technologique : un éco-film de peinture, baptisé également « peinture à poser », qui se colle comme un papier peint. Le produit fini, composé à 100 % de peinture, présente trois à quatre couches et peut également être imprimé. Cette peinture non liquide ne contient aucun COV (composé organique volatil) résiduel, ni solvant, ni retardateur de séchage, ni aucun résidu liquide.
Le film est préfabriqué sur une chaîne industrielle puis déposé sur un support de protection. Le tout est ensuite conditionné sous forme de rouleau. Une fois collée, la pellicule de protection s’enlève trente minutes après la pose. Le chantier ne génère donc pas de salissures collatérales.
Le coût du produit brut est supérieur à celui d’une peinture liquide. Mais le produit fini revient en fait 20 % à 25 % moins cher, selon la société, grâce à un temps de pose (et de main-d’œuvre) réduit de 20 % à 40 %, au fait qu’il est inutile de multiplier les couches, et que le procédé ne nécessite ni finition ni nettoyage.
Sur le marché du bâtiment, cette éco-peinture industrielle va concurrencer les produits liquides existants, dont certains peuvent également posséder des propriétés écologiques.
Le lancement a été réalisé début 2010, avec une commercialisation effective au second semestre. Ce film de peinture est destiné d’abord aux grands chantiers du bâtiment, dans le tertiaire notamment. La société se concentrera d’abord sur le marché industriel du revêtement blanc, puis offrira, d’ici quelques mois, une palette de couleurs.
Pour plus d’infos : http://www.corso-magenta.com
Source : http://www.greenunivers.com/2009/11/corso-magenta-peinture-poser-ecologique-film-27110/
Matériaux composites à base de fibres de carbone : vers un repérage des situations potentiellement à risque
L’Afsset publie ce jour les résultats d’une expertise collective sur les risques pour la santé des travailleurs liés aux composites de carbone associés à la fabrication et l’usinage des fibres de carbone et des matériaux composites. Cette technologie est en expansion et est déjà utilisée dans le secteur de l’aéronautique mais aussi dans celui des sports et des loisirs, du génie civil, de l’automobile, de la construction navale, de l’éolien, …
Les risques associés à la fabrication et à l’usinage de ces matériaux portent essentiellement sur la toxicité potentielle des fibres de carbone lors d’expositions cutanées ou respiratoires. L’exposition par inhalation résulte de la possibilité de la fibre à se scinder en microfibrilles plus fines pouvant pénétrer profondément l’arbre bronchique lors de certaines opérations d’usinage. Le potentiel toxique à long terme des fibres de carbone inhalées est à ce jour encore mal investigué. Il est donc nécessaire de développer des études visant à mieux caractériser l’exposition des travailleurs aux fibres de carbone, par le développement d’outils métrologiques adaptés. L’exposition cutanée quant à elle résulte du contact avec les constituants des matériaux composites, notamment les résines époxydiques, associées à des dermites irritatives et allergéniques. Le Réseau national de vigilance et de prévention des pathologies professionnelles (RNV3P) décrit fréquemment de telles pathologies pour les secteurs d’activité des filières exposant aux constituants des composites de carbone.
L’expertise conduite a permis de dégager différents axes de progrès possibles pour la prévention des risques professionnels. Ces données disponibles permettent d’aider au repérage des situations de risque potentiel. Sur la base de ce constat, l’Afsset recommande de mettre en place dès à présent une démarche de prévention structurée des travailleurs de la filière : mettre en place une métrologie adéquate pour la mesure des polluants identifiés, élaborer en lien avec les acteurs pertinents des recommandations en matière de suivi médical, encourager les études et les recherches sur les dangers et les risques, notamment par la conduite d’études toxicologiques sur des échantillons représentatifs de l’exposition professionnelle, réaliser une veille des risques émergents potentiellement associés à ces usages, en particulier lors de l’emploi de nanomatériaux dans les formulations (nanotubes de carbone par exemple).
Pour avoir le rapport complet : Materiaux composites a base de fibres de carbone
Une alternative au dégraissage par solvants : le dégraissage léssiviel
La protection de l’environnement intervient désormais de façon incontournable dans le choix de produits à usage industriel. L’usage largement répandu de Solvants Organiques Halogénés pour les opérations de dégraissage, tels que le Trichloréthylène ou le Perchloréthylène, est aujourd’hui réglementé en raison des risques sanitaires et environnementaux non négligeables que ces Composés Organiques Volatils représentent. La Directive COV du 11 mars 1999 impose une réflexion sur la réduction ou la substitution de ces produits.
Les opérations de nettoyage/dégraissage interviennent à divers stades de la fabrication des pièces et de leur contrôle. Elles sont réalisées principalement à l’aide de solvants, notamment des solvants halogénés et s’effectuent soit à froid, soit à chaud, certaines manuellement, d’autres mécaniquement avec ou sans automatisation. Les secteurs concernés sont essentiellement l’industrie mécanique et le traitement des métaux.
Diverses technologies de substitution existent et une solution couramment envisagée est le dégraissage chimique par voie aqueuse (ou dégraissage lessiviel). En effet, les caractéristiques techniques, sanitaires et environnementales des nettoyants aqueux font de ces produits des solutions à considérer de façon prioritaire pour la substitution des solvants.
Dans le cadre d’una action collective fiancée par la DIRECCTE Aquitaine, RESCOLL et ses partenaires ont edité un guide sur le dégraissage lessiviel. Vous pouvez le télécharger sur : guide-lessiviel
Eco-innovation dans le bois : des panneaux de particules sans COV
Une quarantaine d’industriels étaient présents le 4 Novembre à la restitution de l’étude que RESCOLL a réalisée à la demande de l’Union d’Industries de Panneaux de Process (UIPP) et de la DRIRE Aquitaine sur l’épineux sujet de la substitution du formol dans les résines servant à la fabrication de panneaux de particules.
Il convient de rappeler que ce sont annuellement 500 000 tonnes de résines contenant de formol que sont utilisées, rien qu’en France, uniquement pour la fabrication de panneaux.
De même il est important de savoir que les travaux exposés au formol sont classés comme CMR de catégorie 1.
Marie Laure SENE, ingénieur chimiste en charge des aspects réglementaires chez RESCOLL a fait la synthèse de 6 mois de recherche bibliographique sur des pratiques, expériences, tests, études,… réalisés aux 4 coins du monde : un travail impressionnant, jamais réalisé à ce jour, de l’aveux même de Dominique Coutrot, DG de l’UIPP .
Les différentes voies visant la recherche de solutions alternatives permettant de limiter le dégagement de formaldéhyde dans les panneaux lors de leur fabrication et utilisation ont été exposées aux assistants.
Les recherches académiques sur les produits issus de ressources naturelles renouvelables se trouvent, pour la plupart, confrontées à la disponibilité de la matière première.
Ces aspects et beaucoup d’autres sont consignés dans le document final dont une synthèse est disponible sur demande à : ml.sene@rescoll.fr