SUST-FOREST : un projet sur le développement durable de la forêt passe à la 2de phase de l’Appel à Projets Européen SUDOE

Presque cinq mois après la clôture du second appel à projets le comité de programmation s’est réuni à Santander (Espagne) le 20 septembre dernier.
Ce comité a analysé l’ensemble des 223 candidatures reçues et s’est prononcé sur chacune d’elles, d’abord, au regard de leur éligibilité et, ensuite, pour les candidatures éligibles, si elles sont autorisées à poursuivre le processus de sélection.
Une fois la première phase finie, au cours de laquelle les candidatures ont été examinées sur la base des critères de sélection, uniquement 28 candidatures ont été autorisées à passer à la seconde phase. Parmi celles-ci, 2 projets comptent RESCOLL comme partenaire.
Le projet CarbonInspired (axe 1) qui a pour objectif la mise en place d’un réseau de coopération et transfert pour l’application des matériaux de haute valeur ajoutée basés en particules de carbone dans les secteurs de l’automobile et la construction.
Sust-Forest (axe 2) est un projet qui vise la multifonctionnalité, la conservation et l'emploi rural dans le territoire du sud de l’Europe par l’ extraction de la résine de pin.
Dans ces 2 projets, RESCOLL s’est adossé les compétences de l’Institut Polytechnique de Bordeaux (IPB).

Pour voir la liste des projets SUDOE : 26D2971E-5F58-2832-F49A-913380254E1E

Greenbox : une boite « green » collée

GreenboxLa société Blanchet fabrique plus de 6 millions d’emballages en bois par an. Forte de trois sites de production  et de 43 collaborateurs, Blanchet SA commerciale depuis trois ans la Greenbox®.

La société a au préalable négocié l’exclusivité internationale d’exploitation d’une matière nouvelle, le contreplaqué armé. Cette nouvelle matière a permis de mettre au point un process de fabrication inspiré du cartonnage (découpage partielle, pliage et collage).

La Greenbox ne fait appel à aucune fixation métallique. La SRC RESCOLL a développé pour Blanchet une colle alimentaire qui respecte les contraintes de résistance notamment à  l’humidité. Cet emballage totalement recyclable destiné au conditionnement des huitres permet une impression en sérigraphie sur toutes les faces même avec un visuel différent sur chaque face. Cet emballage qui présente de fortes perspectives de croissance pour l’entreprise sait répondre aux exigences en termes de traçabilité, d’hygiène et de sécurité sanitaire.

Le secteur de la résine de pin demande une “Stratégie Européenne pour les Résines Naturelles”

GemmageDans le cadre du projet européen SUST-FOREST, qui vise la démonstration de la faisabilité technico-économique de l’activité de gemmage dans le Sud-Ouest européen, les acteurs européens du secteur de la résine du pin se sont réunis lors du IIème Symposium International des Résines Naturelles et ont décidé de travailler conjointement dans les régions résinières et industrielles d’Espagne, de France et du Portugal, afin de définir une nouvelle organisation et représentation de ce secteur.

La localité de Coca (Ségovie – Espagne) a réuni pendant 3 jours les principaux acteurs de la production de résines naturelles de pin dans le Sud-Ouest européen dans le cadre du IIème Symposium International des Résines Naturelles. Cette rencontre, qui a eu lieu les 16, 17 et 18 avril, a mis en évidence les perspectives d’avenir prometteuses qui s’ouvrent dans ce secteur.

Pour télécharger les concusions du Symposium : Conclusions II Symposium International de Resines Naturelles

La relance du gemmage fait l’objet d’un symposium international

SUST FORESTDans le cadre du projet SUST-FOREST, un symposium international sur la relance du gemmage dans le Sud-Ouest européen est organisé à Coca, Ségovie-Espagne les prochains 16, 17 et 18 Avril 2013.

Après la réussite du symposium organisé sur Bordeaux fin 2012, avec l’assistance de plus de 150 spécialistes mondiaux dans le domaine de la résine de pin, les organisateurs, dont RESCOLL avaient annoncé la tenue de ce symposium en Espagne à l’occasion de la clôture du projet européen SUS-FOREST.

Ce sera l’occasion de faire le point, après une étude de 3 ans avec des opérations de gemmage grandeur nature dans les forêts d’Espagne et Portugal, sur la faisabilité technique et économique et l’intérêt de la relance de cette activité potentiellement créatrice d’emplois et de richesse.

Marilys Blanchy, de RESCOLL, fera une synthèse de l’étude technico-économique réalisée par RESCOLL dans le cadre de ce projet.

Vous pouvez télécharger le programme en français du symposium : II Symposium International sur les Resines Naturelles

Colloque sur la relance du gemmage à Coca (Ségovie-Espagne)

SUST FORESTNous avons  le plaisir de vous annoncer la prochaine conférence à entrée libre sur « La relance du gemmage en Europe : contexte et opportunités »

Après le succès rencontré avec la précédente conférence organisée le 30 octobre dans les locaux de l’ENITA, un nouvel évènement dans le cadre du projet SUST-FOREST va être organisé cette fois en Espagne

Un colloque réunissant industriels, services publics gemmeurs  aura lieu du 16 au 18 Avril 2013 dans la ville de Coca en Espagne.

De nombreux acteurs de la résine seront présents comme les gemmeurs toujours en activité en Espagne, des institutionnels comme l’HARPA l’association des producteurs de produits chimiques de la résine de pin, colophane, et résine hydrocarbones ou encore des industriels comme LURESA et bien d’autres encore.

Le programme sera bientôt disponible. Nous vous recontacterons avec confirmation du programme et adresse précise de la conférence.

Pour plus d’informations : marilys.blanchy@rescoll.fr

Nouveaux bouchons ecoconçus pour vins tranquilles

extraccion-corcho[1]La consommation annuelle de bouchons pour vins tranquilles dépasse les 18 milliards d’unités, dont 69% correspond à des bouchons en liège, 20% à des bouchons synthétiques ou en plastique et le reste à des bouchons à vis.

Les bouchons synthétiques sont en train d’augmenter leur part de marché au détriment des bouchons en liège. On estime une augmentation de  50% du marché dans les dix ans à venir. Cette tendance est liée au prix plus faible des bouchons synthétiques, à l’absence de problèmes liés au TCA ou goût de bouchon (pollution provoquée par l’interaction du vin avec un champignon du liège qui lui confère l’odeur à moisissure), ainsi qu’à un changement de perception de la part des consommateurs. Cependant, les bouchons synthétiques proviennent à 100% du pétrole.

A ce jour, il existe un grand intérêt de la part des institutions publiques ainsi que du public en général par les aspects environnementaux, parmi lesquels on trouve le développement de matériaux plus écologiques. Dans ce contexte, l’entreprise Plasticos Urteta S.L. conjointement avec TECNALIA Espagne et RESCOLL, Societé de Recherche, en France ont développé, dans le cadre du projet de R&D PLACOTOP financé par l’initiative CIP Ecoconception de l’Union Européenne, un nouveau bouchon synthétique plus écologique par substitution partielle du plastique dérivé du pétrole par un matériau naturel et renouvelable, le liège. Le nouveau bouchon, écoconçu, combine les avantages des matières premières d’origine avec une réduction de la consommation d’énergie nécessaire au procédé de transformation des matériaux composite.

Le bouchon éco-conçu contient 50% environ de matériau naturel, ce qui lui confère de meilleures performances par rapport à d’autres bouchons synthétiques traditionnels. De plus, le prix de ce type de bouchons est réduit de 8 à 10% par rapport à d’autres bouchons synthétiques commercialisés par l’entreprise fabricante.

Les nouveaux bouchons écoconçus évitent les problèmes associés au TCA et présentent une perméabilité à l’oxygène supérieure à celle de la plupart des bouchons synthétiques et similaire ou légèrement inférieure de celle du liège naturel, ainsi qu’une faible variabilité, ce qui permet une micro-oxygénation adéquate en bouteille pendant l’évolution des vins tranquilles.

Selon une étude de l’International Wine Challenge 2008, 6% environ des vins sont défectueux, dont 30% environ est dû à la pollution produite par le liège (TCA), 30% à la réduction et 20% à l’oxydation. La réduction est générée en raison de l’existence d’un nombre très faible d’oxygène au cours de la production de vin et de son vieillissement, donnant lieu à l’accroissement de la présence de composant soufrés indésirables. L’oxydation se produit quand il y a beaucoup d’oxygène présent dans le vin, ce qui contribue au développement des odeurs faibles ou étranges et à la décoloration. L’un des problèmes associé aux bouchons synthétiques, ainsi qu’aux bouchons à vis, est leur faible coefficient de transfert d’oxygène, ce qui permet une entrée minimale d’oxygène et facilite les processus de réduction. Toutefois, les bouchons éco-conçus permettent le transfert d’une quantité limitée d’oxygène dans la bouteille, ce qui favorise la maturation des vins rouges sans impliquer de risque organoleptique pour les vins blancs qui nécessitent un transfert d’oxygène plus faible.

ATELIER INTERNATIONAL DE DIAGNOSTIC DE L’AUTRE INDUSTRIE DES RESINEUX : Vers la relance du gemmage dans le sud-ouest européen ?

Organisé dans le cadre du projet européen SUST-FOREST (www.sust-forest.eu), l’objectif final de cet atelier international est d’évaluer l’intérêt de l’extraction de la résine en tant qu’activité forestière rentable contribuant à l'emploi rural et la conservation des forêts de pins du sud-ouest européen.

Pour ce faire, il est important d’évaluer la demande industrielle pour cette matière première au bilan environnemental imbattable car régionale, naturelle et renouvelable.

Dans un contexte économique difficile, cette industrie, déjà présente régionalement en Aquitaine mais aussi en Espagne et Portugal, demande à pouvoir bénéficier de l’approvisionnement stable d’une matière première, de préférence locale. Cependant, il est indispensable de bien connaître ses besoins et ses projets afin de concilier l’offre et la demande et pouvoir proposer des mesures qui puissent bénéficier à l’ensemble du secteur.

Une large présence des industries de première transformation de la gemme et de la deuxième transformation de la colophane et térébenthine situées dans l’espace géographique du sud-ouest européen, des représentants des associations les plus représentatives de la plupart des produits finaux utilisant ces matières premières, ainsi que des institutionnels régionaux, nationaux et européens, devra permettre d’avancer dans la connaissance commune de l’ensemble de la chaîne de valeur et ainsi définir les bases nous permettant de développer ce secteur industriel.

Pour plus d’infos : sust-forest@rescoll.fr

Pour télécharger le programme : Programme Gemmage 30 Octobre 2012

ASTM D6866 measures renewable carbon but does not measure biodegradability

ASTM D6866 distinguishes carbon resulting from contemporary biomass-based inputs from those derived from fossil-based inputs. Biomass contains a well-characterized amount of carbon 14 that is easily differentiated from other materials such as fossil fuels that do not contain any carbon 14. Since the amount of carbon 14 in biomass is known, a percentage of carbon from renewable sources can be calculated easily from the TOTAL organic carbon in the sample. ASTM D6866 quantifies the biobased content relative to the material’s total organic content and does not consider the inorganic carbon and other non-carbon containing substances present.

To illustrate, here are some hypothetical formulations and their ASTM D6866 results:

Product 1 – liquid with 50% starch-based material and 50% water Biobased Content = 100% (product 1 has 50% organic content and 100% of that fraction is biobased)

Product 2 – liquid with 50% starch-based material, 25% petroleum-based, 25% water Biobased Content = 66.7% (product 2 has 75% organic content but only 50% of that fraction is biobased)

Product 3 – solid that is 50% glass and 50% polyethylene from petroleum Biobased Content = 0% (product 3 has 50% organic carbon but from fossil sources; glass is not carbon-containing)

Product 4 – solid that is 50% glass and 50% polyethylene from biomass Biobased Content = 100% (product 4 has 50% organic carbon and 100% of it is renewable)

Product 5 – liquid with 50% soy-based material, 30% petroleum-based, 10% water, and 10% inorganic substances Biobased Content = 62.5% (product 5 has 80% organic carbon but only 50% of it is renewable)

ASTM D6866 Does Not Measure Biodegradability

It must be noted that ASTM D6866 only quantifies the biobased content of a material but results do not have any implication on the material’s biodegradability. The terms biobased and biodegradability may be related, but they are not synonymous nor are they interchangeable. If a material is biobased, it comes from plants or animals, but it does not necessarily follow that it is biodegradable. A material is biodegradable only if microbes in the environment can break it down and use it as a food source. Some forms of cellulose are, in fact, non-biodegradable while some that are derived from petroleum do biodegrade contrary to popular opinion. Nowadays there are synthetic plastic resins that will biodegrade and compost just like paper. There are also bioplastic materials, such as Braskem’s bio-polyethylene, that do not biodegrade

Rapport (très) critique de la Cour des Comptes sur les biocarburants

La filière des biocarburants, ou plutôt les filières car elles sont deux -le diester additionné au diesel et le bioéthanol ajouté à l’essence -, en prend pour son grade dans le rapport d’évaluation que la Cour des comptes vient de rendre public. Passé au crible de la haute juridiction, le plan de soutien aux biocarburants lancé sur la période 2005-2010 n’en a pas moins atteint son premier objectif. La France dispose aujourd’hui d’un « appareil agro-industriel de taille européenne qui permet de produire 1,91 million de m3 de biodiesel et 1,25 million de m3 de bioéthanol », notent les juges financiers. Les investissements pour y parvenir ont été massifs. Les 1,5 milliard d’euros consacrés à la construction des deux filières n’en restent pas moins très inférieurs aux 2,65 milliards d’euros de «dépense fiscale cumulée» opérée en leur faveur. Un pactole alimenté exclusivement par la « réduction significative » de la taxe intérieure sur la consommation (TIC) dont bénéficient pour six ans les détenteurs de licences de production. Pour la Cour des comptes, l’écart entre ce que les producteurs de biocarburants ont reçu et ce qu’ils ont investi est dû au caractère surdimensionné des installations bénéficiaires de ces agréments. « Il est de moins en moins nécessaire de faire perdurer » cette réduction de TIC, estiment les juges. Et de pointer la « rente de situation » et l’ « effet d’aubaine », chiffré à 500 millions d’euros, retiré par Sofiprotéol, principal producteur national de biodiesel. Depuis 2010, et la fin de la situation quasi monopolistique, l’argument ne tient plus autant. En revanche, ce dispositif reste très défavorable aux automobilistes. Les 2,65 milliards de baisse de TIC constatés entre 2005 et 2010 ont été «essentiellement supportés par les consommateurs», observe le rapport. Des consommateurs que le moindre rendement énergétique des biocarburants contraint, en outre, à passer plus souvent à la pompe. Pour le plus grand bonheur de l’Etat dont les recettes « ont mécaniquement augmenté de 1 milliard d’euros pour le bioéthanol et de 0,5 milliard pour le diesel ». Deux chiffres auxquels le rapport de la cour ajoute quelque 330 millions d’euros reçus au titre de la TGAP (taxe générale sur les activités polluantes). Une taxe qui pèse lourd pour les distributeurs qui ne réalisent pas les objectifs nationaux d’incorporation de diester ou de bioéthanol dans les carburants. Là encore, les consommateurs en font les frais. Une situation qualifiée d’ « anormale » par les magistrats qui insistent sur le caractère irréaliste de ces objectifs et en préconisent le « réajustement ». Au total, le surcoût pour les consommateurs s’élève à près de 3 milliards d’euros, sans compter le prix plus élevé des biocarburants à la pompe. La facture pour l’Etat, elle, « n’aura pas dépassé 820 millions d’euros sur 2005-2010 ». Et le dispositif lui rapportera à l’avenir, estime la Cour des comptes en tirant d’autres leçons, plus positives, de ce Plan Biocarburant. Au plan agricole, l’objectif de mettre fin à la jachère et la filière diester a été « salutaire pour la betterave », en offrant un nouveau débouché à cette culture. L’impact sur les filières d’élevage à travers les coproduits, comme les tourteaux de colza, est jugé « important ». Le bilan énergétique de ce programme est considéré comme « positif », mais moins favorable que prévu, compte tenu de l’impossibilité d’augmenter rapidement les taux d’incorporation des biocarburants. Au plan environnemental, les décisions prises il y a sept ans, se discutent de plus en plus. « En l’absence de certitudes sur la question de la concurrence entre cultures destinées aux biocarburants et à l’alimentation humaine ou animale », les auteurs du rapport recommandent par précaution, « l’arrêt des subventions soutenant la production de biocarburants ».

Pour lire le rapport : Rapport_public_thematique_biocarburants

Kick off meeting du éco-projet NEOLIGNOCOL

En présence de l’ensemble des partenaires du projet, s’est tenu, chez RESCOLL, ce 10 Janvier 2012 la réunion de démarrage du projet NEOLIGNOCOL qui vise la mise au point d’une résine innovante pour la fabrication de panneaux (panneaux de particules, MDF, OSB et contreplaqué). L’innovation de cette résine provient du fait qu’elle ne contient pas de formaldéhyde, respectant ainsi la réglementation et l’environnement. Il s’agit d’une volonté forte de la profession.
Le consortium du projet, cofinancé par la DGCIS dans le cadre de l’Appel à Projets « Éco-industries 2011 », est composé d’industriels, laboratoires universitaires et centres techniques.
A la demande du syndicat professionnel de l’industrie du panneau (Union des Industries du Panneau de Process : UIPP), RESCOLL a constitué un consortium en intégrant dans le projet le Laboratoire de Chimie des Polymères Organiques (LCPO), le Centre Technique Industriel FCBA et les industriels du secteur ROLPIN et KRONOFRANCE. De ce fait, l’ensemble des fonctions nécessaires au bon déroulement du projet sont couvertes par des structures aux compétences nationalement reconnues permettant de couvrir tant la recherche amont que de garantir la réalisation des essais industriels des produits développés dans le cadre des études.