SER, le lobby français des énergies renouvelables a réalisé une étude sur le potentiel industriel de l’éolien français. Présentés le 31 mars, ses résultats sont modestes, mais encourageants. Environ 150 entreprises, dont RESCOLL pour la réalisation de tests de caractérisation des pales suivant les préconisations de l’assureur Germanischer Lloyd, ont fait part de leur intérêt pour la fabrication de l’un des 11 grands composants d’éolienne. Parmi elles, on trouve une demi-douzaine de grands groupes, dont ASTRIUM-ST pour sa nouvelle usine de pales d’éolienne sur Bordeaux, une vingtaine d’entreprises qui se disent prêtes à se diversifier et deux ou trois PME qui produisent déjà des éléments susceptibles d’être utilisés dans des turbines.
A partir de ce gisement, le SER espère bâtir une véritable industrie éolienne tricolore. «A terme, on estime que le potentiel dans les renouvelables françaises pourrait atteindre 50.000 emplois», ajoute Jean-Louis Bal, le directeur des productions et énergies durables de l’Ademe. A condition que les entreprises aient une visibilité à long terme du marché. Sans cela, il ne sera pas possible de les inciter à se diversifier dans l’éolien.
Rappelons que RESCOLL est la seule entreprise française à être accrédité par l’EWF (Fédération Européenne de l’Assemblage) pour la réalisation de formations de techniciens et opérateurs dans l’assemblage par collage. Ces formations sont exigées par la Germanischer Lloyd à l’ensemble des fabricants de pâles d’éoliennes.
Pour télécharger l’étude : Etude sur la filière EOLIENNE
Pour plus d’infos : william.faure@rescoll.fr