EAGLE project : Guayule, a multipurpose crop as the solution to the shortage of natural rubber in Europe

The study “Economic Potential of Sustainable Resources – Bioproducts from Non-food Crops (EPOBIO)” supported by the European Commission has identified several strong reasons to develop an alternative supply of natural rubber (NR) for Europe with Guayule (Parthenium argentatum).
The EPOBIO report has concluded that the shrub Guayule has the greatest potential as an alternative source of rubber, and there is a need to develop improved extraction and processing technologies and take forward crop improvement.
Guayule will not only produce rubber, but also bioproducts of agro-resources according to bioraffineries concept, green chemistry and bioenergy.
Sustainable economic growth requires safe resources of raw materials. Today, most frequently used industrial raw material petroleum is neither sustainable, because limited, nor environmentally friendly. While the energy sector can be based on various alternative raw materials, the economy of products and polymers is fundamentally depending on plant biomass. Industrial utilization of raw materials from agriculture, forestry and green landscape care for the energetic, biotechnological and chemical industry is still at its beginnings. The EAGLES project is an example of the development of a bioraffinerie process which represents the key for the access to an integrated, economically feasible production of chemicals, materials, goods, and fuels of the future.

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Besoin d’industrialisation pour la chimie du végétal

La chimie du végétal, qui fabrique des produits chimiques à partir de ressources végétales et non fossiles, a besoin de soutiens publics pour passer à un stade industriel en Europe, a estimé mardi Christophe Rupp-Dahlem, le président de l’association d’industriels ACDV. « Il y a des investissements importants à faire. On a besoin d’un coup de main des pouvoirs publics pour nous aider dans cette phase de démarrage de cette nouvelle chimie du végétal », a expliqué à l’AFP M. Rupp-Dahlem. La chimie du végétal utilise soit des matières agricoles comme le colza ou la betterave, ou de la cellulose du bois, pour produire notamment des plastiques, des solvants ou encore des tensioactifs utilisés dans les cosmétiques ou les détergents. Les industriels se penchent aussi sur l’utilisation d’algues. Estimé à 28 milliards d’euros en Europe pour 2010, ce marché devrait atteindre 51 milliards d’euros en 2020, rappelle le président de l’ACDV (Association Chimie du Végétal). Si la recherche est soutenue, notamment à travers les investissements d’avenir en France, de l’innovation jusqu’aux premiers démonstrateurs industriels, « nous avons aussi besoin d’être aidés quand on va lancer les produits ». Il appelle de ses vœux des aides pour les premières unités industrielles, ainsi que des incitations à utiliser des produits issus de ressources végétales « par exemple, avec une préférence sur les marchés publics ».

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Les filières industrielles stratégiques de l’économie verte

Ces dernières années, la politique économique de la France a connu une rupture importante : d’une contrainte perçue comme pesant sur l’économie, la protection de l’environnement est devenue une opportunité d’investissement génératrice de croissance et d’emplois.
Au plan mondial, la crise économique et financière a servi de révélateur général, pratiquement tous les plans de relance de fin 2008 concentrant les investissements sur les mêmes filières :
– les filières qui permettent de lutter contre le changement climatique en réduisant les émissions de gaz à effet de serre par une moindre consommation d’énergie ou par le développement de sources d’énergie décarbonées,
– mais aussi des filières qui ont pour conséquence, plus globalement, de réduire la consommation de ressources naturelles, notamment à travers le recyclage des déchets ou le retraitement de l’eau. Ces filières auront des conséquences favorables sur l’environnement puisqu’elles conduisent à limiter l’impact environnemental de notre consommation et de nos modes de production.
Aujourd’hui, en France comme dans l’ensemble des pays industrialisés, cette évolution est perçue comme un enjeu essentiel.
Ainsi, les filières de la croissance verte sont les conditions d’une nouvelle «économie verte», qui ne se limite pas à quelques filières et qui doit nous permettre d’adapter nos modes de vie pour que près de 10 milliards d’hommes puissent partager la même planète en 2050 dans des conditions acceptables pour tous, tant en termes de climat que de conditions de vie.
Une étude a été menée par le Ministère de l’Écologie sur « Les filières industrielles stratégiques de l’économie verte ».
Vous pouvez  télécharger ce rapport en cliquant sur : Rapport filieres industrielles strategiques economie verte

Un caoutchouc naturel européen? Bientôt ce sera possible

Aujourd’hui, le caoutchouc est omniprésent. Grâce à ses propriétés d’élasticité, d’étanchéité et d’amortissement, ce polymère élastique, ou élastomère, sert à fabriquer plus de 40 000 produits d’usage industriel, ménager, alimentaire ou médical, les plus connus étant les pneumatiques, les gants médicaux et les préservatifs.
Toutefois, l’hévéa (Hevea brasiliensis), cultivé désormais surtout en Asie, ne permet plus de couvrir la demande croissante de caoutchouc naturel. Aussi certains des principaux pays transformateurs de caoutchouc, dont les États-Unis et, en Europe, la France, l’Allemagne, les Pays-Bas et l’Espagne, envisagent-ils d’en produire eux-mêmes. En adaptant l’hévéa aux climat tempéré ? Non, en exploitant deux plantes productrices d’un caoutchouc aux propriétés comparables à celles du latex d’hévéa : un buisson du Mexique, le guayule (Parthenium argentatum), et une plante herbacée du Kazakhstan, le pissenlit russe (Taraxacum kok saghyz).
Actuellement, le caoutchouc synthétique représente 60 pour cent de la consommation mondiale. En effet, depuis la fin du XIXe siècle, on sait fabriquer du caoutchouc en polymérisant sa molécule de base, l’isoprène, dérivée du pétrole, à l’aide de divers procédés chimiques, appliqués à l’échelle industrielle depuis la Première Guerre mondiale. Toutefois, le prix du pétrole variant beaucoup, les coûts de production des élastomères synthétiques fluctuent également et devraient croître à l’avenir avec la raréfaction de l’or noir. En outre, malgré des décennies de recherche, le caoutchouc synthétique n’a pas les mêmes qualités que son analogue naturel. Celui-ci est doté de meilleures propriétés dynamiques, en particulier la résilience, c’est à- dire la capacité à supporter de grandes déformations sans se rompre et à retrouver sa forme initiale quand la contrainte est levée. Il est plus résistant à l’abrasion, aux chocs et au déchirement….
Veuillez trouver ci-joint l’article consacré par la revue « Pour la Science » aux recherches sur l’obtention d’un caoutchouc naturel européen :caoutchouc_060710-1

Alternatives végétales potentielles pour le Bisphénol A (BPA)

Le bisphénol A (BPA) est un composé chimique issu de la réaction entre deux équivalents de phénol et un équivalent d’acétone, dont la toxicité sur le corps humain est en débat.
Le bisphénol A est utilisé à l’heure actuelle comme monomère pour la fabrication industrielle par polymérisation de plastiques de type polycarbonate et de résines époxy.
Il est également utilisé comme antioxydant dans les plastifiants et le PVC, et comme inhibiteur de polymérisation dans le PVC.
Les polycarbonates sont très largement utilisés dans des produits de consommation courants depuis les lunettes de soleil et les CD jusqu’aux récipients pour l’eau et la nourriture.
Le bisphénol A est suspecté d’être un perturbateur endocrinien œstrogéno-mimétique capable de se lier au récepteur α des œstrogènes. Cependant , il a été démontré que son action serait environ 1 000 fois inférieure à celle de l’œstradiol, mais il est très présent dans notre environnement (environ trois millions de tonnes de BPA sont produites chaque année dans le monde) et dans le corps humain.
Compte tenu de cette problématique, et malgré son intérêt industriel, des recherches sont actuellement en cours pour essayer de la remplacer.
Veuillez trouver en PJ une synthèse sur les remplaçants végétaux potentiels pour ce produit : VEGEREACH_No5_BPA_diffusable

Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, Laurent WAUQUIEZ et Eric BESSON annoncent les résultats de l’appel à projets éco-industries 2011

Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, Ministre de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, Laurent WAUQUIEZ, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et Eric BESSON, Ministre chargé de l’Industrie, de l’Energie et de l’Economie numérique, annoncent la sélection de 23 projets de recherche et développement (R&D) portant sur les écotechnologies, notamment dans le domaine de la prévention, de la mesure et de la lutte contre les pollutions locales (air, eau, sols, déchets…) qui bénéficieront d’aides des pouvoirs
publics.
Afin d’inciter les entreprises des éco-industries à innover dans les écotechnologies, domaine à fort potentiel de croissance industrielle, un appel à projets a été lancé par le Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) et OSEO. Il vise à soutenir des projets à fort potentiel économique et environnemental, avec des perspectives de mise sur le marché relativement proches (deux à cinq ans). Cet appel à projets est coordonné avec celui du programme ECOTECH de l’Agence nationale de la recherche (ANR), lancé concomitamment, qui cible les mêmes thématiques mais pour des projets de recherche plus en amont.
L’effort total d’investissement pour ces appel à projets s’élève à 42,4 millions d’euros, l’aide attribuée par le Ministère chargé de l’Industrie s’élève à 7,9 millions d’euros, celle attribuée par l’ADEME à 3,7 millions d’euros et celle attribuée par l’ANR à 11 millions d’euros.
Au total, 91 projets auront été retenus à l’occasion des trois appels à projets éco-industries 2009, 2010 et 2011, soit un investissement total en R&D de 150 millions d’euros.
Parmi ceux-ci, RESCOLL s’est vu financer 2 projets de R&D : en 2009 le projet ECOWINDAR qui vise le recyclage dans le domaine automobile et cette année le projet NEOLIGNOCOL qui a pour objectif la mise au point d’un éco-liant pour la fabrication de panneaux de bois.

Pour télécharger la liste des projets financés : resultats-aap-eco-ind2011

ASTRIUM, l’ONERA et RESCOLL partenaires dans un projet innovant dans le domaine éolien

Du fait de l’augmentation croissante de la taille des éoliennes, de la recherche de performance et de gain de masse, de l’augmentation associée des charges mécaniques, de l’évolutions des règles de certification, prenant de plus en plus en référence les normes aéronautiques et dubesoin d’automatisation des processus de fabrication, Astrium a identifié dès 2006 le marché éolien, en particulier en offshore, comme un secteur dans lequel ses compétences pouvaient être applicables. Dans ce cadre,  Astrium a mis en place un projet industriel visant à adapter ses compétences en vue de proposer à ce marché une offre globale couvrant toutes les phases de vie des pales d’éoliennes, avec des pales au « standard qualité de type aéronautique » tout en restant au prix du marché de l’éolien.
Cet objectif répond à la demande croissante de fiabilité de la part des opérateurs éoliens, dont le coût de maintenance représente une part importante du coût d’exploitation. Ceci est d’autant plus vrai dans le cas de la maintenance des parcs éoliens offshore.
Le développement de pales de qualité aéronautique est donc un atout majeur permettant de rentrer sur le marché éolien français dans un premier temps, puis à terme de proposer ces produits à l’exportation.
Le projet R&D, cofinacé par l’ADEME, s’inscrit donc dans cette démarche, avec l’objectif de rattraper d’abord le retard pris par le secteur industriel français des pales par rapport aux autres pays européens, puis d’innover technologiquement pour prendre une place majeure sur le marché des pales de prochaine génération, en particulier sur le marché offshore.
L’accent sera notamment mis sur les activités génériques permettant d’augmenter la « maturité technologique » des partenaires du projet, afin de répondre aux besoins du marché, tout en intégrant des aspects permettant de favoriser l’acceptabilité de l’éolien sur le marché français (acoustique, l’éco-conception et la recyclabilité des pales).
Les travaux réalisés dans le cadre de ce projet R&D font l’objet d’une collaboration avec l’ONERA et le Centre de Recherche RESCOLL.

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CleanSky : pour un ciel plus propre

Le secteur de l’aviation représente aujourd’hui quelques 4,1 millions d'emplois et pèse 228 milliards d’euros pour l’économie de l’UE. Cependant les déplacement  en avion ont un coût environnemental important. Le trafic contribue à l’accroissement de l’effet de serre en émettant de quantités importantes de CO2 et autres gaz à effet de serre dans l’atmosphère.
Consciente de l’enjeu, l’UE a lancé le programme dénommé «Clean Sky» afin d’aider le secteur du transport aérien à améliorer la technologie de leurs appareils tout en protégeant l’environnement. Doté d’un budget total de 1,6 milliard d’euros sur 7 ans (2008-2014), ce programme de recherche européen doit permettre d’atteindre une partie des objectifs pour 2020 fixés par le Conseil consultatif pour la recherche sur l’aéronautique en Europe qui visent à réduire de 50% les émissions de CO2, de 50% le bruit perçu, et de 80% les émissions d’oxydes d’azote (NOx). Le financement de l’UE porte sur 800 millions d’euros au titre du 7e programme-cadre pour la recherche et développement (PCRD) et le secteur privé (avionneurs, motoristes et équipementiers) contribue au projet pour le même montant.
Plusieurs appels à projets ont été lancés depuis le début du programme. Plus de 400 organismes en Europe, dont RESCOLL, sont à ce jour partenaires de CleanSky.

Téléchargez l’affiche des partenaires officels de CleanSky : RESCOLL – CleanSky

Les utilisations industrielles des cultures: les bioplastiques

A polymer is a substance with a structure formed of many identical small organic molecules bonded together.
A plastic is a synthetic material made from a wide range of organic polymers.
A bioplastic is a plastic made using renewable biomass.
A mixed bioplastic is a plastic derived from both renewable biomass and fossil fuels.
Bioplastics are manufactured using biopolymers which offer a renewable and sustainable alternative to oil-based plastics (petroplastics). Other advantages of bioplastics include novel functional properties and relatively low greenhouse gas (GHG) emissions during manufacture (see table).
Bioplastics can be produced from plant starch, cellulose, lignin (wood), oils and proteins.
Like petroplastics, bioplastics are compounds constructed of linked molecules that form long polymer chains (biopolymers).
Most, but not all, bioplastics can be broken down in the environment by micro-organisms (as part of the ‘carbon cycle’ – see below) in a process called ‘biodegradation’. This process produces carbon dioxide (CO2) and water (H2O) under aerobic conditions or methane (CH4) under anaerobic conditions (in the absence of air) such as in landfill.
Mixed bioplastics are usually biodegradable, but some are not and can be either recycled or processed for energy recovery.
Note that items labeled as ‘biodegradable’ should not be confused with those marked as ‘degradable’. The latter materials break down in the environment by chemical rather than biological means.

Click here to download the complete document: Bioplastics

Projet GREENELIS : Allier la performance technique et le respect de l’environnement

Aujourd’hui, les préoccupations environnementales et énergétiques contraignent le monde aéronautique à se mettre au «vert». Pour montrer la voie, la Fondation CAFE (Comparative Aircraft Flight Efficiency) en collaboration avec la NASA a mis en place le Green Flight Challenge.
La NASA apporte à ce programme international un partenariat novateur dans le but de promouvoir les avancées en terme d’innovations et de technologies «vertes». Le défi met en compétition des aéronefs expérimentaux respectueux de l’environnement – «l’avion écologique»- il se déroulera du 11 au 17 Juillet 2011 à Santa Rosa en Californie.
Il s’agit du plus grand défi de ce type jamais réalisé, 13 équipes à travers le monde sont actuellement sélectionnés. Le cahier des charges doit répondre à 3 critères majeurs:
                                     200 miles, 100 mph, 1 gallon by passenger
Il faut voler sur une distance de 200 miles (322km) en moins de 2 heures à une vitesse minimum de 100MpH (161km/h) avec 1 gallon de carburant par passager (3,79L). L’énergie utilisée par l’aéronef peut être du gazole, de l’essence, du biocarburant, de l’hydrogène ou de l’électricité.
Allier la performance technique et le respect de l’environnement : ce sont des valeurs que RESCOLL partage et qui ont nous ont poussé a soutenir financièrement de projet.
Vous trouverez des infos complémentaires :
* sur le site :  www.greenelis.com
* en téléchargeant la plaquette : plaquette greenelis
* en contactant directement : arthur.nirma@rescoll.fr