L’expression Facteur 4 désigne un objectif ou engagement écologique qui consiste à diviser par 4 les émissions de gaz à effet de serre d’un pays ou d’un continent donné, à l’échelle de temps de 40 ans (2050). Pour une majeure partie, il s’agit de diminuer fortement les consommations d’énergie fossile. Et aussi, les consommations de produits à très forte émissions de gaz à effet de serre (ex: viande). Il s’agit bien sûr aussi d’améliorer l’efficience des modes de production, c’est-à-dire produire autant de richesse en utilisant moins de matières premières et d’énergie, mais dans une moindre mesure, car cette efficience a augmenté de 35 % en 35 ans et il va être difficile de la multiplier par 4 en 40 ans…
En Europe, l’objectif, correspond à la part équitable de cette collectivité dans le Facteur 2 au niveau de la planète (niveau arrêté par le G8).
En France, Facteur 4 désigne généralement l’engagement pris en 2003 devant la communauté internationale par le chef de l’État et le Premier ministre de « diviser par un facteur 4 les émissions nationales de gaz à effet de serre du niveau de 1990 d’ici 2050 ». Cet objectif a été validé par le « Grenelle de l’environnement » en 2007 Continuer la lecture de « Qu’est ce que le Facteur 4 ? »
Investissements d’Avenir : Présentation de l’Institut National d’Excellence Facteur 4
Le Grenelle de l’Environnement a fixé au niveau national un cap ambitieux sur l’axe bâtiment pour contribuer à la division par 4 des émissions de gaz à effet de serre (GES) à l’horizon 2050 : l’objectif FACTEUR 4. En effet, ce secteur consomme plus de 40 % de l’énergie finale et contribue pour près du quart aux émissions nationales de GES, mais représente également le principal gisement d’économies d’énergie exploitable immédiatement, car une part prépondérante de la consommation énergétique repose sur un parc bâti à rénover, majoritairement ancien et mal isolé.
Remplir l’objectif de rénovation du parc existant, indispensable à l’atteinte du Facteur 4, entraînera un bouleversement du tissu économique, et l’ensemble des acteurs de la filière devra faire face de façon coordonnée à ce défi industriel pour éviter une perte de compétitivité et être en mesure de répondre efficacement à la demande, que l’on peut estimer à la rénovation d’au moins 6 Mds de m² en 40 ans (150 M m²/an), qui se rajouteraient au flux de la construction neuve (50 M m²/an).
Pour faire face à ces défis et mutations, la politique de recherche du secteur Bâtiment et énergie en France, tant académique qu’appliquée, doit se restructurer autour de dispositifs qui permettent le suivi des parcs neufs et existants et plus particulièrement de démonstrateurs et plateformes technologiques qui mobilisent conjointement les différents acteurs publics et privés dans le développement de politiques industrielles ciblées (cf. ANCRE, GP 7 Bâtiment).
EAGLE project : Guayule, a multipurpose crop as the solution to the shortage of natural rubber in Europe
The study “Economic Potential of Sustainable Resources – Bioproducts from Non-food Crops (EPOBIO)” supported by the European Commission has identified several strong reasons to develop an alternative supply of natural rubber (NR) for Europe with Guayule (Parthenium argentatum).
The EPOBIO report has concluded that the shrub Guayule has the greatest potential as an alternative source of rubber, and there is a need to develop improved extraction and processing technologies and take forward crop improvement.
Guayule will not only produce rubber, but also bioproducts of agro-resources according to bioraffineries concept, green chemistry and bioenergy.
Sustainable economic growth requires safe resources of raw materials. Today, most frequently used industrial raw material petroleum is neither sustainable, because limited, nor environmentally friendly. While the energy sector can be based on various alternative raw materials, the economy of products and polymers is fundamentally depending on plant biomass. Industrial utilization of raw materials from agriculture, forestry and green landscape care for the energetic, biotechnological and chemical industry is still at its beginnings. The EAGLES project is an example of the development of a bioraffinerie process which represents the key for the access to an integrated, economically feasible production of chemicals, materials, goods, and fuels of the future.
SUST-FOREST : la gestion durable de la forêt
Dans le cadre du projet européen SUST-FOREST qui part du principe que l’exploitation de la forêt peut être réalisé de manière durable, un atelier de diagnostic dans le secteur industriel des produits résineux va âtre organisé début Décembre à Coca (Espagne).
Prenant comme exemple le gemmage des pins, le projet compte vérifier que les aspects économiques, sociaux, sociétaux et environnementaux peuvent s’aborder ensemble dans cette activité.
La journée de travail s’adresse aux entreprises situées dans le champ d’application territorial de SUDOE dont l’activité est la distillation de résines naturelles ou la transformation secondaire de la colophane et la térébenthine ainsi qu’aux producteurs régionaux, nationaux ou européens de produits utilisant la colophane et l’essence de térébenthine dans leur fabrication.
Les 2 majors du secteurs, le français DRT et l’espagnol LURESA participent activement à cette journée.
Pour télécharger le programme : Journée COCA
Pour s’inscrire (inscription obligatoire) : http://www.pfcyl.es/taller%20resina
Pour plus d’infos sur le projet SUST-FOREST : http://www.sust-forest.eu
Eco-Windar : un projet d’éco-conception dans l’automobile
Le projet ECO-WINDAR, cofinancé par le FUI, réunit autour de la technologie INDAR de RESCOLL (www.rescoll.fr) plusieurs partenaires industriels (l’équipementier ACS, le déconstructeur RE-SOURCE Industries) et académiques (laboratoire TREFLE, de Bordeaux).
ECO-WINDAR a pour objectif l’éco-conception d’un module vitré automobile pour répondre aux contraintes de tri en fin de vie et de maintenance des rebuts de production. Cette démarche s’inscrit dans le contexte actuel de protection de l’Environnement et de réduction des déchets enfouis comme stipulé dans la directive européenne 2000/53 qui entrera en vigueur d’ici quelques années.
Pour plus d’infos : maxime.olive@rescoll.fr
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Vers des avions plus légers : le projet eT-Bond permet de coller des pièces structurales en composites
En présence de l’ensemble des partenaires (voir photo) et des institutionnels co-financeurs (OSEO pour la DGCIS, Conseil Régional d’Aquitaine et Conseil Général du Val d’Oise), lundi 17 Octobre a eu lieu la réunion de lancement du projet eT-Bond, projet labélisé par le Pôle Mondial de Compétitivité AESE.
Le projet eT-Bond poursuit l’objectif du développement d’une gamme d’adhésifs conducteurs de l’électricité et de la chaleur pour l’assemblage structural de matériaux composites carbone/époxy et composites thermoplastiques, soit entre eux, soit sur des alliages métalliques légers. Si l’on considère que certains ensembles ou sous-ensembles métalliques pourront, partiellement ou totalement, être remplacés par des pièces en composites conducteurs et assemblés par des adhésifs conducteurs, le projet est pertinent vis-à-vis d’un respect de l’environnement du fait qu’il participera à une réduction de masse des aéronefs et, donc, à la réduction de la consommation en carburant de ceux-ci. L’impact réel de ce point sera quantifié dans le cadre du projet par la réalisation d’une Analyse du Cycle de Vie (ACV) des systèmes développés.
Colloque « Innover et être responsable, les clés du développement durable »
La délégation régionale Aquitaine du Groupe AFNOR a organise le 13 octobre à Bordeaux, un colloque mettant en avant les pratiques d’entreprises régionales qui ont su allier avec exemplarité « innovation » et « engagements responsables ».
Cette 7ème édition des Rencontres Régionales Sud-Ouest AFNOR a été une opportunité pour comprendre les bénéfices d’un engagement responsable en matière d’innovation technique, organisationnelle et sociale. Ce rendez-vous a également été l’occasion de faire le point sur l’ISO 26000, un an après sa publication.
Témoignages, outils et méthodes ont été partagés pour innover tout en respectant notre environnement et notre bien-être social.
RESCOLL a été présenté avec un double focus. Tout d’abord son engagement pour une innovation responsable avec l’incorporation d’une intégrante environnementale dans les études d’innovation (Eco-innovation, analyse du cycle de vie,…).
Mais aussi pour sa forma juridique impliquant fortement le personnel dans la vie de l’entreprise.
Pour plus d’infos : rescoll@rescoll.fr
« Innover et être responsable, les clés du développement durable »
La délégation régionale Aquitaine du Groupe AFNOR organise le 13 octobre à une journée permettant de découvrir des pratiques d’entreprises régionales qui sont su allier avec exemplarité «innovation» et «engagements responsables».
RESCOLL intervient, par son témoignage, dans cette manifestation.
La 7ème édition des Rencontres Régionales Sud-Ouest AFNOR est une opportunité à saisir pour comprendre les bénéfices d’un engagement responsable en matière d’innovation technique, organisationnelle et sociale. Ce rendez-vous sera également l’occasion de faire le point sur l’ISO 26000, un an après sa publication !
La norme ISO 26000 est une norme ISO relative à la responsabilité sociétale des organisations, c’est-à-dire qu’elle définit comment les organisations peuvent et doivent contribuer au développement durable. Elle est publiée depuis le 1er novembre 2010.
Selon D. Gauthier, président le la commission Responsabilité sociétale à l’AFNOR : « la 26000 n’est pas un document amené à faire l’objet de certifications, c’est un document qui tiendra compte de la diversité des situations .(…) C’est un outil de progrès dans une logique de responsabilité sociétale et de progrès permanent et participatif, respectueux de l’environnement, respectueux des agents, et des hommes et des femmes à l’extérieur, tout en assurant la pérennité économique. Nous sommes dans une logique d’ouverture et d’évolution de culture ».
Pour télécharger le programme : 111013- Programme Rencontres Régionales SO 2011- Bordeaux V6
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NEOLIGNOCOL : fabrication de panneaux de particules sans formol
Entre cinq et six millions de tonnes de colles à base de formaldéhyde sont utilisées en Europe chaque année rien que pour la production de panneaux de particules à base de bois. Cependant, les travaux exposés au formol (ou formaldéhyde) sont réglementairement considérés comme potentiellement CMR (cancérogène, mutagène ou toxique pour la reproduction). Cette situation impose de très fortes contraintes à l’industrie des panneaux qui se verra, à terme, obligée d’éliminer totalement cette substance des formulations des colles. Ceci risque d’affaiblir considérablement la compétitivité de cette filière.
Le projet NEOLIGNOCOL poursuit l’objectif de préparer la substitution des colles issues de la chimie du formaldéhyde par des résines à base de lignines issues des matières extractibles de la biomasse (bois, pailles,…) et des sousproduits de l’industrie papetière, tout en maintenant les propriétés requises pour les panneaux de particules.
Le consortium du projet NEOLIGNOCOL comporte la diversité de partenaires nécessaire au bon déroulement du projet, depuis la recherche académique (LCPO) jusqu’à la réalisation des essais industriels (KronoFrance, Rolpin) en passant par ces centres technologiques (FCBA, RESCOLL), voire même, par la présence active du syndicat professionnel du secteur (UIPP : Union des Industries du Panneau de Process), la diffusion de la technologie auprès de l’ensemble de la profession en France. L’UIPP est le représentant français au syndicat professionnel européen, ce qui devrait permettre une très large application industrielle des développements réalisés.
NEOLIGNOCOL est un programme financé par la DGCIS dans le cadre de l’Appel à Projets Eco-Industries.
Pour plus d’infos : camille.demaille@rescoll.fr
CleanSky : pour un ciel plus propre
Le secteur de l’aviation représente aujourd’hui quelques 4,1 millions d'emplois et pèse 228 milliards d’euros pour l’économie de l’UE. Cependant les déplacement en avion ont un coût environnemental important. Le trafic contribue à l’accroissement de l’effet de serre en émettant de quantités importantes de CO2 et autres gaz à effet de serre dans l’atmosphère.
Consciente de l’enjeu, l’UE a lancé le programme dénommé «Clean Sky» afin d’aider le secteur du transport aérien à améliorer la technologie de leurs appareils tout en protégeant l’environnement. Doté d’un budget total de 1,6 milliard d’euros sur 7 ans (2008-2014), ce programme de recherche européen doit permettre d’atteindre une partie des objectifs pour 2020 fixés par le Conseil consultatif pour la recherche sur l’aéronautique en Europe qui visent à réduire de 50% les émissions de CO2, de 50% le bruit perçu, et de 80% les émissions d’oxydes d’azote (NOx). Le financement de l’UE porte sur 800 millions d’euros au titre du 7e programme-cadre pour la recherche et développement (PCRD) et le secteur privé (avionneurs, motoristes et équipementiers) contribue au projet pour le même montant.
Plusieurs appels à projets ont été lancés depuis le début du programme. Plus de 400 organismes en Europe, dont RESCOLL, sont à ce jour partenaires de CleanSky.
Téléchargez l’affiche des partenaires officels de CleanSky : RESCOLL – CleanSky